Des œuvres vivantes sur l'île de Vassivière
De nombreuses œuvres dans le Bois de sculpture de Vassivière évoluent dans le temps et au fil des saisons. Appréhendez cette dimension vivante de l’art en regardant cette vidéo qui vous révèle les transformations infimes ou plus spectaculaires des œuvres.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2016
# Haute-Vienne, Creuse, île de Vassivière
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Art et création
# Début 21e siècle
Quelle est cette ombre sous les arbres ? Un caprice de la nature ? Non, il s’agit de « Waldputz », « nettoyage de forêt » élaboré par l’artiste allemand Michael Sailstorfer. C’est une œuvre à protocole, c'est-à-dire qu’elle peut être recréée à l’infini en suivant les consignes formulées par l’artiste dans une sorte de mode d’emploi. Pour suivre ce protocole, l’équipe du Centre d’art dénude une fois par mois ce carré de sol, faisant apparaître au milieu des feuilles l’humus brun et les racines. Cette œuvre est à la fois éphémère et renouvelable indéfiniment, temporelle et intemporelle, tantôt visible et tantôt invisible.
Comme la baguette de chef d’orchestre installée par Kris Martin sur un arbuste, les œuvres du bois de sculptures suivent le rythme de la nature et des saisons pour renouveler sans cesse le regard du promeneur. Ici, les œuvres ne défient pas le temps mais l’intègrent comme une partie de leur nature changeante.
« La prairie fleurie » de Gilles Clément renvoie à la charte paysagère qu’il a imaginée pour Vassivière. Chaque année, une large bande de terre est replantée avec différentes espèces de plantes annuelles, biannuelles ou vivaces et l’œuvre s’enrichit des apports naturels de la biodiversité, donnant matière à réflexion sur la diversité du vivant.
« La Licorne de Vassivière » de Yona Friedman est un géoglyphe, un grand dessin, de la taille de la tour Eiffel, créé à même le sol, et visible seulement du ciel ou du haut de la tour du centre d’art. Cette œuvre à protocole est redessinée chaque année avec un mélange de terre et de calcaire. Sculpture éphémère, la licorne s’estompe inexorablement au fil des mois tout en nourrissant la terre sur laquelle elle est tracée. Tout comme les lignes Nazca au Pérou, cette œuvre charge le lieu de mystère.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage
Comme la baguette de chef d’orchestre installée par Kris Martin sur un arbuste, les œuvres du bois de sculptures suivent le rythme de la nature et des saisons pour renouveler sans cesse le regard du promeneur. Ici, les œuvres ne défient pas le temps mais l’intègrent comme une partie de leur nature changeante.
« La prairie fleurie » de Gilles Clément renvoie à la charte paysagère qu’il a imaginée pour Vassivière. Chaque année, une large bande de terre est replantée avec différentes espèces de plantes annuelles, biannuelles ou vivaces et l’œuvre s’enrichit des apports naturels de la biodiversité, donnant matière à réflexion sur la diversité du vivant.
« La Licorne de Vassivière » de Yona Friedman est un géoglyphe, un grand dessin, de la taille de la tour Eiffel, créé à même le sol, et visible seulement du ciel ou du haut de la tour du centre d’art. Cette œuvre à protocole est redessinée chaque année avec un mélange de terre et de calcaire. Sculpture éphémère, la licorne s’estompe inexorablement au fil des mois tout en nourrissant la terre sur laquelle elle est tracée. Tout comme les lignes Nazca au Pérou, cette œuvre charge le lieu de mystère.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage