Les fortifications de Beaulieu-sur-Dordogne
Du 13e au 17e siècle, Beaulieu sur Dordogne, alors appelée Bellus Locus, était une cité fortifiée. Cette vidéo vous montrera l’organisation des anciennes fortifications et leurs éléments toujours visibles dans le bourg actuel.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2014
# Corrèze, Beaulieu-sur-Dordogne
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Fortification d'agglomération
# Fin du 12e siècle
Entre la fin du 12e et le début du 13e siècle, la ville se dote d'une enceinte circulaire de taille modeste : 250 mètres de diamètre pour 3 ha. Vite à l'étroit, la cité se développe hors des remparts, dans les faubourgs de la Chapelle, de la Grave et de Mirabel, où s'installent artisans, paysans et commerçants. L’enceinte était fermée par 3 ou 4 portes fortifiées, dont 2 existent encore.
La porte Sainte-Catherine a conservé ses gonds d'origine, sa hauteur d’environ 10 m et l'épaisseur de son mur (2 mètres) qui rappellent les dimensions du rempart. La porte de la Chapelle, située au Nord Ouest a conservé l'emplacement de sa herse. La porte principale, située au sud, a disparu. Elle était protégée par une fortification avancée appelée barbacane.
L’enceinte était également protégée par des tours de défense. Sur la tour Paly, aujourd’hui transformée en habitation, une ouverture murée indique l’emplacement de l’ancien chemin de ronde qui traversait le bâtiment. Quelques fragments du chemin de ronde subsistent aussi dans des maisons particulières. Un fossé en eau et une contre escarpe complétaient le système de défense en avant du rempart.
Progressivement, à partir de la fin du 17e siècle, le consulat, ancêtre du conseil municipal, décide de vendre les parcelles occupées par le rempart aux habitants qui vont utiliser les pierres et le terrain pour agrandir leurs habitations et construire des maisons bourgeoises. La contre escarpe arasée devient une promenade, puis un boulevard. Le fossé est comblé et transformé en jardins d'agréments.
Au 19e siècle, ces derniers sont plantés d'une végétation exotique rapidement acclimatée : magnolias, palmiers et bananiers. D'où le surnom actuel de Beaulieu : La Riviera Limousine.
La porte Sainte-Catherine a conservé ses gonds d'origine, sa hauteur d’environ 10 m et l'épaisseur de son mur (2 mètres) qui rappellent les dimensions du rempart. La porte de la Chapelle, située au Nord Ouest a conservé l'emplacement de sa herse. La porte principale, située au sud, a disparu. Elle était protégée par une fortification avancée appelée barbacane.
L’enceinte était également protégée par des tours de défense. Sur la tour Paly, aujourd’hui transformée en habitation, une ouverture murée indique l’emplacement de l’ancien chemin de ronde qui traversait le bâtiment. Quelques fragments du chemin de ronde subsistent aussi dans des maisons particulières. Un fossé en eau et une contre escarpe complétaient le système de défense en avant du rempart.
Progressivement, à partir de la fin du 17e siècle, le consulat, ancêtre du conseil municipal, décide de vendre les parcelles occupées par le rempart aux habitants qui vont utiliser les pierres et le terrain pour agrandir leurs habitations et construire des maisons bourgeoises. La contre escarpe arasée devient une promenade, puis un boulevard. Le fossé est comblé et transformé en jardins d'agréments.
Au 19e siècle, ces derniers sont plantés d'une végétation exotique rapidement acclimatée : magnolias, palmiers et bananiers. D'où le surnom actuel de Beaulieu : La Riviera Limousine.
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