Sport et industrie, quel patrimoine ? À travers quelques exemples néo-aquitains
Même si les deux phénomènes sont évidemment indépendants, le développement du sport en France est contemporain de celui de l’industrie. En effet, dans le dernier quart du 19e siècle, le sport, jusque-là réservé à une élite riche, est promu par les institutions telles que l’école ou l’armée. Loisir garant d’une bonne santé ainsi que vecteur d’un patriotisme républicain, il gagne alors, par étapes, toutes les strates de la société. Dans la même période, la France connaît un très fort développement industriel qui transforme profondément la société.
Si les deux notions, - travail et loisir, production mécanisée et exploit physique - paraissent antinomiques, en cette année olympique, il était tentant de croiser les deux champs afin de mesurer quel patrimoine commun leur siècle et demi d’existence a pu générer.
Carnet du patrimoine
Publié le 20 juin 2024
# Départements : Charente ; Charente-Maritime ; Corrèze ; Creuse ; Deux-Sèvres ; Gironde ; Haute-Vienne ; Lot-et-Garonne ; Vienne
# Communes : Aubusson ; Bordeaux ; Châtellerault ; Cherves-Richemont ; Cognac ; Fumel ; Niort ; Isle-sur-Vienne ; Les Cars ; Oradour-sur-Glane ; Saint-Brice ; Saint-Junien ; Royan ; Ruelle-sur-Touvre ; Saintes ; Tulle ; Verdon-sur-Mer ;
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine sportif ; patrimoine industriel
# 19e siècle ; 20e siècle
Introduction
Ce texte a été préparé à partir des dossiers des opérations d’inventaire portant sur le patrimoine industriel en Nouvelle-Aquitaine. Menées par le Service patrimoine et inventaire, ces opérations ont couvert une très large portion du territoire régional ; elles sont achevées dans cinq départements, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Charente-Maritime, la Charente et la Gironde. Dans trois autres, la Haute-Vienne, la Creuse et la Dordogne, l’étude est très avancée. Au total, plus de deux mille cinq cents dossiers ont été réalisés. Bien entendu, ces enquêtes de terrain ne tendaient pas à prendre en compte systématiquement la dimension « sportive » des sites industriels ou de leurs productions. Mais à travers cette très riche moisson, il est possible de proposer quelques exemples de ce que peuvent être les traces patrimoniales ou mémorielles des activités sportives liées au monde de l’industrie.
A l’échelle nationale, les études historiques sur le sport dans le monde industriel sont nombreuses ; parmi celles accessibles en ligne, on peut citer notamment Karen Bretin-Maffiuletti : Les loisirs sportifs en milieu de grande industrie : sport, patronat et organisations ouvrières au Creusot et à Montceau-les-Mines (1879-1939) ; Bertrand Blanchard : Jeunesse ouvrière et pouvoirs industriels (openedition.org) et Jean-Paul Callède : Le sport et l’entreprise en France. Sociologie historique des modèles d’organisation et des rapports de force en présence (openedition.org). Le phénomène est donc bien connu, dans sa chronologie comme dans ses modalités. A partir de la fin du 19e siècle, la pratique sportive dans les entreprises se structure schématiquement à travers deux options. D’une part, les initiatives patronales, soucieuses d’enrichir les œuvres sociales par l’ouverture du sport pour les salariés, auxquelles répondent des initiatives de salariés, qu’elles soient associatives ou syndicales. Celles-ci visent à l’émancipation par le sport et à l’affirmation de classe. Par la suite, l’Etat s’implique dans le processus à partir du Front populaire puis du régime de Vichy. Le premier encourage les initiatives ouvrières, l’autre les actions patronales, avant qu’à la Libération, la création des comités d’entreprises conjugue les deux modes d’actions. Enfin, dans les années 1980, la désindustrialisation amène le sport usinier à se fondre dans le monde associatif.
Pour autant, les traces matérielles, infrastructures ou objets, ou mémorielles du sport usinier sont délicates à saisir. En effet, la pratique sportive en milieu industriel se fait évidemment avec le même équipement, selon les mêmes règles, et sur le même type de terrain que le sport professionnel ou amateur. De même, les clubs, même soutenus par des entreprises différentes, ou opposés syndicalement, se partagent souvent le même plan d’eau, le même stade, les mêmes vestiaires.
S’il est fréquemment possible d’identifier les acteurs, patrons, ingénieurs, ouvriers… il est plus difficile de qualifier leurs actions : des cheminots qui jouent au football ou des pêcheurs qui participent à une régate le font-ils en tant qu’ouvriers des chemins de fer, comme marin-pêcheur ou pour leur plaisir propre ? L’un, l’autre, les deux, sans doute. De même, à quel titre les industriels Henry Broussaud aux Cars, André Desselas à Saint-Junien, Charles Boinot à Niort ou James Hennessy à Cognac, interviennent-ils dans la vie sportive locale ? Est-ce comme patrons désirant fédérer leurs personnels, comme industriels voulant faire valoir leur entreprise, comme notables soucieux des équipements de leur commune, ou tout simplement, comme sportifs ?
Les prémices du sport dans le monde du travail
Dans la première moitié du 19e siècle, le sport n’est pas absent du monde du travail : les défis d’adresse ou de force entre ouvriers au sein des ateliers ne sont pas rares. Dans L’Assommoir, Zola y fait référence à travers le défi lancé par Goujet, dit Gueule-d’Or, à Bec-Salé, dit Boit-sans-soif : forger un boulon de 40 mm en un minimum de coup de masse [1]. Dans les forges et les chantiers navals, les tours de force tels que le soulevé d’enclume ou d’essieu sont fréquents. Selon Christophe Lamoureux, cité par Jean-Paul Callède, la mémoire ouvrière des chantiers navals y faisait encore référence dans les années 1980.
Dans le même esprit de défi de métiers, mais déjà plus codifiées, les régates de pêcheurs côtiers et de pilotes se développent à partir du milieu du 19e siècle. Les pilotes y sont de redoutables compétiteurs : leur métier consiste à aller au-devant des navires marchands qui désirent gagner les ports de la côte et de l’estuaire de la Gironde ; à cette fin, ils disposent de voiliers très rapides et capables de naviguer par tout temps. Le cotre pilote Minahouet II, construit en 1912 par les chantiers navals Foncillon de Royan (Charente-Maritime), et désormais basé en Bretagne, en est un exemple. La nouvelle station balnéaire du Verdon-sur-Mer (Gironde) propose ainsi, en 1912, des régates comportant trois catégories de navires de travail : canots à la voile, filadières de pêche et cotres de pilotes.
Mais ces régates, d’abord réservées au milieu professionnel, s’ouvrent également à la plaisance. Elles voient donc se côtoyer des bateaux de travail, chalutiers ou coquilliers, les cotres des pilotes, mais aussi des yachts de plaisance appartenant parfois à de riches industriels.
Des sports pour les élites
Ces cas de sports ouvriers sont en effet une exception : jusqu’au Second Empire, le sport est encore une pratique majoritairement réservée aux classes aisées. S’il aborde le monde industriel, c’est par le biais des cadres, patrons ou ingénieurs. Les premiers clubs sportifs de Cognac (Charente) en témoignent : en ces temps d’anglomanie, la pratique de l’aviron est importée d’Angleterre, et les entreprises Martell et Hennessy ont chacune leur club nautique, le Rowing-club et le Yacht-club, fondés respectivement en 1864 et 1877. Les deux clubs sont installés sur les rives opposées de la Charente. Ils s’affrontent en régate sur la rivière.
Cette rivalité ostentatoire s’accompagne d’une entente courtoise : la pratique sportive des notables est ainsi une occasion de sociabilité. Ainsi, parmi les membres fondateurs du cercle de l’Epée de Cognac, créé en 1912, on compte Paul Firino-Martell et James Hennessy. Cette entente entre grands négociants se traduit aussi à travers les présidences alternées des différents clubs. Elle facilite également les arrangements financiers et fonciers qui permettent, par exemple, l’installation du centre hippique à Cherves-Richemont (Charente) et, plus tard, d’un golf à Saint-Brice (Charente).
Le sport est également très vite appréhendé par les négociants comme une source de rayonnement pour la ville, indissociable de son produit éponyme : au début du 20e siècle, les notables de la ville s’unissent sous la présidence d'honneur de James Hennessy pour aménager le terrain de sport de La Plante entre la route de Segonzac et la voie ferrée. Cette politique de rayonnement s’exprime aussi par une politique active de recrutement de sportifs confirmés. L’exemple le plus emblématique en est l’athlète et rugbyman Jean-Guy Gautier, triple recordman de France (100 m, 400 m et saut en longueur) et médaillé olympique en 1900. Né à Jarnac, il pratique le rugby à Paris et Bordeaux, avant de rejoindre le club de Cognac vers 1905. Parallèlement, il devient agent de courtage en vin et spiritueux de la maison familiale Gautier. Une fois raccrochés les crampons, il deviendra président de l’Union sportive de Cognac.
Un ruissellement vers la boutique et l’atelier
A la fin du 19e siècle, la pratique sportive essaime dans les entreprises et les milieux du travail. Elle se développe d’abord dans le monde des employés des services, du commerce et de la boutique, bien étudié à Bordeaux (Gironde) par George Dupeux [2]. A la veille de la Première Guerre mondiale, la ville compte 82 sociétés sportives. La pénibilité du travail d’usine et la longueur des journées de travail rendent les ouvriers beaucoup moins réceptifs à l’attrait de l’activité sportive. Les syndicats ne s’intéressent d’ailleurs pas au sport comme outil d’émancipation des travailleurs avant 1908 [3].
Le personnel hautement qualifié des compagnies de chemin de fer ou des manufactures nationales est parmi le premier à créer ses propres structures sportives. Jean-Paul Callède cite l’exemple du « sport cheminot » : à Bordeaux, l’Association sportive Paris-Orléans-Midi est fondée dès 1907 au sein de la Compagnie des Chemins de fer Paris-Orléans et de celle du Midi réunies. Deux ans plus tard, à Ruelle-sur-Touvre (Charente), le personnel de la fonderie nationale de Ruelle se dote d’une association sportive, le Sport Vélocipédique et Athlétique Ruellois.
A Saint-Junien (Haute-Vienne), seconde ville industrielle du département, si l’évolution est sensiblement différente, c’est aussi à un groupe d’ouvriers très qualifiés que l’on doit l’implantation du rugby au tout début du 20e siècle [4]. En effet, les gantiers saint-juniauds se perçoivent comme une élite ouvrière, mi-artisans mi-artistes. De plus, travaillant à la tâche, ils sont plus maîtres de leur emploi du temps que les ouvriers des papeteries et des mégisseries. Si les deux clubs locaux ne leur sont pas exclusivement réservés, les jeunes gantiers sont donc nombreux dans leurs effectifs respectifs.
Les œuvres patronales, le sport pour les ouvriers
Les initiatives patronales relèvent d’un philanthropisme, sur le modèle du « patronage social » ou paternaliste. Comme la protection sanitaire et sociale, la santé ou l’éducation, la pratique sportive s’accompagne d’un certain contrôle, subtil mais omniprésent, exercé sur les salariés et leur famille. En proposant de saines activités récréatives qui favorisent la stabilisation de la main-d’œuvre par un sentiment d’appartenance à l’entreprise, les patrons servent aussi leurs propres intérêts, économique, moral et social.
A Niort (Deux-Sèvres), la chamoiserie Boinot mène une politique sociale active au profit de ses employés : société de secours mutuels, primes, jardins ouvriers. En 1925, Charles Boinot fonde le club de football "les Chamois Niortais". Les Chamois jouent au stade de Genève, près de la Sèvre, non loin de la chamoiserie et de l’église Saint-Etienne. Cognac compte, dans la première moitié du 20e siècle, une quarantaine d’associations sportives, du tennis au rugby en passant par le football, la vélocipédie, l'escrime, le basket, le judo ou la gymnastique. Tous les clubs de la ville ont été créés et soutenus par les grandes maisons de négoce.
A Saint-Junien, si, comme on l’a vu, les industriels ne sont pas à l’origine des clubs sportifs, pour autant, ils n’hésitent pas à les investir, les rivalités industrielles locales se calquent dans le sport. Les deux plus importants mégissiers de la ville, Dumas & Raymond et Desselas, prennent la tête des deux clubs de la ville. Pol Desselas, capitaine de l’équipe de rugby de l’Union sportive de Saint-Junien en 1919, en devient le président en 1924. Il utilise l’entreprise familiale pour recruter des joueurs de renom.
Dans les années 1940, les grandes entreprises, notamment métallurgiques, comme Pont-à-Mousson, de Wendel et le Creusot, sont encouragées par l’Etat à développer cette politique d’œuvres sociales patronales liée au sport. C’est ainsi qu’en mars 1942, au sein de la Société Métallurgique du Périgord, est inauguré à Fumel (Lot-et-Garonne), le parc des sport Henri-Cavallier, du nom de l’oncle du directeur de l’usine métallurgique Pont-à-Mousson. L’entreprise, qui emploie alors près de 3000 ouvriers, réalise un complexe sportif spectaculaire tant par ses équipements que par leur traitement architectural. Il regroupe ainsi un stade de rugby et un fronton de pelote basque, des terrains de tennis, une piscine équipée d’un plongeoir à trois niveaux et un gymnase. Rappel ostentatoire de la hiérarchie de l’entreprise, la tribune est dotée d’une salle de réunion des directeurs avec vue sur la piscine. [5]
Les syndicats et le sport, le sport par les ouvriers
En opposition au sport « bourgeois » des notables aussi bien qu’à la politique paternaliste des industriels, le militantisme ouvrier et l’engagement syndical mettent en place un autre modèle organisé de développement d’un sport pour tous. Ainsi, le journal L'Humanité du 18 décembre 1908 annonce la création officielle de la Fédération sportive athlétique socialiste, qui affirme l’investissement syndical dans la pratique sportive.
Ainsi, à Châtellerault (Vienne) une douzaine d’ouvriers de la Manufacture d’armes crée en 1914 le Club athlétique socialiste châtelleraudais. Ils jouent dans un champ aux Eaux-Bues, à l’est de la ville, avant de racheter, en 1919, le stade de Luna Park.
A Saint-Junien, le maire Joseph Lasvergnas, ancien ouvrier gantier, fonde en 1933 une équipe de rugby liée à la coopérative ouvrière, l'Union sportive ouvrière, rivale de l'Union sportive de Saint-Junien. Il étend ainsi au domaine sportif l'affrontement politique et social entre ouvriers et industriels [7].
Au niveau national, la fédération sportive et gymnique du travail fondée en 1934, regroupe 515 clubs travaillistes qui rassemblent 18 000 membres. Après l’avènement du Front Populaire et la création du secrétariat d’État aux Sports et aux Loisirs de Léo Lagrange, la Fédération va faciliter la diffusion des sports dans le monde du travail, au cœur de l’entreprise et dans les banlieues ouvrières. L’implantation de la FSGT est particulièrement importante dans les communes industrielles de la Vienne, en aval de Limoges, la « ville rouge » où a été fondée la CGT en 1895 [8].
Les Trente Glorieuses, ou le temps des comités d’entreprises
Le fait le plus marquant de l’Après-Guerre pour le développement du sport dans l’entreprise est la création des Comités d’entreprise, par ordonnance du 22 février 1945. Comme l’écrit Jean-Paul Callède, « désormais, dans les grandes entreprises, en particulier les entreprises publiques ou nationalisées, le sport échappe aux mains du patronat. C’est un sport dans l’entreprise animé par les salariés, pour eux-mêmes et leurs familles ». Les centres aérés des comités d’entreprises favorisent ainsi une activité sportive de loisirs pour les jeunes : tel le centre aéré de l’usine de matériel ferroviaire de Saintes (Charente-Maritime).
Par ailleurs, les initiatives locales en faveur du sport, patronales comme ouvrières, se poursuivent après la Libération. On peut ainsi en signaler un certain nombre sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. Dans les années 1950, Henri Broussaud, patron de l’usine textile des Cars (Haute-Vienne), finance l’aménagement du stade municipal situé en face de son usine.
A Châtellerault, le stade de la Montée Rouge, inauguré le 11 mai 1947, a été réalisé par les ouvriers de la Manufacture d’armes, les manuchards, sur leurs heures perdues. Propriété de la Manufacture d’armes, il est mis à la disposition du Stade Olympique de Châtellerault par le directeur de la Manu à partir de septembre 1959.
Par ailleurs, la ville de Tulle (Corrèze), déjà pourvue de plusieurs clubs sportifs depuis l’Entre-deux-guerres, voit apparaitre en 1948 l’Union sportive tulliste, créée au sein de la Manufacture d’armes, et l’Electric club de Tulle fondé par le directeur local de la toute nouvelle Electricité de France.
Enfin, à Ruelle-sur-Touvre, dès la Libération, les apprentis de la fonderie créent leur propre club, l’USAF, qui rejoint trois ans plus tard le Sport Vélocipédique et Athlétique Ruellois.
Avec la désindustrialisation entrainée par les crises économiques des années 1970 et 1980, puis l’affaiblissement des comités d’entreprises, le sport usinier perd de sa particularité et se fond dans le monde sportif associatif et le sport professionnel, tandis que la gestion des clubs et des équipements incombent désormais aux communes. A Cognac, à partir du milieu des années 1980, le désengagement des grandes maisons de spiritueux conduit la municipalité à supporter financièrement les clubs et à assurer l’entretien du parc d’équipement. Il en est de même à Châtellerault, où la Ville est amenée à racheter le stade de la Montée Rouge vers 1985. Enfin, à Ruelle-sur-Touvre, après le changement de statut de la Direction de la construction navale en 2003, l’entreprise se sépare du club de sport.
Conclusion
Aujourd’hui, les traces de ce siècle de conjonction entre sport et industrie perdurent, parfois spectaculaires comme à Fumel, parfois plus modestes, souvent mal identifiées ou méconnues. Deux constats s’imposent : l’un est la richesse remarquable, et ici inattendue, de la documentation réunie par l’inventaire du patrimoine, qui permet d’éclairer un thème, le sport usinier, que l’approche patrimoniale initiale n’avait pas pour ambition prioritaire. L’autre est que des études spécifiques associant approche historique, recherche de terrain et enquête orale permettraient de mettre en valeur dans ses dimensions matérielles comme immatérielles ce patrimoine riche et présent sur l’ensemble du territoire régional, que l’année olympique nous invite à découvrir.
Texte : Jérôme Decoux, à partir de la documentation réunie par Pascale Moisdon, Christine Sarrazin, Claire Steimer et Christophe Rambert.
Remerciements à Paul Colmar et Frank Bernard pour les informations qu’ils ont bien voulu nous apporter.
Notes
[1] Emile Zola, l’Assommoir, Charpentier, Paris, édition de 1879, pages 211-217.
[2] DUPEUX Georges, Bordeaux au XIXe siècle, , tome 6 de l’Histoire de Bordeaux, sous la direction de Louis Desgraves 1969, pages 444-451.
[3] Sur la pénibilité du travail, voir : Joseph Ponthus, A la ligne. Feuillets d’usine. La table ronde, 2019.
[4] Amicale des anciens du rugby de Saint-Junien, Saint-Junien 1904-2004 : 100 ans de passion ovale entre Vienne et Glane, Saint-Junien, 2004, 464 pages.
[5] JOINEAU Vincent, La main de feu, Fumel et son bassin industriel, éditions confluences, 256 pages, 2017
[6] "La France au travail : l'exemple de la FALA à Aubusson", note établie en juin 1942 / AD Creuse, 6 W 114, Industries - recensement des entreprises industrielles et commerciales, 1940-1958.
[7] L’Abeille de Saint-Junien, 11 novembre 1933, 1ère page, 3e colonne.
[8] MERRIMAN John, Limoges, la ville rouge : portrait d'une ville révolutionnaire, Paris, Belin, 1990, 494 pages.