La tradition du pèlerinage de Saint Jacques
Les pèlerins, en route pour Saint Jacques de Compostelle ont joué un rôle important pour la prospérité et la notoriété de Bénévent. Cette séquence vous éclaire sur la tradition du pèlerinage.
Vidéo
Publiée le 10 mars 2016
# Creuse, Bénévent-l'Abbaye
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine culturel immatériel
# Du Moyen-Age au 21e siècle
Depuis le Moyen Age, un véritable culte s’est développé autour des reliques des saints du christianisme. Le pèlerinage vers ces lieux de culte, était généralement entrepris pour affirmer sa foi ou solliciter un miracle et parfois pour expier une faute. En effet, le voyage et la marche obligeaient le pèlerin à affronter la fatigue, le danger, la faim et le froid, autant d’épreuves de pénitence sur la voie de la rédemption.
Les principaux lieux de pèlerinage chrétiens étaient déjà Jérusalem, pour le tombeau du Christ, Rome, pour la sépulture de l’apôtre saint Pierre et Compostelle, dans le Nord de l’Espagne, pour le mausolée de l’apôtre saint Jacques. Des fidèles venus de la France entière et même des pays limitrophes parcouraient à pied de très grandes distances pour se rendre à Santiago de Compostelle. Certains axes, qui traversaient des lieux de culte réputés, étaient privilégiés.
Ainsi, les pèlerins qui suivaient la voie de Vézelay, appelée Via Lemovicencis, pouvaient faire étape à Bénévent pour vénérer les reliques de l’apôtre Saint Barthélémy. Ils arrivaient par La Souterraine et pouvaient continuer en direction de Limoges en faisant étape à Saint Léonard de Noblat, haut lieu de pèlerinage, ou prendre par Bourganeuf pour rejoindre Tulle puis Rocamadour. Cependant, chacun suivait son propre itinéraire et il n’existait pas forcément de «chemins de Saint-Jacques» en tant que tel.
Le pèlerin de Saint jacques, appelé jacquet, était traditionnellement équipé d’un grand bâton, appelé bourdon, d’une besace, et d’un chapeau à large bord. Il rapportait comme preuve et souvenir de son voyage un coquillage, ramassé sur une plage de Galice. Cette coquille saint Jacques est devenue le symbole du pèlerinage.
Aujourd’hui, les chemins de Saint Jacques sont fréquentés tout autant par des pèlerins croyants que par de simples randonneurs.
Les principaux lieux de pèlerinage chrétiens étaient déjà Jérusalem, pour le tombeau du Christ, Rome, pour la sépulture de l’apôtre saint Pierre et Compostelle, dans le Nord de l’Espagne, pour le mausolée de l’apôtre saint Jacques. Des fidèles venus de la France entière et même des pays limitrophes parcouraient à pied de très grandes distances pour se rendre à Santiago de Compostelle. Certains axes, qui traversaient des lieux de culte réputés, étaient privilégiés.
Ainsi, les pèlerins qui suivaient la voie de Vézelay, appelée Via Lemovicencis, pouvaient faire étape à Bénévent pour vénérer les reliques de l’apôtre Saint Barthélémy. Ils arrivaient par La Souterraine et pouvaient continuer en direction de Limoges en faisant étape à Saint Léonard de Noblat, haut lieu de pèlerinage, ou prendre par Bourganeuf pour rejoindre Tulle puis Rocamadour. Cependant, chacun suivait son propre itinéraire et il n’existait pas forcément de «chemins de Saint-Jacques» en tant que tel.
Le pèlerin de Saint jacques, appelé jacquet, était traditionnellement équipé d’un grand bâton, appelé bourdon, d’une besace, et d’un chapeau à large bord. Il rapportait comme preuve et souvenir de son voyage un coquillage, ramassé sur une plage de Galice. Cette coquille saint Jacques est devenue le symbole du pèlerinage.
Aujourd’hui, les chemins de Saint Jacques sont fréquentés tout autant par des pèlerins croyants que par de simples randonneurs.