Du cheval limousin à l’anglo-arabe
Aujourd’hui connu pour sa célèbre race bovine, le Limousin était avant tout réputé depuis la Renaissance pour l’élevage de chevaux. Découvrez en vidéo l’histoire de la remarquable race de chevaux limousins aujourd’hui disparue et de l’anglo-arabe, né à Pompadour.
Vidéo
Publiée le 10 septembre 2016
# Corrèze, Pompadour
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Elevage, haras, chevaux
# Du 16e siècle au 21e siècle
Le Limousin, terre d’élevage du cheval par excellence, fut dès la renaissance à l’origine d’une race de chevaux qui fit longtemps la réputation de cette province et de ses haras.
Du 16e au 18e, de nombreux auteurs louent les qualités du cheval limousin : endurance, finesse, légèreté, beauté… Il est la monture favorite de la cour. Le célèbre naturaliste Buffon écrit « les meilleurs chevaux de selle viennent du Limousin et sont excellents à la chasse… ». A la veille de la Révolution, le haras royal de Pompadour, récemment créé, supplante les autres élevages limousins et devient rapidement le plus gros dépôt d’étalons de cette province. Il produit des reproducteurs des races arabe et limousine capables de fournir à la cour et à la cavalerie des chevaux de selle. Mais déjà les étalons arabes influencent la race limousine également croisée avec des chevaux espagnols. Prisé de partout le cheval limousin parvient alors à son apogée.
Mais les réquisitions successives durant les guerres d’Empire finissent par le décimer. Entre 1813 et 1815 12 000 chevaux limousins ont péri sur le champ de bataille et la peur de nouvelles réquisitions met un frein à l’élevage. C’est l’invention de la race anglo-arabe sous l’impulsion des directeurs successifs du haras de Pompadour dans la première moitié du 19e, qui supplante et fait disparaître progressivement le cheval limousin.
L’anglo-arabe ou pur-sang français est issu de croisements de pur-sang anglais mais surtout de chevaux arabes, juments ou étalons, dont les célèbres Nichab ou Massoud achetés à la faveur des « missions d’Orient ». Pompadour devient ainsi le conservatoire des chevaux souches des meilleures lignées anglo-arabe.
Avec le développement des sports équestres au 20e siècle, les anglo-arabes, tout particulièrement ceux issus de Pompadour, se font une réputation sportive dans toutes les disciplines, complet, saut d’obstacle et dressage.
Du 16e au 18e, de nombreux auteurs louent les qualités du cheval limousin : endurance, finesse, légèreté, beauté… Il est la monture favorite de la cour. Le célèbre naturaliste Buffon écrit « les meilleurs chevaux de selle viennent du Limousin et sont excellents à la chasse… ». A la veille de la Révolution, le haras royal de Pompadour, récemment créé, supplante les autres élevages limousins et devient rapidement le plus gros dépôt d’étalons de cette province. Il produit des reproducteurs des races arabe et limousine capables de fournir à la cour et à la cavalerie des chevaux de selle. Mais déjà les étalons arabes influencent la race limousine également croisée avec des chevaux espagnols. Prisé de partout le cheval limousin parvient alors à son apogée.
Mais les réquisitions successives durant les guerres d’Empire finissent par le décimer. Entre 1813 et 1815 12 000 chevaux limousins ont péri sur le champ de bataille et la peur de nouvelles réquisitions met un frein à l’élevage. C’est l’invention de la race anglo-arabe sous l’impulsion des directeurs successifs du haras de Pompadour dans la première moitié du 19e, qui supplante et fait disparaître progressivement le cheval limousin.
L’anglo-arabe ou pur-sang français est issu de croisements de pur-sang anglais mais surtout de chevaux arabes, juments ou étalons, dont les célèbres Nichab ou Massoud achetés à la faveur des « missions d’Orient ». Pompadour devient ainsi le conservatoire des chevaux souches des meilleures lignées anglo-arabe.
Avec le développement des sports équestres au 20e siècle, les anglo-arabes, tout particulièrement ceux issus de Pompadour, se font une réputation sportive dans toutes les disciplines, complet, saut d’obstacle et dressage.