La forêt du plateau de Millevaches
Meymac est situé dans une zone majoritairement forestière, mais cela n’a pas toujours été le cas. L’évolution de ce paysage et les causes de ces changements vous sont expliqués dans cette première vidéo du parcours.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2018
# Corrèze, Meymac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Paysage
# Du 19e au 21e siècle
Au premier regard, le paysage boisé qui environne Meymac semble ancien et immuable. Pourtant, il était bien différent il y a seulement cent ans !
Meymac est situé sur le bord du Plateau de Millevaches, aussi appelé la « Montagne Limousine », près du Mont-Bessou, point culminant de la Corrèze à 984 m. Les paysages du plateau alternent entre tourbières, reliefs et vallons.
Il y a 10 000 ans, la forêt dominait le territoire, mais elle a reculé face aux activités agricoles à différentes époques depuis la période romaine. Au 19e siècle, les reliefs du plateau n’étaient plus que des landes de bruyère et d’ajoncs balayées par le vent, ne permettant qu’une agriculture précaire, basée sur l’élevage extensif de moutons. Seules quelques forêts anciennes de hêtres subsistaient à mi- pente.
En 1913, un garde général des eaux et forêts du nom de Marius Vazeilles élabore un vaste plan de reboisement du plateau, visant à rétablir un équilibre naturel entre prés et forêt et à procurer une source nouvelle de revenus aux paysans. Mais faute de tradition forestière locale, ce sont souvent d’anciens corréziens qui exploitent les terres à partir des années 50. Visant un maximum de rendement, ils plantent des arbres en monoculture sur de grandes étendues, contrairement aux recommandations d’alterner petits bois et prairies d’élevage bovin.
Contrairement aux forêts anciennes de feuillus encore présentes, les essences plantées sont en grande majorité des conifères à croissance rapide, comme le pin sylvestre, vite supplanté par l’épicéa et le douglas, plus adaptés aux besoins des scieries et usines de pâte à papier. La forêt des Farges, plantée dès 1895, présente aujourd’hui les plus anciens douglas du plateau. Ils figurent parmi les plus hauts arbres de France.
Plusieurs entreprises forestières se sont implantées pour exploiter cette ressource. Aujourd’hui, certaines tentent d’abandonner peu à peu la technique de la coupe rase pratiquée dans les années passées pour une gestion plus harmonieuse du vivant et du paysage.
Meymac est situé sur le bord du Plateau de Millevaches, aussi appelé la « Montagne Limousine », près du Mont-Bessou, point culminant de la Corrèze à 984 m. Les paysages du plateau alternent entre tourbières, reliefs et vallons.
Il y a 10 000 ans, la forêt dominait le territoire, mais elle a reculé face aux activités agricoles à différentes époques depuis la période romaine. Au 19e siècle, les reliefs du plateau n’étaient plus que des landes de bruyère et d’ajoncs balayées par le vent, ne permettant qu’une agriculture précaire, basée sur l’élevage extensif de moutons. Seules quelques forêts anciennes de hêtres subsistaient à mi- pente.
En 1913, un garde général des eaux et forêts du nom de Marius Vazeilles élabore un vaste plan de reboisement du plateau, visant à rétablir un équilibre naturel entre prés et forêt et à procurer une source nouvelle de revenus aux paysans. Mais faute de tradition forestière locale, ce sont souvent d’anciens corréziens qui exploitent les terres à partir des années 50. Visant un maximum de rendement, ils plantent des arbres en monoculture sur de grandes étendues, contrairement aux recommandations d’alterner petits bois et prairies d’élevage bovin.
Contrairement aux forêts anciennes de feuillus encore présentes, les essences plantées sont en grande majorité des conifères à croissance rapide, comme le pin sylvestre, vite supplanté par l’épicéa et le douglas, plus adaptés aux besoins des scieries et usines de pâte à papier. La forêt des Farges, plantée dès 1895, présente aujourd’hui les plus anciens douglas du plateau. Ils figurent parmi les plus hauts arbres de France.
Plusieurs entreprises forestières se sont implantées pour exploiter cette ressource. Aujourd’hui, certaines tentent d’abandonner peu à peu la technique de la coupe rase pratiquée dans les années passées pour une gestion plus harmonieuse du vivant et du paysage.
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