Origine et devenir du quai de Lesseps
Un faubourg d’origine médiévale
Au Moyen Âge, Bayonne relève du duché d’Aquitaine. La ville épiscopale est administrée par un vicomte et un évêque, elle est alors formée par la ville haute, l’actuel "grand Bayonne" où se trouve la cathédrale, et par le bourg neuf, aujourd’hui plus connu sous le nom de "petit Bayonne". Au cours du 12e siècle, le faubourg du "cap de pont" se développe à la suite de la création d’un pont de bois lancée sur l’Adour [1]. La voie permet de relier Bordeaux par la route des Landes et Saint-Jacques-de-Compostelle par la route d’Espagne. C’est notamment la localisation du faubourg, à un point contraint du chemin de Saint-Jacques, qui y justifie la fondation d’un prieuré-hôpital à la même époque [2]. La chapelle, dite du bout du pont, est érigée en collégiale par Louis XI en 1463, date à laquelle elle est reconstruite [3]. Signe de l’importance économique et stratégique du faubourg, le chapitre, la famille des Albret, alors barons du Seignanx, et la municipalité bayonnaise se disputent la possession du faubourg. La ville de Bayonne achète finalement les droits de Saint-Esprit en 1584, assurant pour un temps sa suprématie sur la rive droite de l’Adour [4].
Il faut attendre l’époque moderne pour voir apparaître le faubourg Saint-Esprit dans la documentation iconographique. Une vue cavalière du premier quart du 17e siècle figure ainsi deux alignements de maisons à façades sur pignon le long des futures rues Sainte-Catherine et Maubec [5]. L’espace est organisé autour d’une place rectangulaire dotée d’une fontaine. Deux établissements religieux y prennent place, la collégiale Saint-Esprit et la chapelle Saint-Jacques, une dépendance supposée de l’hôpital [6]. En 1624, ils sont rejoints par le couvent des Ursuline, dont l’église et les bâtiments conventuels sont construits durant le second quart du 17e siècle [7]. Ces établissements sont visibles sur un plan de 1674. Témoins d’une activité portuaire commerciale, les berges de l’Adour sont alors occupées par l’imposant chai de Liposse avec ses trois quais et deux autres bâtiments identifiés plus tard comme des chais [8].
Un faubourg fortifié sur l’Adour
La politique guerrière de Louis XIV (roi de 643 à 1715) et les nombreux conflits qui en découlent avec l’Espagne placent Bayonne à un point clef de la défense du Royaume de France [9]. C’est l’une des raisons qui conduisent le ministre Jean- Baptiste Colbert (ministre d’État de 1661 à 1683), grand restaurateur de la Marine de guerre, fondateur de l’inscription maritime (1668) et secrétaire d’État à la marine (1669) [10], à créer un arsenal de marine au sud du chai de Liposse lors de l’année 1666 [11]. Le chantier apparaît sur le plan de 1694 [12]. Sa position lui garantie un apport en bois des forêts des Landes et d’Iraty grâce à l’Adour et la Nive, ainsi qu’un accès à l’océan par le fleuve. Associé à une activité commerciale florissante, le port de Bayonne est alors une place commerciale de premier ordre. Il compte ainsi parmi les dix premiers ports du royaume [13]. Les marins bayonnais sont notamment connu grâce à leurs activités de pèche (morue, baleine) mais aussi de course.
La position stratégique de Bayonne pousse Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, à inclure la ville dans la "ceinture de fer" qu’il fait ériger entre 1665 et 1707 pour protéger le royaume de France. L’ingénieur du roi (1655), puis commissaire général des fortifications (1678-1707) [14], fait ainsi remanier et améliorer les fortifications déjà présentes dans la ville haute et le bourgneuf. En 1680, il décide la construction d’une citadelle sur les hauteurs dominant le faubourg Saint-Esprit afin de défendre ce dernier ainsi que la rive droite de l’Adour. Ce faisant, il fait de Bayonne le pivot de l’ensemble défensif érigé face au Royaume d’Espagne. Dessiné par Vauban, l’ambitieux projet est confié à Ferry, inspecteur général des fortifications de Guyenne. La forteresse intègre les dernières avancées de la poliorcétique. Elle est achevée en seulement cinq ans (1680-1685) [15]. Caractéristique du premier système Vauban, elle se compose d’un carré avec quatre bastions à orillons et trois demi-lunes. Sa conception facilite la mobilité des pièces d’artillerie tout en protégeant les bâtiments destinés à accueillir une garnison de 1200 hommes. Le dispositif défensif est complété par des tenailles disposées dans les fossés des courtines afin d’autoriser la sortie des défenseurs. Fier de sa réalisation, Vauban aurait dit de la citadelle : "il n’y a peut-être pas de citadelle dans l’Europe qui ait de si grandes propriétés" [16].
L’établissement du verrou de l’Adour transforme l’organisation de la rive droite du fleuve, empiétant notamment sur une partie du chai de Liposse. La porte "Royalle" et la rampe d’accès y débouchent sur une rue portant aujourd’hui le nom de Sainte-Ursule [17]. À cet endroit, la rive est barrée par un réduit en eaux associé à une porte et une redoute faisant face au fleuve. Couplé à la puissance de feu de la citadelle, l’ouvrage avancé sert à protéger l’accès sud de la citadelle et du bourg Saint-Esprit par la rive et par le fleuve.
Le plan de 1694 figure un corps de garde destiné aux défenseurs ainsi que des bâtiments dédiés à alimenter la citadelle en nourriture, notamment un grenier à farine et la tuerie d'une boucherie affectée à la citadelle. Le chargement du premier devait ainsi s’effectuer par le fleuve, tandis que la seconde profitait certainement de l’Adour pour évacuer le sang des bêtes de boucherie. Ces trois bâtiments sont identifiables sur une peinture de Claude- Joseph Vernet figurant le port de Bayonne.
Un port militaire et marchand
La croissance du port tend à se ralentir au cours du 18e siècle. Bayonne fait alors face à plusieurs crises économiques liées aux guerres ayant cours en Europe, la guerre de Sept Ans (1756-1763) notamment. Qui plus est, les dangers liés aux bancs de sable présents à l'embouchure de l'Adour découragent certains des bateaux de haute mer au profit d'autres ports. En 1717, Bayonne fait cependant partie des 13 ports métropolitains à obtenir le privilège de commercer avec les colonies des îles d’Amérique. Elle se voit accorder en 1784 une franchise sur les marchandises étrangères, assurant jusqu'à la révolution, un essor économique. À la fin du siècle, le trafic est essentiellement issu d'un cabotage à destination des royaumes d'Espagne et de France18. À contre-courant de cette tendance, les habitants du quartier de Saint-Esprit tirent pourtant profit de la situation. Peuplé d'importantes communautés juive et portugaise, le quartier est en dehors de la juridiction de Bayonne. Saint-Esprit appartient à cette époque à la juridiction de Tartas (Landes), ce qui évite aux habitants de participer à la milice et d'appliquer les règlements des communautés de métiers. Fort de ces affranchissements et libre des contraintes d'extension limitant Bayonne à la même période, le quartier Saint-Esprit croît tout au long du siècle [19].
Au début du 18e siècle, un ingénieur breton travaillant à Bayonne, Denis de Lavoye, achète au roi des terrains sur lesquels il s’engage à construire quais, cales et chais [20]. Situés entre la porte Saint-Bernard et le pont Saint-Esprit, les lots sont particulièrement attractifs, notamment car ils prennent place aux portes de Bayonne tout en étant protégés par l’enceinte de la citadelle. Le projet est cependant différé suite à la contestation du chapitre de Saint-Esprit. Après la mort en 1708 de Denis de Lavoye, en raison des blessures reçues durant la guerre de succession d’Espagne, son fils Charles, également ingénieur, lui succède à la tête du projet d’aménagement de l’Adour [21]. Ce dernier prend officiellement possession des terrains le 13 août 1711. Un plan levé la même année montre l’ambition de l’ingénieur à aménager non seulement la rive droite jusqu’au pont Saint-Esprit, mais également les allées marines situées sur la rive gauche [22]. Faute de fonds suffisants, les finances de Denis étant mauvaises au moment de sa mort ou suite à une succession difficile, le projet est finalement revu à la baisse. Dès lors, Charles s’associe avec les marchands Jacques et David Lafretté avant de s’engager à construire dix chais ou maisons avec des quais devant pour lesquels il confie l’ouvrage à l’architecte Aubert. Situé sur la rive droite, entre deux chais existants et la porte Saint-Bernard, le projet nécessite l’achat d’une vieille maison. Visible sur un plan de 1776 [23], la bâtisse est identifiée comme celle figurant sur la gravure de Vernet. Les travaux débutent en 1712. Six ans plus tard, les dix chais et leurs quatre quais figurent sur un plan de 1718, attestant ainsi de leur existence à cette date et d’une fonction commerciale nouvelle dans ce secteur de la rive droite de l’Adour [24].
Les chais sont des bâtiments traversants à façade sur pignon. Côté quai, leur façade s'inscrit dans un mur continu parallèle au fleuve, créant ainsi un effet d’unité. Les chais sont percés de portes charretières abritées sous un toit en appentis sur poteaux de bois. Comme c’est le cas sur rue, ces portes devaient être encadrées par des fenêtres. Côté rue, l’élévation des chais (visible sur le tableau de Vernet) se compose d'une porte double en plein cintre encadrée par deux fenêtres prenant place sous un toit à deux versants. L'arc de la porte est doté d’impostes saillantes et d’une clef pendante. Malgré la conservation de la trame parcellaire et de quelques vestiges ponctuels identifiés sur les élévations des bâtiments concernés [25], il ne reste que peu de traces de ces édifices. Le "comptoir agricole" est, en dépit de ses modifications, le bâtiment témoignant le mieux du parti architectural mis en oeuvre dans les chais de De Lavoye.
De part et d'autre des quais, le port marchand prend peu à peu forme au cours du 18e siècle. Ainsi, les anciens chais, désignés comme forges de la marine sur un plan du 1726 [26], se voient dotés d’un quai avant que la rive de l’Adour ne soit asséchée en aval et accueille un chantier de construction navale. Les travaux semblent avoir été réalisés avant 1761, puisque le chantier figure sur une vue de Vernet daté de la même année. De l’autre côté des chais, le talus de la citadelle est planté de trois rangées d’arbres, faisant de la rue menant à la porte Saint-Bernard une allée plantée.
Durant les guerres révolutionnaires (1792-1802) puis napoléoniennes (1803-1815) la France est menacée par une coalition d’états européens dont la ville fait les frais lors du siège de 1814 [27]. Durant cette période, des travaux de fortifications sont effectués des deux côtés de l’Adour tandis qu'une manutention est édifiée en 1826, à l’emplacement de l’ancien grenier à farine et de la maison acquise par De Lavoye [28]. Le bâtiment est associé à trois chais décrits comme des magasins aux vivres [29]. À la même époque, le corps de garde est assorti d’un second bâtiment formant alors un plan en L. L'état de sections du cadastre (1833) précise la nature des biens et les propriétaires présents dans le secteur considéré [30]. Si le gouvernement possède la manutention ainsi que les magasins aux vivres contigus, les autres bâtiments, également désignés comme magasins, appartiennent à des négociants, à une veuve et à un maitre de poste [31]. Au-delà des chais, le chantier naval semble avoir laissé place à un emplacement à construire, à un hangar, une maison et au bâtiment de l’octroi [32], tous en possession de la commune de Saint-Esprit [33]. Ernest Le Roy de Boisaumarié, connu comme sous-préfet de Saint-Esprit (1836) puis de Bayonne (1842) y possède également une maison. Le contrôle du bon versement de la taxe faisant partie des attributions du préfet, il est fort probable que sa maison - non imposable - et le bureau de l’octroi fonctionnent ensemble.
Un port industriel
En 1857, la commune de Saint-Esprit est rattachée à celle de Bayonne, faisant basculer cette dernière dans la révolution industrielle. L’opération est particulièrement bénéfique pour la ville, notamment grâce aux espaces vacants accessibles à la construction dans l’ancienne commune [34]. En effet, Saint-Esprit est un centre de communications à la fois maritime avec ses quais, routier grâce à la reconstruction du pont Saint-Esprit (1846-1849) et ferroviaire, profitant de la gare mise en service en 1855 [35]. Preuve de cette prospérité, la population du quartier croît de 40 % entre 1851 et 1906, passant de 6 000 à 8 400 habitants [36].
L’arrivée du chemin de fer propulse le quartier Saint-Esprit dans la modernité, lui donnant un visage proche de celui qu’on lui connaît aujourd’hui. Le couvent des Ursulines, l’allée plantée, le bastion et la porte Saint-Bernard sont alors détruits au profit de l’installation des voies et ouvrages ferroviaires. Seule la rampe de la citadelle subsiste. Le port et ses quais sont élargis et rapidement connectés à la gare de Bayonne, liant ainsi le transport ferroviaire au transport maritime. Le bâtiment de l’octroi [37], le hangar et la maison se sise à l'emplacement de l'ancien chantier maritime sont remplacés par la place Saint-Ursule et sa voie ferrée.
La vocation industrielle du quai trouve un écho dans le nouveau patronyme du quai. À partir de 1878 en effet [38], il prend le nom du Vicomte Ferdinand de Lesseps, constructeur illustre du canal de Suez [39], dont la famille possède des origines Bayonnaise. Enfin, l’installation des forges de l’Adour dans les communes landaises de Boucau et de Tarnos en 1880 achève de placer la rive droite du fleuve au coeur du pôle industriel qui allait faire son succès [40]. Sur un linéaire de plus de 500 m, le quai de Lesseps et ses entrepôts font suite à la manutention militaire, à la gare maritime, aux magasins des ponts et chaussées et, enfin, à l’arsenal d’artillerie jouxtant l'ouvrage défensif de la pièce noyée (1850).
Conséquence du développement économique du quartier, plus de la moitié des chais sont augmentés ou reconstruits durant le 3e quart du 19e siècle [41]. Joseph Jean Désira, par exemple, fait construire une maison à deux étages et comble à surcroît au-devant de son chai, édifice le plus haut du quai, symbolisant sa réussite. En revanche, la rue Sainte-Ursule parait moins concernée par ces bouleversements. Une photographie de la fin du 19e siècle montre notamment six des anciens chais de De Lavoye, dont quatre ont conservé leur élévation d’origine.
Les cartes postales du début du 20e siècle témoignent de l’animation qui règne sur le quai à cette époque. Bénéficiant d’un contexte favorable mais confronté aux contraintes du foncier, l’ensemble des anciens chais en amont de la maison Désirât se dotent d’un, voire deux étages, tandis qu’en aval, les façades des chais sont réhaussées d’un comble à surcroit au-delà du mur qui les unissait naguère. L’exemple le plus manifeste est la manufacture d’espadrille et de sandales Olivera & co [42]. Créée le 1er janvier 1924, la société prend place dans deux bâtiments traversant à deux étages construits à l’emplacement d’anciennes forges de marine [43]. Point d’orgue de l’histoire du quai de Lesseps et témoins de la place qu’il occupe au sein du port de Bayonne, c’est à l’endroit de la place Sainte-Ursule qu’est décidée la reconstruction de l’Inscription maritime [44]. Achevé en 1935 par les illustres architectes Louis et Benjamin Gomez, épaulés du jeune cabinet Jean & Joseph Soupre, ce bâtiment hautement symbolique accueille l’administration destinée à recenser les gens de mer [45].
Un quartier urbain sur l’Adour
L’attraction des forges de l’Adour et le développement de la ville au-delà de ses anciennes limites, permis grâce au déclassement de la place-forte de Bayonne en 1907, entraînent le déplacement de l’activité du port de Bayonne vers l’embouchure de l’Adour. Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le quai Saint-Esprit voit alors son activité industrielle peu à peu remplacée par une activité commerciale (hôtels, débits de boissons, garages [46]) et tertiaire, avec la construction du dépôt de la chambre de commerce (1963) et de la bourse du travail (1970) [47]. Plusieurs immeubles à vocation résidentielle sont également édifiés au tournant des années 1970 [48]. La croissance démographique des Trente glorieuses n’y est pas étrangère : en effet, entre 1954 et 1982, Bayonne voit sa population croître de 27 %, passant de 32 600 à 41 400 habitants [49].
La fin de l’activité portuaire dans le quartier Saint-Esprit est entérinée en 1995 avec l’inauguration du pont Grenet, ou "pont rouge", à l’emplacement de la pièce noyée, interdisant désormais le passage des grands navires. Si l’histoire de la bande parcellaire allant de l'ancienne manufacture Olivera à la manutention militaire est aujourd’hui en suspens, le quartier fait déjà état d’un beau dynamisme associatif et culturel, notamment avec Pausa, un centre associatif d'accueil d'urgence destiné aux migrants, avec l'espace d'art contemporain DIDAM ainsi qu'avec le cinéma d’Art et Essai, associatif et indépendant l’Atalante, situé non loin en amont et faisant le bonheur des cinéphiles bayonnais.
Auteur : Hadrien Rozier
1. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 141 ; 210.
2. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 154.
3. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 156.
4. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 238.
5. Médiathèque de Bayonne. C 6. Plan de la ville de Bayonne, ponts et chaines [...] Fait l'année 1612.
6. L’hôpital Saint-Esprit est mentionné pour la dernière fois en 1683. Voir BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 157.
7. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 292.
8. Cf. Plan du chays que prétend faire bâtir Monsieur de Lavoye au Saint Esprit et à la porte Marine. 1711.
9. Encyclopédie Larousse.
10. Encyclopédie Larousse.
11. AUDAP, CAPB. 2022. p. 11.
12. reproduit ci-dessous. Pour plus de clarté l'ensemble des plans utilisés dans ce dossier ont été géolocalisés et versés en annexe. Voir séquençage.
13. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 239.
14. Encyclopédie Larousse.
15. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 269.
16. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 269.
17. Cf. Rampe d'accès dans l'atlas joint au dossier.
18. MICHON. 2016.
19. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 274.
20. Les relations de Lavoye n’y sont certainement pas pour rien, ce dernier étant doublement liée au faubourg Saint-Esprit. Ainsi, Il a la fois participé aux chantiers de la citadelle et a accompagnée l’armée royale lors de la campagne de Flandres. AUDAP, CAPB. 2022. p. 26-27.
21. HAULON. 1994. p. 439-452 & AUDAP, CAPB. 2022. p. 26-27.
22. Médiathèque de Bayonne. MC 014. Plan du chays que prétend faire bâtir Monsieur de Lavoye au Saint Esprit et à la porte Marine. 1711.
23. Médiathèque de Bayonne. PC104. Plan d'une partie des fortifications de Bayonne, relatif à une lettre de M. le Prince de Montbarey, du 31 juillet 1776 […]. 1776.
24. HAULON. 1994. p. 439-452 & AUDAP, CAPB. 2022. p. 26-27.
25. Cf. Atlas du recensement en annexe.
26. Médiathèque de Bayonne. MC 123. Plan de la ville châteaux et citadelle de Bayonne, encre et aquarelle sur papier, 55 x 81 cm. 1723.
27. Encyclopédie Larousse.
28. Le terminus ante quem est établi sur le fondement du plan de 1804. Une manutention militaire est un entrepôt dédié au stockage des vivres, notamment du pain.
29. Cf. Séquençage en annexe. Un échange semble avoir eu lieu puisque le cadastre de 1830 montre trois bâtiments à la suite appartenant au gouvernement, là où le plan de 1827 figure trois chais non-contigus.
30. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Bayonne. E dépôt Bayonne 1 G 51. Etat de section du cadastre. 1833.
31. Cf. atlas du recensement en annexe.
32. L’octroi servait notamment à taxer les marchandises entrant à Bayonne.
33. En 1790, l’administration révolutionnaire rattache le quartier Saint-Esprit en tant que commune aux départements des Landes. D'après :DUCERE. 1976.
34. En 1850, la construction de la pièce noyée, en aval de la porte Saint-Bernard, rend inutile le réduit et la bastion du même nom, rendant possible l’aménagement du secteur. Audap. CAPB. 2022. p. 15.
35. DUCERE. 1976. p. 376.
36. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 337.
37. Détruit en 1871. AD Pyrénées-Atlantiques, Bayonne. E dépôt Bayonne 1 G 49.
38. AUDAP, CAPB, 2022. p. 16.
39. Encyclopédie Larousse.
40. AUDAP, CAPB, 2022. p. 16.
41. AD Pyrénées-Atlantiques, Bayonne. E dépôt Bayonne 1 G 49.
42. Cf. pages 6-7 et 9 de l'atlas en pièce jointe. Société Olivera, Cadillon, Duclerc & Soule. Société Olivera, Cadillon, Duclerc & Soule. Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque. 8 mai 1924. P. 4. [en ligne] https://gallica.bnf.fr/ ark:/12148/bpt6k4339815b/f4.item
43. Cf. Séquençage en annexe.
44. L’inscription maritime était précédemment située rue du Bourgneuf, puis dans la maison de ville de Saint-Esprit, entre 1865 et 1925, avant que celle-ci ne soit détruite. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 346. .p. 367.
45. IDIART, LAROCHE, BACARDARTZ. 2009. & DULEAU, ZAPATA. 2022. PP. 25.
46. Cf. pages 8-9 et 22 de l'atlas en pièce jointe.
47. Cf. pages 5 et 24 de l'atlas en pièce jointe ; HAULON. 1994. p. 439-452.
48. Cf. pages 14-15 et 21 de l'atlas en pièce jointe.
49. BOUTOULLE, JEAN-COURRET, LAVAUD (dir.). 2019. p. 346.