Les vestiges gallo-romains en Mellois
A partir du linteau en pierre sur l'église Saint-Hilaire de Melle, vestige d’une stèle funéraire gallo-romaine, tirons le fil de l’implantation gallo-romaine sur le territoire Mellois pour voir où il nous mène, par une voie impériale… Animations et images de synthèses vous feront voyager dans l’espace et le temps.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2019
# Deux-Sèvres, Rom, Melle
# Opération d'inventaire : Mellois
# Site archéologique, vestiges gallo-romains
# Du 1er siècle au 4e siècle
Cette pierre sculptée utilisée comme linteau sur l’église Saint-Hilaire de Melle serait à l’origine un élément de stèle funéraire gallo-romaine, comme ces deux exemples conservés au musée de Poitiers.
A l’époque gallo-romaine, entre le 1er et le 4ème siècle de notre ère, une route impériale reliant Poitiers à Saintes traversait le Mellois. Parmi les fouilles effectuées sur le territoire, c’est le long de cet axe que les archéologues ont découvert le plus grand nombre de vestiges antiques, notamment une borne routière à Brioux et un pont en bois à Sainte-Soline.
A Rom, ils ont mis au jour plusieurs parties d’une agglomération gallo-romaine. Rauranum était une ville-étape pour les marchands et tous types de voyageurs qui empruntaient la voie impériale. A l’un des principaux carrefours, ils pouvaient faire halte et se restaurer dans le quartier commercial. Ce grand bâtiment à colonnes toscanes et piliers décorés abritait plusieurs commerces et échoppes d’artisans, dont probablement une boucherie. A une centaine de mètres se trouvait un ensemble thermal, probablement public, où les voyageurs pouvaient faire une pause d’hygiène et de détente. De l’autre côté de la voie impériale, le quartier artisanal était dédié au travail du fer et du bronze, mais aussi de l’os et du cuir. Ce bâtiment, dont l’emplacement est bien matérialisé, abritait une écurie, une forge et un atelier où l’on pouvait entre autres réparer des pièces d’attelages.
Au sud de la ville plusieurs temples, appelés fanum, permettaient d’honorer les dieux. Nous savons que le poète latin Ausonius, précepteur du futur empereur Gratien, avait une résidence à Rauranum. Si les vestiges de Rauranum sont aujourd’hui enfouis, les objets antiques découverts sur le site sont présentés dans musée de Rom. Il explique la vie quotidienne sur le territoire à l’époque gallo-romaine.
Curieuse pirouette de l’Histoire, les habitants de Rom s’appellent aujourd’hui les Romains.
A l’époque gallo-romaine, entre le 1er et le 4ème siècle de notre ère, une route impériale reliant Poitiers à Saintes traversait le Mellois. Parmi les fouilles effectuées sur le territoire, c’est le long de cet axe que les archéologues ont découvert le plus grand nombre de vestiges antiques, notamment une borne routière à Brioux et un pont en bois à Sainte-Soline.
A Rom, ils ont mis au jour plusieurs parties d’une agglomération gallo-romaine. Rauranum était une ville-étape pour les marchands et tous types de voyageurs qui empruntaient la voie impériale. A l’un des principaux carrefours, ils pouvaient faire halte et se restaurer dans le quartier commercial. Ce grand bâtiment à colonnes toscanes et piliers décorés abritait plusieurs commerces et échoppes d’artisans, dont probablement une boucherie. A une centaine de mètres se trouvait un ensemble thermal, probablement public, où les voyageurs pouvaient faire une pause d’hygiène et de détente. De l’autre côté de la voie impériale, le quartier artisanal était dédié au travail du fer et du bronze, mais aussi de l’os et du cuir. Ce bâtiment, dont l’emplacement est bien matérialisé, abritait une écurie, une forge et un atelier où l’on pouvait entre autres réparer des pièces d’attelages.
Au sud de la ville plusieurs temples, appelés fanum, permettaient d’honorer les dieux. Nous savons que le poète latin Ausonius, précepteur du futur empereur Gratien, avait une résidence à Rauranum. Si les vestiges de Rauranum sont aujourd’hui enfouis, les objets antiques découverts sur le site sont présentés dans musée de Rom. Il explique la vie quotidienne sur le territoire à l’époque gallo-romaine.
Curieuse pirouette de l’Histoire, les habitants de Rom s’appellent aujourd’hui les Romains.