Au 7 rue Joussen, une maison des 13^e et 14^e siècles, remaniée au 15^e siècle, appartient au même type mixte. Elle présente à l’étage trois fenêtres en arc brisé à remplage avec colonnettes engagées, lancettes trilobées et roses.

Les vestiges les plus anciens de demeures urbaines sont visibles sur une habitation de la rue Victor-Hugo dite « hôtel Saint-Pierre ».

Datable de la seconde moitié du 12^e siècle, cette maison, entièrement bâtie en pierre de taille, est de type mixte selon un modèle fréquemment utilisé à la période romane.

Le rez-de-chaussée, percé d’arcades aujourd’hui remaniées, était réservé à des fonctions commerciales, tandis que les étages regroupaient les espaces résidentiels éclairés ici par des claires-voies romanes. A noter également la souche circulaire de la cheminée romane.

Le mur d’enceinte était flanqué de plusieurs tours cylindriques ; la base de l’une d’entre elles est encore visible à l’extrémité orientale du bourg.

L’ensemble de l’espace intra-muros est parsemé d’éléments architecturaux datant des 13^e et 14^e siècles.

C’est également à cette époque que le faubourg des Barris se développe au nord de la ville.

Le paysage urbain est largement marqué par la Renaissance : de nombreuses croisées s’ouvrent sur les façades médiévales, lorsqu’elles ne sont pas entièrement reconstruites.

Le bourg de Brantôme, dont la première mention remonte à 1271, s’est formé face à l’abbaye bénédictine, sur la rive gauche de la Dronne.

Sa physionomie actuelle a peu évolué depuis la fin du 18^e siècle, ses accès et le tracé de ses rues restant inchangés.

L’accès à la ville fortifiée était commandé par deux portes aujourd’hui détruites.

Un gué franchissait la Dronne devant la porte des Réformés qui défendait l’entrée nord de l’abbaye et menait à l’impasse Coligny, ruelle coudée débouchant sur l’actuelle rue Victor-Hugo.