Panorama sur le Rocher de la fileuse
Ce panorama permet d’admirer les ruines de la citadelle de Crozant et le Rocher de la Fileuse, qui surplombe la Creuse sur l’autre rive, côté Berry. Cette vidéo, illustrée par de nombreux tableaux impressionnistes, vous raconte la légende du Rocher de la fileuse. Elle évoque également le souvenir du moulin Brigand, aujourd’hui disparu.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2017
# Creuse, Crozant
# Opération d'inventaire : Communauté de communes du Pays Dunois
# Art et création, Peinture
# Du 19e au 20e siècle
Les peintres de l’Ecole de Crozant appréciaient particulièrement ce panorama spectaculaire. Il domine la Sédelle jusqu’à son point de rencontre avec la Creuse et embrasse le promontoire et les ruines de la citadelle. Face à l’éperon rocheux, la falaise qui surplombe la Creuse, sur l’autre rive, est située dans l’Indre. Elle porte le nom poétique de Rocher de la Fileuse, hérité d’une légende…
Au temps des seigneurs de Crozant, de jeunes bergères venaient faire paître leurs moutons sur les hauteurs alentour. Aux premiers beaux jours du printemps, elles s’asseyaient sur les rochers et se lançaient dans une joyeuse compétition. Se penchant au dessus du précipice, elles laissaient se dérouler leurs fuseaux jusqu’à la rivière, puis d’un coup les faisaient remonter le long du fil de lin, comme des yoyos scintillants de fines gouttelettes. Depuis le haut de la tour, le seigneur entouré de son épouse et de ses chevaliers, assistait à ce tournoi. La bergère la plus habile était acclamée par les autres jeunes filles qui la menaient en triomphe jusqu’au château où elle recevait du seigneur une couronne de fleurs, un chaste baiser sur le front et la permission de se fiancer avec le plus charmant des jeunes valets du château.
Sur la gauche, en contrebas, se trouvait le moulin Brigand qui plongeait sa roue dans la Sédelle. De nombreux artistes parmi lesquels Armand Guillaumin, l’ont immortalisé. Ils ignoraient alors que le Moulin Brigand serait englouti par la montée des eaux, suite à la construction du barrage d’Eguzon en 1926.
Au temps des seigneurs de Crozant, de jeunes bergères venaient faire paître leurs moutons sur les hauteurs alentour. Aux premiers beaux jours du printemps, elles s’asseyaient sur les rochers et se lançaient dans une joyeuse compétition. Se penchant au dessus du précipice, elles laissaient se dérouler leurs fuseaux jusqu’à la rivière, puis d’un coup les faisaient remonter le long du fil de lin, comme des yoyos scintillants de fines gouttelettes. Depuis le haut de la tour, le seigneur entouré de son épouse et de ses chevaliers, assistait à ce tournoi. La bergère la plus habile était acclamée par les autres jeunes filles qui la menaient en triomphe jusqu’au château où elle recevait du seigneur une couronne de fleurs, un chaste baiser sur le front et la permission de se fiancer avec le plus charmant des jeunes valets du château.
Sur la gauche, en contrebas, se trouvait le moulin Brigand qui plongeait sa roue dans la Sédelle. De nombreux artistes parmi lesquels Armand Guillaumin, l’ont immortalisé. Ils ignoraient alors que le Moulin Brigand serait englouti par la montée des eaux, suite à la construction du barrage d’Eguzon en 1926.
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