Orfèvrerie landaise
Dans l'Église d'antan, quand la dignité du culte rendu à la divinité se mesurait à l'éclat de ses manifestations extérieures, l'orfèvrerie tenait le premier rang dans la célébration eucharistique. Dès le IIIe siècle, l'or et l'argent étaient jugés seuls dignes d'abriter les "saintes espèces", corps et sang du Christ. En dépit des destructions successives, des changements du goût ou de la "révolution" opérée dans les usages cultuels par le concile Vatican II, les églises landaises conservent encore nombre de ces objets précieux, témoins de la ferveur des siècles passés.