La construction de Meymac
Découvrez à travers cette vidéo comment la ville de Meymac s’est développée à l’époque médiévale autour de l’abbaye, puis au-delà de l’enceinte dans le quartier de l’ancien château des Vicomtes et les faubourgs.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2018
# Corrèze, Meymac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Agglomération fortifiée
# Du 11e au 20e siècle
Meymac s’est développée à partir du 11e siècle autour d’un monastère bénédictin devenu abbaye au 12e siècle. Ce premier bourg médiéval a formé la partie basse de la ville, qui a conservé jusqu’à nos jours un habitat très dense.
Il était protégé par une enceinte fortifiée, dont subsistent quelques vestiges, et gardée par 4 portes dont au moins deux étaient flanquées d’une tour. La Luzège, détournée pour former un large canal constituait une deuxième protection à l’extérieur de ces murs. Outre leurs fonctions défensives, les fortifications permettaient entre autres d’établir un cordon sanitaire. Ainsi, en 1458, des gardes ont été postés aux portes de la ville pour en interdire l’accès aux voyageurs en provenance des régions contaminées par la peste.
La ville basse présente encore de beaux éléments d’architecture de la fin du Moyen Age. Cette maison comporte une partie en pan de bois. Ce type d’appendices était construit en surplomb avec des matériaux légers (bois et torchis) pour agrandir les maisons dans les zones où l’on manquait de place. Ici, l’agrandissement de la maison occupe toute la largeur de la rue et forme un passage couvert. Cette structure porte le nom de pontet. Cette autre maison a conservé un cordon d’appui et le piédroit d’une fenêtre géminée, tandis que sa voisine possède un tympan à accolade au-dessus de sa porte.
Au-delà des remparts, un faubourg s’est développé pour former la ville haute autour du château des Vicomtes de Ventadour, situé à l’emplacement de l’actuel hôtel de ville. L’une des maisons de ce quartier a conservé une bretèche, élément défensif construit en surplomb.
De nouveaux quartiers d’artisans sont apparus au 17e siècle. La ville s’est ensuite développée à partir des principales voies de communication à la fin du 19e et tout au long du 20e siècle.
Il était protégé par une enceinte fortifiée, dont subsistent quelques vestiges, et gardée par 4 portes dont au moins deux étaient flanquées d’une tour. La Luzège, détournée pour former un large canal constituait une deuxième protection à l’extérieur de ces murs. Outre leurs fonctions défensives, les fortifications permettaient entre autres d’établir un cordon sanitaire. Ainsi, en 1458, des gardes ont été postés aux portes de la ville pour en interdire l’accès aux voyageurs en provenance des régions contaminées par la peste.
La ville basse présente encore de beaux éléments d’architecture de la fin du Moyen Age. Cette maison comporte une partie en pan de bois. Ce type d’appendices était construit en surplomb avec des matériaux légers (bois et torchis) pour agrandir les maisons dans les zones où l’on manquait de place. Ici, l’agrandissement de la maison occupe toute la largeur de la rue et forme un passage couvert. Cette structure porte le nom de pontet. Cette autre maison a conservé un cordon d’appui et le piédroit d’une fenêtre géminée, tandis que sa voisine possède un tympan à accolade au-dessus de sa porte.
Au-delà des remparts, un faubourg s’est développé pour former la ville haute autour du château des Vicomtes de Ventadour, situé à l’emplacement de l’actuel hôtel de ville. L’une des maisons de ce quartier a conservé une bretèche, élément défensif construit en surplomb.
De nouveaux quartiers d’artisans sont apparus au 17e siècle. La ville s’est ensuite développée à partir des principales voies de communication à la fin du 19e et tout au long du 20e siècle.