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Pont du Pérat

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Salignac-sur-Charente

Le pont du Pérat, qui permet le passage au-dessus de la rivière canalisée du Né entre Salignac-sur-Charente et Merpins, est dû à une reconstruction dans les années 1840.

Le terme pérat qui désigne un passage empierré indique qu'il existait un tel passage à cet endroit. Toutefois, une succession de trois ponts figure déjà sur une carte de 1689 pour franchir la rivière qui se divise à cet endroit en trois bras. Ces ponts, encore mentionnés sur la carte de Cassini, sont démolis lors de la canalisation de la rivière, vers 1785. Pour franchir le Né, le bac de Merpins est alors à port de Jappes.

Le pont, mentionné sur le plan cadastral de 1813, correspond à un ouvrage qui nécessite des réparations prévues par l'ingénieur des ponts et chaussées Chalumeau en 1836. A cette époque, l'ouvrage est composé de trois piles et deux culées maçonnées, qui supportent un tablier en bois. Mais les travaux, dont le sieur Prévost est soumissionnaire, ne sont pas réalisés.

Dans son ouvrage, Statistique de la Charente-Inférieure, publié en 1839, Gautier décrit ce pont, sur la route départementale n°12 de Pons à Cognac, comme devant être prochainement reconstruit. Le nouvel ouvrage, édifié juste à l'amont du précédent, est doté de trois arches en pierre. Il est pratiquement identique à celui, construit à la même époque en amont, à Saint-Fort-sur-le-Né, par l'ingénieur Forestier. Les services des ponts et chaussées des deux départements travaillent de concert pour la reconstruction et les réparations. De tels travaux ont lieu vers 1886, alors que des infiltrations d'eau fragilisent la maçonnerie.

Dans la seconde moitié du 20e siècle, des travaux concernent l'élargissement de la chaussée par une dalle de béton et le remplacement de l'ancien parapet par un garde-corps en métal. Une borne est alors placée au centre de l'ouvrage pour indiquer la limite entre les deux départements. En 2017, le pont est élargi pour accueillir une piste cyclable.

Périodes

Principale : 18e siècle (détruit)

Principale : 2e quart 19e siècle
Auteurs Auteur : Forestier Benoît Auguste

Ingénieur des Ponts et Chaussées ; intervient à Saintes vers 1841.

, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par analyse stylistique (incertitude))

Ce pont se situe sur le Né qui forme la limite des départements de Charente et de Charente-Maritime, sur la route départementale 732. Il s'agit du même type de pont que celui, en amont, de Saint-Fort-sur-le-Né.

Ce pont en pierre de taille est constitué de trois arches en anse de panier. A l'origine les culées formaient un massif plus large que le pont lui-même. Les piles sont accostées à l'amont et à l'aval par des demi-colonnes formant avant et arrière becs. En tronc de cône, ces demi-colonnes sont surmontées d'un chapeau débordant, composé d'un plan incliné.

La chaussée a été élargie par une dalle de béton au droit des massifs des culées. Cet élargissement a occasionné la suppression du garde-corps en pierre d'origine au profit d'un léger garde-corps métallique.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille
Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Salignac-sur-Charente

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Pérat (le)

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Merpins

Milieu d'implantation: isolé

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