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Laissez-vous guider à la découverte
de la Vallée de la Charente
Les voies de circulation terrestres
Autour du fleuve s'est développé sur chaque rive tout un réseau d'activités économiques nécessitant le déplacement des voyageurs par voie terrestre. L'aménagement de plusieurs voies ferrées et la construction de nombreux ponts ont permis d'assurer la mobilité des personnes et des marchandises sur le territoire, entre terre, fleuve et mer.
Explorons d'abord l'aspect ferroviaire à travers un article sur les voies ferrées de la vallée de la Charente.
Aménagée dans la vallée, la voie ferrée entre Rochefort et Cognac via Saintes est ouverte en 1867. Elle est prolongée vers La Rochelle en 1873. A partir de 1912, les voyageurs peuvent, en gare de Saintes, prendre le train pour Saint-Jean-d’Angély ou Saujon dans l’autre sens.
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Les ponts ferroviaires
Les voies ferrées franchissent la Charente et ses affluents sur des ponts dotés de tabliers métalliques, à l’exception de ceux de la ligne de Saint-Jean-d’Angély à Saujon entièrement en maçonnerie.
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Les ponts routiers
Les ponts construits pour permettre le franchissement du fleuve devaient - et doivent toujours - répondre aux contraintes de la navigation en permettant le passage des bateaux sous leur tablier. Les piles devaient donc être assez hautes et largement espacées, surtout en aval de Saint Savinien, port de rupture de charge à partir duquel partaient de plus gros bateaux. Le pont suspendu de Tonnay Charente est une réalisation tout à fait exceptionnelle qui n'entravait aucunement la navigation maritime. Une autre manière de contourner ces contraintes était la création de ponts mobiles, comme le pont transbordeur du Martrou.
Découvrez la diversité de ces dispositifs à travers une sélection de ...
Bibliographie
Découvrez ci-après une sélection de ressources bibliographiques sur le thème de la circulation terrestre en vallée de la Charente.
L'arsenal de Rochefort
Dans l'un des méandres de la Charente, à Rochefort, un vaste chantier de construction, réparation et équipement de la marine française, a été créé en 1666, sous le règne de Louis XIV. Le roi de France avait besoin de nombreux navires de guerre pour tenir tête aux pays rivaux, notamment l’Angleterre et la Hollande, dans un monde où le contrôle de la navigation maritime était un enjeu tout aussi politique et économique que militaire.
Nous vous proposons d'entrer dans cette histoire par une vidéo sur l'histoire et les aménagements de l'Arsenal de Rochefort
Les bassins et fosses
Pour la construction et la réparation des navires, l'aménagement de bassins appelés formes de radoub était nécessaire, tout comme le creusement de fosses pour immerger le bois destiné à fabriquer les mâts. Le port de commerce de Rochefort s'est développé au nord de l'arsenal à partir de la fin du 18e siècle. Il a nécessité la création de quais et de bassins à flots pour le chargement et le déchargement des bateaux militaires, commerciaux et de service.
Découvrez ces différents aménagements dans cette sélection de ...
Les bâtiments de l'arsenal
L'arsenal regroupait de très nombreux métiers et ateliers de fabrication différents pour équiper les navires de cordages, d'armes et de poudre à canon, mais aussi de vivres pour l'alimentation des marins. Toute cette logistique prenait place dans des bâtiments de très belle facture, de style Louis XIV pour les premiers. Les nombreux édifices construits au 19e siècle sont eux marqués par le néoclassicisme.
Admirez ces édifices en consultant cette sélection de ...
Bibliographie
Découvrez ci-après une sélection de ressources bibliographiques sur le thème de l'arsenal de Rochefort.
Le chantier de l'Hermione
La frégate L'HERMIONE, qui avait été construite en 1779 à Rochefort et qui coula au large du Croisic (Loire-Atlantique) en 1793, avait rallié Boston avec le marquis de La Fayette à son bord pour venir en aide aux insurgés américains contre les Britanniques.
Débutons ce voyage par une vidéo qui nous relate la construction de l'Hermione !
Entre historicité et contraintes de navigabilité du 21e siècle, des artisans ont allié les savoir-faire anciens à des méthodes modernes pour cette reconstitution, qui s'est faite sous les yeux du public dans les formes de radoub de l'arsenal de Rochefort.
Nous vous présentons leur travail à travers...
Les forts qui gardent l'entrée de l'estuaire de la Charente
Pour assurer la défense de l'arsenal de Rochefort, un ensemble de 14 forts et redoutes a été établi à partir de la fin du 17e siècle autour de l’entrée de l'estuaire, pour empêcher les flottes des pays ennemis, notamment anglais et hollandais, de remonter le fleuve jusqu’à Rochefort et pour sécuriser la rade de l’île d’Aix où les navires de la marine royale étaient armés.
Nous vous proposons d'entrer dans cette histoire par une vidéo qui nous présente les forts existants et ceux qui ont disparu
Les premiers forts : fin 17e et début 18e siècle
Avant la construction de l’arsenal, seul le château fort de Fouras, attesté dès le 11e siècle, contrôle l’entrée du fleuve. Au début des années 1670, la menace d’un débarquement de troupes hollandaises oblige à construire à la hâte des dispositifs de défense constitués de levées de terre. Trois batteries (groupements de canons protégés par des levées de terre) sont aménagées sur la rive droite du fleuve, en aval de l'arsenal, complétées par une redoute (ouvrage de plan carré associant un poste de tirs, un corps de garde et un magasin à poudre), au nord de Fouras.
Entre 1683 et 1710, Sébastien Le Prestre Vauban (1633-1707), commissaire général des fortifications du royaume, et François Ferry (1649-1701), ingénieur du roi et directeur des fortifications pour la façade atlantique au sud de la Loire, construisent le fort Lupin sur la rive gauche du fleuve, le fort de la Rade dans la pointe sud de l’île d’Aix, ainsi qu’une redoute dans l’île Madame. Leur stratégie s’appuie sur le croisement des feux entre les forts et les batteries. Les précédentes fortifications en terre très dégradées sont remaniées, tandis que le château de Fouras est transformé en fort moderne.
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Les nouveaux forts du 18e siècle
Face à une nouvelle menace anglaise, la défense avancée de l'arsenal est renforcée dans les années 1760-1770. De nouveaux forts sont construits à Port-des-Barques sur la rive gauche, et à Fouras sur la rive droite. Le fort de la Rade, mis à sac en 1757 par les Anglais, fait également l’objet de travaux de reconstruction. La Révolution française met un terme à son chantier non achevé, tout comme celui du fort de Chaigneau.
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Les constructions napoléoniennes
Bonaparte, Premier consul, crée en 1801 une commission pour l’étude de la défense de la rade de l’île d’Aix. La faiblesse de cette dernière est d’ailleurs confirmée par la bataille des brûlots anglais (navires incendiaires sans équipage) en 1809, qui met en déroute l’escadre rochefortaise. D’énormes travaux sont entrepris, qui comprennent la construction d’un fort sur le rocher d’Enet, la fortification de l’île d’Aix dont la reconstruction du fort de la Rade, l’édification du fort Liédot, ainsi que le défi représenté par l’implantation d’un fort sur le banc de sable immergé de Boyard (ces deux derniers chantiers vont se prolonger jusqu’en 1860). Des batteries sont en outre installées dans les îles Madame, d’Aix et d’Oléron (Saumonards et Boyardville à Saint-Georges-d'Oléron).
Découvrez ces différents ouvrages fortifiés grâce aux ...
Bibliographie
Découvrez ci-après une sélection de ressources bibliographiques sur les forts.
Les phares qui évitent les naufrages
Les bateaux qui souhaitent accéder à la Rade de l’île d’Aix et à l’embouchure de la Charente doivent éviter les zones périlleuses des rochers des Baleines à l’extrémité nord-ouest de l’île de Ré et du rocher d’Antioche au nord-est de l’île d’Oléron. Dès la fin du 17e siècle, pour sécuriser l’accès à l’arsenal de Rochefort, Colbert a ordonné la construction de deux phares à l’entrée de l’estuaire. Aujourd'hui ce sont 7 signaux lumineux de différentes catégories qui indiquent la voie navigable.
Nous vous proposons d'entrer dans ce sujet avec une vidéo sur les phares de l'estuaire de la Charente.
Phares : au large et dans l’estuaire
De nos jours, les bateaux sont guidés dans le pertuis d’Antioche et l’embouchure de la Charente par cinq phares édifiés entre 1834 et 1924.
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Les feux directionnels
Les deux couples de feux directionnels, situés de part et d’autre de l’embouchure de la Charente à Fouras et Port-des-Barques, indiquent aux marins la voie à suivre par leur alignement.
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Bibliographie
Découvrez ci-après une sélection de ressources bibliographiques sur les phares.