Vassivière, l'évolution d'un paysage
Vivez à travers cette vidéo la transformation du paysage de Vassivière au cours des 150 dernières années, les changements dans l’exploitation des terres et la construction du barrage.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2016
# Haute-Vienne, Creuse, Lac de Vassivière
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Paysage, barrage, lac, île
# Première moitié du 20e siècle
Le paysage vallonné du pays de Vassivière, sur le plateau de Millevaches, semble immuable. Mais il a considérablement évolué depuis le 19e siècle.
Jusqu’aux années 1900, le plateau accueillait une agriculture céréalière de subsistance organisée en petites parcelles. Les moutons étaient menés en pâture sur les vastes landes et dans les tourbières. L’hiver, les hommes migraient vers les grandes villes pour être employés, notamment comme maçons.
Mais à la fin du 19e siècle, l’exode rural est massif et définitif. La disparition des troupeaux sur la lande favorise la croissance des fougères, des genêts et autres arbustes. A partir des années 1920, ces terres délaissées font l’objet d’un plan de reconversion dans l’exploitation forestière par la plantation d’épicéas et de douglas sur les hauteurs. Ce phénomène s’accélère après la 2nde guerre mondiale.
Ce paysage reboisé, lointain reflet d’une forêt que des siècles d’activité humaine avaient effacée, est encore métamorphosé dans les années 1950 par la construction du barrage hydroélectrique de Vassivière. Cet immense réservoir a noyé les terres du bassin de la Maulde, engloutissant 8 hameaux et 3 moulins. Au centre, le relief du village de Vassivière a formé une île qui a donné son nom au lac. Un pont passerelle a été construit pour relier l’île à la terre. Les aménagements réalisés pour les activités nautiques permettent le développement du tourisme aux abords du lac.
Aujourd’hui l’espace est préservé grâce aux lois montagne et littorale. Bien qu’artificiel, le lac suit les contours des terres et semble naturel. Le mariage de l’eau et de la forêt procure un sentiment de rudesse et de sérénité qui évoque les paysages du Canada, un contraste d’ombres et de lumières comme le définit le paysagiste Gilles Clément dans la charte « Boire l’eau du lac ». Ce paysage est une source d’inspiration pour les artistes qui viennent créer ici.
Jusqu’aux années 1900, le plateau accueillait une agriculture céréalière de subsistance organisée en petites parcelles. Les moutons étaient menés en pâture sur les vastes landes et dans les tourbières. L’hiver, les hommes migraient vers les grandes villes pour être employés, notamment comme maçons.
Mais à la fin du 19e siècle, l’exode rural est massif et définitif. La disparition des troupeaux sur la lande favorise la croissance des fougères, des genêts et autres arbustes. A partir des années 1920, ces terres délaissées font l’objet d’un plan de reconversion dans l’exploitation forestière par la plantation d’épicéas et de douglas sur les hauteurs. Ce phénomène s’accélère après la 2nde guerre mondiale.
Ce paysage reboisé, lointain reflet d’une forêt que des siècles d’activité humaine avaient effacée, est encore métamorphosé dans les années 1950 par la construction du barrage hydroélectrique de Vassivière. Cet immense réservoir a noyé les terres du bassin de la Maulde, engloutissant 8 hameaux et 3 moulins. Au centre, le relief du village de Vassivière a formé une île qui a donné son nom au lac. Un pont passerelle a été construit pour relier l’île à la terre. Les aménagements réalisés pour les activités nautiques permettent le développement du tourisme aux abords du lac.
Aujourd’hui l’espace est préservé grâce aux lois montagne et littorale. Bien qu’artificiel, le lac suit les contours des terres et semble naturel. Le mariage de l’eau et de la forêt procure un sentiment de rudesse et de sérénité qui évoque les paysages du Canada, un contraste d’ombres et de lumières comme le définit le paysagiste Gilles Clément dans la charte « Boire l’eau du lac ». Ce paysage est une source d’inspiration pour les artistes qui viennent créer ici.
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