Les maisons de marchands de vin de Meymac
Découvrez le patrimoine bâti qu’a généré à la fin du 19e et au début du 20e siècle l’essor économique des marchands de vin de Meymac, qui se sont enrichis en suivant l’exemple de Jean Gaye-Bordas.
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Publiée le 10 juillet 2018
# Corrèze, Meymac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Maisons, Commerce de vin
# 20e siècle
Le négoce de vin de Bordeaux à destination de la Belgique et du Nord de la France se développe massivement en Haute-Corrèze entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. Il favorise le développement économique de cette bourgade rurale et permet l’installation d’un hôtel, deux banques, trois distilleries mais aussi une imprimerie d’étiquettes et une fabrique de bouchons. Le vin était en effet livré en fût au client qui devait le mettre en bouteille lui-même. Bouchons et étiquettes estampillés au nom du négociant étaient souvent offerts par ce dernier et expédiés à part. En 1914 Meymac compte environ 300 de ces marchands de vin. C’est en leur honneur qu’a été érigée en 1907 la fontaine aux lions. Beaucoup achètent des vignobles bordelais, avec ou sans château, et fondent de véritables dynasties.
A Meymac, mais aussi dans les villages voisins, ils deviennent des notables locaux qui se font bâtir de grandes maisons pour afficher leur réussite, principalement le long des voies principales comme l’avenue Limousine au sud ou la rue de Panazol au nord. Ces habitations s’agrémentent parfois de tours ou de tourelles, souvent de balcons ou de perrons, et les lucarnes sont ornées de frontons sculptés. Les grilles en fer forgé des portails et balcons portent généralement les initiales du propriétaire, et parfois de feuilles des vignes et des grappes de raisin.
Une maison de 1901, située rue de la prairie, arbore aussi des décors en céramique. Dans son parc arboré se dresse un araucaria. Comme le cèdre ou le séquoïa, cette essence rare était prisée par les marchands de vin pour copier la mode en cours dans les grands parcs de châteaux.
Si aujourd’hui Meymac ne compte plus qu’une dizaine de marchands de vin, de nombreuses familles corréziennes sont encore propriétaires de vignobles parmi les meilleures appellations bordelaises.
A Meymac, mais aussi dans les villages voisins, ils deviennent des notables locaux qui se font bâtir de grandes maisons pour afficher leur réussite, principalement le long des voies principales comme l’avenue Limousine au sud ou la rue de Panazol au nord. Ces habitations s’agrémentent parfois de tours ou de tourelles, souvent de balcons ou de perrons, et les lucarnes sont ornées de frontons sculptés. Les grilles en fer forgé des portails et balcons portent généralement les initiales du propriétaire, et parfois de feuilles des vignes et des grappes de raisin.
Une maison de 1901, située rue de la prairie, arbore aussi des décors en céramique. Dans son parc arboré se dresse un araucaria. Comme le cèdre ou le séquoïa, cette essence rare était prisée par les marchands de vin pour copier la mode en cours dans les grands parcs de châteaux.
Si aujourd’hui Meymac ne compte plus qu’une dizaine de marchands de vin, de nombreuses familles corréziennes sont encore propriétaires de vignobles parmi les meilleures appellations bordelaises.
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