L'Abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne
L’église abbatiale de Beaulieu sur Dordogne a été construite au sein d’une abbaye clunisienne, autour de laquelle s’est organisée la ville. Appréhendez grâce à cette vidéo son architecture typiquement clunisienne et la chronologie de sa construction. Découvrez aussi comment s’organisaient les espaces qui constituaient l’abbaye, avec son cloître et ses bâtiments monastiques.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2014
# Corrèze, Beaulieu-sur-Dordogne
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Abbaye
# Début du 12e siècle
A la fin du 11e siècle, l’abbaye bénédictine de Beaulieu sur Dordogne est rattachée à l’ordre de Cluny, dont l’abbaye mère est située en Bourgogne. Profitant d’une période de stabilité, les abbés réalisent alors la construction de l’église abbatiale Saint Pierre. Les travaux commencent vers 1100, par le chœur et le transept, de style roman, et progressent jusqu’à la façade ouest, unique partie gothique.
Au 14e siècle, une tour clocher monumentale est édifiée à l'angle sud ouest. Outre le mur d’enceinte de la ville, l’abbaye était enserrée dans son propre enclos. Celui-ci regroupait tous les espaces nécessaires à la vie des moines : réfectoire, dortoirs, infirmerie, jardins et cimetières. Un cloître, aujourd’hui disparu, était accolé à la façade nord de l'église. Ces deux espaces communiquaient par une porte qui a été murée. Son linteau, toujours en place, est orné d’une sculpture en méplat représentant peut-être le prophète Daniel, entouré de deux lions. L’ancienne salle capitulaire, dotée de superbes chapiteaux, bordait la galerie Est du cloître. C'est aujourd’hui la sacristie.
L’abbatiale est bâtie en pierre de taille et moellon de grès local, dans une simplicité de style et une austérité typiquement clunisiennes. La nef est composée d’un vaisseau central bordé par deux collatéraux. L’abside est entourée d’un déambulatoire et de trois chapelles rayonnantes. Une absidiole et une tour d’escalier sont accolées sur chaque bras du transept et la croisée est couverte d’une coupole sur pendentifs surmontée d’un clocher octogonal de base carrée. L’étagement de ces différents volumes donne beaucoup d'harmonie au chevet. L’abbatiale comporte de nombreux éléments sculptés. A l’intérieur, les bases des colonnes sont essentiellement ornées de tores et de motifs végétaux, tout comme les chapiteaux sur lesquels on trouve également quelques animaux fantastiques. A l’extérieur, les modillons sculptés présentent principalement des figures humaines et animales. Une centaine d’entre eux sont d’origines.
Au 14e siècle, une tour clocher monumentale est édifiée à l'angle sud ouest. Outre le mur d’enceinte de la ville, l’abbaye était enserrée dans son propre enclos. Celui-ci regroupait tous les espaces nécessaires à la vie des moines : réfectoire, dortoirs, infirmerie, jardins et cimetières. Un cloître, aujourd’hui disparu, était accolé à la façade nord de l'église. Ces deux espaces communiquaient par une porte qui a été murée. Son linteau, toujours en place, est orné d’une sculpture en méplat représentant peut-être le prophète Daniel, entouré de deux lions. L’ancienne salle capitulaire, dotée de superbes chapiteaux, bordait la galerie Est du cloître. C'est aujourd’hui la sacristie.
L’abbatiale est bâtie en pierre de taille et moellon de grès local, dans une simplicité de style et une austérité typiquement clunisiennes. La nef est composée d’un vaisseau central bordé par deux collatéraux. L’abside est entourée d’un déambulatoire et de trois chapelles rayonnantes. Une absidiole et une tour d’escalier sont accolées sur chaque bras du transept et la croisée est couverte d’une coupole sur pendentifs surmontée d’un clocher octogonal de base carrée. L’étagement de ces différents volumes donne beaucoup d'harmonie au chevet. L’abbatiale comporte de nombreux éléments sculptés. A l’intérieur, les bases des colonnes sont essentiellement ornées de tores et de motifs végétaux, tout comme les chapiteaux sur lesquels on trouve également quelques animaux fantastiques. A l’extérieur, les modillons sculptés présentent principalement des figures humaines et animales. Une centaine d’entre eux sont d’origines.