L'abbaye de Meymac
L’origine de Meymac est liée à la fondation de son abbaye. De cet ancien ensemble religieux subsistent aujourd’hui l’église abbatiale et les bâtiments conventuels qui la jouxtent. Cette vidéo vous présente le bâti et son histoire.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2018
# Corrèze, Meymac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Abbaye
# Du 12e au 20e siècle
Fondé vers 1085 par le Vicomte Archambaud III de Comborn, le prieuré bénédictin de Meymac s’est émancipé de l’abbaye d’Uzerche, dont il dépendait, pour devenir lui-même abbaye en 1146. Cette communauté a prospéré grâce aux donations des Vicomtes de Comborn, puis de Ventadour, et au pèlerinage qui s’est organisé autour des reliques de Saint Léger.
Au centre des constructions, l’église abbatiale, au plan classique en croix latine, a été construite entre le début du 12e siècle et le début du 13e siècle. Son chevet est composé d’une abside et deux absidioles et son portail d’entrée est surmonté d’un clocher porche. Vers 1350, au cours de la Guerre de Cent ans, l’abbaye est incendiée et pillée.
Des restaurations conséquentes n’ont lieu que 3 siècles plus tard, entre 1669 et 1690, avec l’arrivée de moines bénédictins de la congrégation de Saint Maur, qui observent une règle très stricte. Hormis l’église, la quasi-totalité des bâtiments encore visibles correspond à cette campagne de travaux. Comme le montre cette gravure du 17e siècle, les moines projetaient probablement de doter leur cloître de galeries, qui ne verront jamais le jour, tandis que l’hospice, ajouté en 1681 pour accueillir les déshérités, ne figure pas sur ce dessin. L’aile sud regroupait les espaces de vie : réfectoire et cuisine au rez-de-chaussée, infirmerie, chambres communes et dortoirs aux étages. L’aile est accueillait la salle capitulaire, où les moines se rassemblaient pour prendre des décisions, mais aussi un dortoir, une bibliothèque et un sacrarium, où l’on conservait les objets de culte précieux.
La congrégation est dissoute à la Révolution et les derniers moines quittent l’abbaye. Le portail fermant le cloître est détruit, ainsi que l’ensemble des éléments de l’enclos abbatial. Les bâtiments de l’abbaye, aujourd’hui propriété de la commune, accueillent un centre d’art contemporain et un musée d’archéologie et du patrimoine.
Au centre des constructions, l’église abbatiale, au plan classique en croix latine, a été construite entre le début du 12e siècle et le début du 13e siècle. Son chevet est composé d’une abside et deux absidioles et son portail d’entrée est surmonté d’un clocher porche. Vers 1350, au cours de la Guerre de Cent ans, l’abbaye est incendiée et pillée.
Des restaurations conséquentes n’ont lieu que 3 siècles plus tard, entre 1669 et 1690, avec l’arrivée de moines bénédictins de la congrégation de Saint Maur, qui observent une règle très stricte. Hormis l’église, la quasi-totalité des bâtiments encore visibles correspond à cette campagne de travaux. Comme le montre cette gravure du 17e siècle, les moines projetaient probablement de doter leur cloître de galeries, qui ne verront jamais le jour, tandis que l’hospice, ajouté en 1681 pour accueillir les déshérités, ne figure pas sur ce dessin. L’aile sud regroupait les espaces de vie : réfectoire et cuisine au rez-de-chaussée, infirmerie, chambres communes et dortoirs aux étages. L’aile est accueillait la salle capitulaire, où les moines se rassemblaient pour prendre des décisions, mais aussi un dortoir, une bibliothèque et un sacrarium, où l’on conservait les objets de culte précieux.
La congrégation est dissoute à la Révolution et les derniers moines quittent l’abbaye. Le portail fermant le cloître est détruit, ainsi que l’ensemble des éléments de l’enclos abbatial. Les bâtiments de l’abbaye, aujourd’hui propriété de la commune, accueillent un centre d’art contemporain et un musée d’archéologie et du patrimoine.