Visite virtuelle des thermes antiques disparus d'Evaux les Bains
Etes-vous prêts à faire un voyage dans le temps ? Cette vidéo vous propose, grâce à des restitutions en images de synthèse, une visite complète des thermes antiques d’Evaux-les-Bains, tels que les descriptifs et relevés de fouilles nous permettent de les imaginer.
Vidéo
Publiée le 15 juillet 2021
# Creuse, Evaux-les-Bains
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Site archéologique, établissement thermal
# Du 1er siècle au 4e siècle
A partir des descriptions archéologiques du 19e siècle et des recherches du Dr Janicaud début 20e, tentons une restitution partielle des thermes antiques d’Evaux…
Venant de la grande galerie, on pénétrait dans une cour intérieure au fond de laquelle une façade monumentale devait accueillir le visiteur. La porte principale menait à un bassin rond, le caldarium, entièrement pavé de marbre blanc. Au centre, trois sources d’eau très chaudes jaillissaient autour d’une colonne en marbre noir surmontée d’un chapiteau et d’une petite statue. Cette salle, la plus luxueuse des thermes, devait être couverte par une coupole ornée de mosaïques de pierres et matériaux précieux de différentes couleurs dont des fragments ont été trouvés.
En face, des escaliers menaient vers un bassin rectangulaire en marbre blanc rempli d’eaux tièdes, le tepidarium. Deux autres bassins rectangulaires s’organisaient en symétrie sur la gauche et la droite de la rotonde. Celui de droite, l’un des mieux conservés à l’époque des fouilles, était un frigidarium, destiné aux eaux froides. Il était dallé de calcaire blanc, avec des placards et une alcôve à banquette aménagés dans les murs. Il communiquait avec le plus vaste bassin, une piscine d’eau tiède, le natatio. Une large plateforme, probablement destinée aux massages, menait à la salle de douches, où les curistes recevaient des aspersions par des robinets en bronze à figure humaine placés en hauteur.
L’aile droite du bâtiment contenait des cabines individuelles de bains et des espaces servant de vestiaires, ainsi qu’un petit bassin froid. L’aile sud abritait trois étuves semi-circulaires, alimentées en vapeur par les sources les plus chaudes. Deux autres bassins ont été identifiés dans l’aile gauche, qui se prolongeait probablement en symétrie de l’aile droite.
Grâce à la chaleur naturelle des eaux, ces thermes n’avaient pas besoin de système de chauffage.
Venant de la grande galerie, on pénétrait dans une cour intérieure au fond de laquelle une façade monumentale devait accueillir le visiteur. La porte principale menait à un bassin rond, le caldarium, entièrement pavé de marbre blanc. Au centre, trois sources d’eau très chaudes jaillissaient autour d’une colonne en marbre noir surmontée d’un chapiteau et d’une petite statue. Cette salle, la plus luxueuse des thermes, devait être couverte par une coupole ornée de mosaïques de pierres et matériaux précieux de différentes couleurs dont des fragments ont été trouvés.
En face, des escaliers menaient vers un bassin rectangulaire en marbre blanc rempli d’eaux tièdes, le tepidarium. Deux autres bassins rectangulaires s’organisaient en symétrie sur la gauche et la droite de la rotonde. Celui de droite, l’un des mieux conservés à l’époque des fouilles, était un frigidarium, destiné aux eaux froides. Il était dallé de calcaire blanc, avec des placards et une alcôve à banquette aménagés dans les murs. Il communiquait avec le plus vaste bassin, une piscine d’eau tiède, le natatio. Une large plateforme, probablement destinée aux massages, menait à la salle de douches, où les curistes recevaient des aspersions par des robinets en bronze à figure humaine placés en hauteur.
L’aile droite du bâtiment contenait des cabines individuelles de bains et des espaces servant de vestiaires, ainsi qu’un petit bassin froid. L’aile sud abritait trois étuves semi-circulaires, alimentées en vapeur par les sources les plus chaudes. Deux autres bassins ont été identifiés dans l’aile gauche, qui se prolongeait probablement en symétrie de l’aile droite.
Grâce à la chaleur naturelle des eaux, ces thermes n’avaient pas besoin de système de chauffage.