L'organisation générale du château de Ségur
Le « château » de Ségur était en fait plutôt un castrum, un village fortifié, divisé en deux parties distinctes. Regardez grâce aux restitutions en images de synthèse comment s’organisaient ces espaces et leurs accès.
Vidéo
Publiée le 10 août 2017
# Corrèze, Ségur-le-Château
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château fort
# Du Moyen Age au 17e siècle
L’établissement d’un « château » à Ségur remonte à l’apparition des Vicomtes, sans doute dès le 9ème siècle, mais la majorité des constructions encore visibles date des 15e et 16e siècles.
Cet ensemble fortifié regroupait deux enclos distincts : au sud la résidence du Vicomte, composée de différents bâtiments, et au nord la basse-cour, réservée aux habitations des chevaliers vassaux chargés de défendre le site. Ce n’était donc pas à proprement parler un château mais plutôt un castrum, un village fortifié.
La partie vicomtale correspond aux ruines actuelles, surplombant le méandre, tandis que l’espace dédié aux chevaliers se situe du côté des habitations remaniées. L’enceinte extérieure était constituée par les bâtiments d’habitation et par un mur défensif qui suivait le tracé du rocher. Le chemin de ronde, dont certains fragments avec mâchicoulis subsistent côté sud, se prolongeait probablement sur toute l’enceinte.
Les deux zones closes étaient également séparées l’une de l’autre par un fossé, franchi par un pont levis. Côté vicomtal, une poterne permettait aux piétons d’entrer et de sortir sur les pentes de l’éperon sans passer par la basse-cour. Mais l’accès principal au site fortifié se faisait côté basse-cour par une porte aujourd’hui murée et enfouie sous les remblais. Passé cette première porte on longeait le mur d’enceinte par une rampe extérieure, gardée par deux tours circulaires, jusqu’à une deuxième porte percée dans la base d’une tour carrée.
Au 17e siècle, cet accès disparaît sous les remblais d’un important terrassement, réalisé pour gagner de l’espace sur les pentes de l’éperon rocheux. Un petit bastion défensif est ajouté et une nouvelle entrée est aménagée au nord. Il s’agit de la porte cochère qui constitue l’entrée actuelle du site castral. On y accède par un pont dormant en pierre, qui enjambe l’important dénivelé, et sur lequel venait reposer un pont-levis.
Cet ensemble fortifié regroupait deux enclos distincts : au sud la résidence du Vicomte, composée de différents bâtiments, et au nord la basse-cour, réservée aux habitations des chevaliers vassaux chargés de défendre le site. Ce n’était donc pas à proprement parler un château mais plutôt un castrum, un village fortifié.
La partie vicomtale correspond aux ruines actuelles, surplombant le méandre, tandis que l’espace dédié aux chevaliers se situe du côté des habitations remaniées. L’enceinte extérieure était constituée par les bâtiments d’habitation et par un mur défensif qui suivait le tracé du rocher. Le chemin de ronde, dont certains fragments avec mâchicoulis subsistent côté sud, se prolongeait probablement sur toute l’enceinte.
Les deux zones closes étaient également séparées l’une de l’autre par un fossé, franchi par un pont levis. Côté vicomtal, une poterne permettait aux piétons d’entrer et de sortir sur les pentes de l’éperon sans passer par la basse-cour. Mais l’accès principal au site fortifié se faisait côté basse-cour par une porte aujourd’hui murée et enfouie sous les remblais. Passé cette première porte on longeait le mur d’enceinte par une rampe extérieure, gardée par deux tours circulaires, jusqu’à une deuxième porte percée dans la base d’une tour carrée.
Au 17e siècle, cet accès disparaît sous les remblais d’un important terrassement, réalisé pour gagner de l’espace sur les pentes de l’éperon rocheux. Un petit bastion défensif est ajouté et une nouvelle entrée est aménagée au nord. Il s’agit de la porte cochère qui constitue l’entrée actuelle du site castral. On y accède par un pont dormant en pierre, qui enjambe l’important dénivelé, et sur lequel venait reposer un pont-levis.
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