Vassivière : une collection d'art dans l’espace et dans le temps
Marianne Lanavère, directrice du Centre international d’art et du paysage de Vassivière de mars 2012 à avril 2021, nous explique ici les particularités du Bois de sculptures – une collection aux origines diverses, accessible à tous et tout au long de l’année – et son futur développement.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2016
# Haute-Vienne, Creuse, île de Vassivière
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Art et création
# Début 21e siècle
Mariane Lanavère :
"Un parc de sculpture ce n’est pas comme un musée. Les œuvres sont en permanence à l’extérieur. Les personnes peuvent les toucher les sculptures, on fait des ateliers aussi avec les enfants où on a une perception de l’art qui est très différente que dans un musée. Elles sont accessibles sur l’île jour et nuit, toute l’année, en toute saison, et donc ça c’est une richesse extraordinaire par rapport à d’autres collections.
Il y a différentes réalisations qui ont des statuts très divers. Certaines œuvres appartiennent à des collections publiques, on a des dépôts, par exemple du Centre National des Arts plastiques, de Fonds Régional d’Art Contemporain du Limousin. Mais on a aussi des œuvres qui appartiennent au centre d’art, à l’association du centre d’art, et on a encore des dépôts de collections privées parfois, ou encore des dépôts d’artistes.
Derrière moi on a une œuvre de l’artiste Koo Jeong A. C’est une sculpture skatable qui a été commandée par la Région Limousin, ça a fait l’objet d’une commande publique. Et la spécificité de cette œuvre c’est qu’elle reprend les courbes du paysage qui entoure le lac de Vassivière, toutes ses collines, ses courbes et ses contrecourbes. C’est une œuvre également enterrée dans le sol, donc il y a cette idée aussi qu’on découvre progressivement une œuvre.
Aujourd’hui, après 30 ans d’art public sur l’île de Vassivière, il est temps d’élargir cette collection, d’aller au contact des communes, ce qu’on appelle « hors les rives », en implantant des œuvres peut-être dans d’autres territoires du lac et de travailler aussi sur des œuvres d’une nature particulière, que ce soit des œuvres végétales, des œuvres sonores, ou des œuvres à protocole. "
Exposées en plein air, les œuvres du bois de sculpture nécessitent un entretien régulier assuré par l’équipe technique du Centre d’art. Malgré ces soins, après plus de trente ans d’existence certaines d’entre elles ont subi les dommages du temps et du climat. Aujourd’hui, le centre d’art a lancé un appel à mécénat pour permettre la restauration de 5 de ces œuvres.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage
"Un parc de sculpture ce n’est pas comme un musée. Les œuvres sont en permanence à l’extérieur. Les personnes peuvent les toucher les sculptures, on fait des ateliers aussi avec les enfants où on a une perception de l’art qui est très différente que dans un musée. Elles sont accessibles sur l’île jour et nuit, toute l’année, en toute saison, et donc ça c’est une richesse extraordinaire par rapport à d’autres collections.
Il y a différentes réalisations qui ont des statuts très divers. Certaines œuvres appartiennent à des collections publiques, on a des dépôts, par exemple du Centre National des Arts plastiques, de Fonds Régional d’Art Contemporain du Limousin. Mais on a aussi des œuvres qui appartiennent au centre d’art, à l’association du centre d’art, et on a encore des dépôts de collections privées parfois, ou encore des dépôts d’artistes.
Derrière moi on a une œuvre de l’artiste Koo Jeong A. C’est une sculpture skatable qui a été commandée par la Région Limousin, ça a fait l’objet d’une commande publique. Et la spécificité de cette œuvre c’est qu’elle reprend les courbes du paysage qui entoure le lac de Vassivière, toutes ses collines, ses courbes et ses contrecourbes. C’est une œuvre également enterrée dans le sol, donc il y a cette idée aussi qu’on découvre progressivement une œuvre.
Aujourd’hui, après 30 ans d’art public sur l’île de Vassivière, il est temps d’élargir cette collection, d’aller au contact des communes, ce qu’on appelle « hors les rives », en implantant des œuvres peut-être dans d’autres territoires du lac et de travailler aussi sur des œuvres d’une nature particulière, que ce soit des œuvres végétales, des œuvres sonores, ou des œuvres à protocole. "
Exposées en plein air, les œuvres du bois de sculpture nécessitent un entretien régulier assuré par l’équipe technique du Centre d’art. Malgré ces soins, après plus de trente ans d’existence certaines d’entre elles ont subi les dommages du temps et du climat. Aujourd’hui, le centre d’art a lancé un appel à mécénat pour permettre la restauration de 5 de ces œuvres.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage