Les jardins monastiques de Bénévent l'Abbaye
Cette interview nous fait rencontrer Marc Bricard, qui a réalisé en contrebas de l’abbatiale de Bénévent des jardins en terrasse, évocation des jardins monastique médiévaux. Il nous parle notamment des vertus médicinales des plantes et de leur pouvoir colorant.
Vidéo
Publiée le 10 mars 2016
# Creuse, Bénévent-l'Abbaye
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Jardins
# Du Moyen-Age au 21e siècle
Pour évoquer les jardins de l’abbaye de Bénévent, Marc Bricard, de l’association Plantes et couleurs, a aménagé des plantations sur 3 terrasses, en contrebas de l’église. Pour se rapprocher de l’horticulture médiévale notamment pour le choix des plantes médicinales de la première terrasse, il s’est inspiré de la liste des 88 végétaux mentionnés dans le Capitulaire de Villis, un ensemble de règles édictées par Charlemagne en 795 pour administrer ses domaines.
Marc Bricard : « On va retrouver six petits carrés avec les indications qui étaient les plantes pour les maux des femmes, les plantes pour les fièvres, refroidissements, etc, avec les plantes utilisées à l’époque, c'est-à-dire principalement des plantes sauvages et sans l’apport des plantes qu’on a eues depuis. Donc à l’époque on utilisait les plantes courantes qu’on va rencontrer dans les prés, les bois et les chemins, c'est-à-dire l’exemple de la bétoine qui était une panacée, la reine des prés qui servait déjà pour les mêmes usages. Avec souvent des usages aussi très différents puisqu’ils n’avaient pas les mêmes connaissances à l’époque, ils n’avaient pas non plus les mêmes soucis. On va trouver par exemple beaucoup de plantes qui étaient liées aux problèmes intestinaux, parce qu’ils avaient des vers, ils avaient des problèmes comme ça que nous on n’a plus. Mais on ne serait pas capables maintenant de supporter de telles méthodes de soin. Pour les plantes médicinales on va voir comment on peut faire des baumes, des sirops, des teintures, des fleurs de bach, sans oublier les tisanes qui sont évidemment la base de l’usage des plantes.
La deuxième terrasse c’est les plantes à couleurs, c'est-à-dire les plantes utilisées en teinture, les plantes utilisées pour faire des encres végétales, pour faire des couleurs pour les cosmétiques ou les colorants alimentaires.
Sur la troisième terrasse, on va faire une petite collection de céréales anciennes traditionnelles, ce qu’on appelle les céréales population, de manière à présenter les grandes céréales du monde si on peut. On peut faire un petit peu de riz ici par exemple, les différents blés, du seigle, du sorgo, de manière à ce qu’on puisse comprendre un petit peu de quoi on dépend du point de vue alimentaire. »
Marc Bricard : « On va retrouver six petits carrés avec les indications qui étaient les plantes pour les maux des femmes, les plantes pour les fièvres, refroidissements, etc, avec les plantes utilisées à l’époque, c'est-à-dire principalement des plantes sauvages et sans l’apport des plantes qu’on a eues depuis. Donc à l’époque on utilisait les plantes courantes qu’on va rencontrer dans les prés, les bois et les chemins, c'est-à-dire l’exemple de la bétoine qui était une panacée, la reine des prés qui servait déjà pour les mêmes usages. Avec souvent des usages aussi très différents puisqu’ils n’avaient pas les mêmes connaissances à l’époque, ils n’avaient pas non plus les mêmes soucis. On va trouver par exemple beaucoup de plantes qui étaient liées aux problèmes intestinaux, parce qu’ils avaient des vers, ils avaient des problèmes comme ça que nous on n’a plus. Mais on ne serait pas capables maintenant de supporter de telles méthodes de soin. Pour les plantes médicinales on va voir comment on peut faire des baumes, des sirops, des teintures, des fleurs de bach, sans oublier les tisanes qui sont évidemment la base de l’usage des plantes.
La deuxième terrasse c’est les plantes à couleurs, c'est-à-dire les plantes utilisées en teinture, les plantes utilisées pour faire des encres végétales, pour faire des couleurs pour les cosmétiques ou les colorants alimentaires.
Sur la troisième terrasse, on va faire une petite collection de céréales anciennes traditionnelles, ce qu’on appelle les céréales population, de manière à présenter les grandes céréales du monde si on peut. On peut faire un petit peu de riz ici par exemple, les différents blés, du seigle, du sorgo, de manière à ce qu’on puisse comprendre un petit peu de quoi on dépend du point de vue alimentaire. »
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