La tour elliptique du château des Cars
Cette tour est l’élément le mieux conservé du château des Cars. Cette séquence vous explique sa fonction défensive et vous montre l’organisation de ses espaces intérieurs.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2015
# Haute-Vienne, Les Cars
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château, château fort, tour d'artillerie
# 16e siècle
La tour sud-ouest, de forme elliptique, est l’élément le mieux conservé du château des Cars. Elle fait partie des aménagements défensifs réalisés par François des Cars dans la seconde moitié du 16e siècle, pendant les guerres de religion.
Elle a été bâtie par-dessus une tourelle d’artillerie carrée, construite seulement une dizaine d’années plus tôt. Une partie de cette première construction, la chambre de tir, a été conservée à l’intérieur du rez-de-chaussée et reconvertie en fours. La tour elliptique vient l’enfermer, autour d’un couloir appelé gaine de tir.
L’usage de la tour elliptique était essentiellement dédié à l’artillerie, comme en témoignent les 16 ouvertures de tir réparties aux différents étages. Ce sont des couleuvrinières, du nom d’une arme à feu portative, la couleuvrine, sorte de petit canon. Les couleuvrinières de cette tour ont la particularité de posséder une double embouchure, pour élargir l’angle de tir sans fragiliser la construction.
Le rez-de-chaussée ne communique pas avec les niveaux supérieurs de la tour qui donnaient directement sur le logis. Comme le logis est aujourd’hui détruit, un escalier extérieur en bois a été installé pour accéder à la porte du premier étage. Passé cette porte, vous accédez à une salle, éclairée par deux baies. En dessous de ces ouvertures, au niveau de l’allège, sont aménagées de petites couleuvrinières.
Un escalier en vis, aujourd’hui reconstitué en bois, vous mène au deuxième étage où vous retrouvez une pièce de conception identique à la première. L’un des murs a conservé les traces d’un enduit peint de cercles ocres.
L’escalier se poursuit vers le troisième étage où est aménagée une plateforme d’artillerie. Sa forme circulaire permettait de manœuvrer facilement les canons dans différentes directions. Le sommet de la tour était également équipé de mâchicoulis dont il reste des fragments.
Elle a été bâtie par-dessus une tourelle d’artillerie carrée, construite seulement une dizaine d’années plus tôt. Une partie de cette première construction, la chambre de tir, a été conservée à l’intérieur du rez-de-chaussée et reconvertie en fours. La tour elliptique vient l’enfermer, autour d’un couloir appelé gaine de tir.
L’usage de la tour elliptique était essentiellement dédié à l’artillerie, comme en témoignent les 16 ouvertures de tir réparties aux différents étages. Ce sont des couleuvrinières, du nom d’une arme à feu portative, la couleuvrine, sorte de petit canon. Les couleuvrinières de cette tour ont la particularité de posséder une double embouchure, pour élargir l’angle de tir sans fragiliser la construction.
Le rez-de-chaussée ne communique pas avec les niveaux supérieurs de la tour qui donnaient directement sur le logis. Comme le logis est aujourd’hui détruit, un escalier extérieur en bois a été installé pour accéder à la porte du premier étage. Passé cette porte, vous accédez à une salle, éclairée par deux baies. En dessous de ces ouvertures, au niveau de l’allège, sont aménagées de petites couleuvrinières.
Un escalier en vis, aujourd’hui reconstitué en bois, vous mène au deuxième étage où vous retrouvez une pièce de conception identique à la première. L’un des murs a conservé les traces d’un enduit peint de cercles ocres.
L’escalier se poursuit vers le troisième étage où est aménagée une plateforme d’artillerie. Sa forme circulaire permettait de manœuvrer facilement les canons dans différentes directions. Le sommet de la tour était également équipé de mâchicoulis dont il reste des fragments.
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