L’histoire du haras de Pompadour
Cette séquence retrace en vidéo l’histoire du haras de Pompadour, de sa fondation par le roi Louis XV à son apogée au 19e siècle, avec l’invention de la race anglo-arabe, jusqu’à nos jours où il demeure un haut lieu de compétition.
Vidéo
Publiée le 10 septembre 2016
# Corrèze, Pompadour
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Elevage, haras, chevaux
# Du 18e siècle au 21e siècle
Le haras de Pompadour est créé en 1764 par le roi louis XV dans cette province du Limousin alors renommée pour l’élevage des chevaux. Son domaine s’étend sur plusieurs centaines d’hectares et occupe de nombreuses dépendances de l’ancienne seigneurie, sur les communes d’Arnac Pompadour, Beyssac et Saint Sornin Lavolps.
Après l’épisode révolutionnaire et la destruction d’une partie du château, le haras est réorganisé dès 1801. Pendant 50 ans, les directeurs successifs s’emploient à aménager et moderniser les différents sites. Ils inventent surtout la race anglo-arabe dont Pompadour est le berceau et le haras souche, par un travail de sélection et l’introduction de chevaux arabes. Le plus actif et le plus perspicace de ces directeurs reste Antonin de Lespinats, qui de 1834 à 1843 crée l’hippodrome, rétablit la Jumenterie de La Rivière, supprimée à la Révolution, et aménage les écuries et les herbages où il répartit les chevaux par classe d’âges, constituant ainsi le haras le plus complet qui soit.
Après une période de déclin, Pompadour connaît un nouveau souffle en 1874 avec la loi Bocher qui redéfinit l’administration des haras nationaux avec des circonscriptions et un corps d’officiers. De 1876 à 1878, de spacieuses écuries sont construites sur le site du Puy Marmont pour accueillir d’avantage d’étalons.
Après 1945, à la faveur du développement du cheval de sport, Pompadour, résiste une fois de plus aux menaces de suppression. Les missions du haras sont renforcées avec « la constitution d’élevages pépinières notamment de chevaux de race anglo-arabe et aussi le développent national et international de la race bovine limousine dont Pompadour est à l’origine.
Aujourd’hui, si Pompadour, comme tous les haras nationaux n’a plus d’activité d’étalonnage, il est le seul à avoir conservé son élevage d’anglo-arabes, présent sur le site tout proche de Chignac. Il demeure également un haut lieu de compétition.
Après l’épisode révolutionnaire et la destruction d’une partie du château, le haras est réorganisé dès 1801. Pendant 50 ans, les directeurs successifs s’emploient à aménager et moderniser les différents sites. Ils inventent surtout la race anglo-arabe dont Pompadour est le berceau et le haras souche, par un travail de sélection et l’introduction de chevaux arabes. Le plus actif et le plus perspicace de ces directeurs reste Antonin de Lespinats, qui de 1834 à 1843 crée l’hippodrome, rétablit la Jumenterie de La Rivière, supprimée à la Révolution, et aménage les écuries et les herbages où il répartit les chevaux par classe d’âges, constituant ainsi le haras le plus complet qui soit.
Après une période de déclin, Pompadour connaît un nouveau souffle en 1874 avec la loi Bocher qui redéfinit l’administration des haras nationaux avec des circonscriptions et un corps d’officiers. De 1876 à 1878, de spacieuses écuries sont construites sur le site du Puy Marmont pour accueillir d’avantage d’étalons.
Après 1945, à la faveur du développement du cheval de sport, Pompadour, résiste une fois de plus aux menaces de suppression. Les missions du haras sont renforcées avec « la constitution d’élevages pépinières notamment de chevaux de race anglo-arabe et aussi le développent national et international de la race bovine limousine dont Pompadour est à l’origine.
Aujourd’hui, si Pompadour, comme tous les haras nationaux n’a plus d’activité d’étalonnage, il est le seul à avoir conservé son élevage d’anglo-arabes, présent sur le site tout proche de Chignac. Il demeure également un haut lieu de compétition.