Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Mention : p. 144

Lieu de conservation : Archives nationales, Paris

Côte : 20090296/9

ISBD/Commentaire :

Séance du 9 juillet 1848 de la Commission des phares.

Mention : p. 41

Lieu de conservation : Archives nationales, Paris

Côte : 20090296/41

ISBD/Commentaire :

Séance du 21 mars 1914 de la Commission des phares.

Mention : p. 3

ISBD/Commentaire :

Un nouveau phare dans le pertuis d'Antioche, Le Matin, 10 octobre 1925.

Mention : p. 74

ISBD/Commentaire :

Rapports et délibérations, Conseil général de la Charente-Inférieure, session de 1857, La Rochelle : Mareschal et Martin, 1857.

Mention : p. 109

ISBD/Commentaire :

Navigation et aéronautique - génie civil et militaire. Compte-rendu de la 52e session de l'Association pour l'avancement des sciences, La Rochelle, Paris : Masson et Cie, 1928.

Mention : p. 48-49

ISBD/Commentaire :

Construction des tours en mer, Annales des ponts et chaussées, 1ere partie. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service des ingénieurs, Paris : 1924.

"Le rocher d'Antioche est un écueil très dangereux situé dans le pertuis qui sépare les île de Ré et d'Oléron, à un mille environ nord-nord-est de la pointe de Chassiron.

De 1811 à 1856, dix-neuf navires, y compris une corvette de l'Etat, ont touché et fait naufrage sur cet écueil, qui n'était signalé que par une simple balise en fer, souvent renversée par la mer et par les abordages, et qui n'était d'ailleurs pas suffisamment apparente. La balise actuelle a eu pour but de remédier à l'insuffisance de la balise ancienne.

Les abords du rocher étant presque toujours difficiles, la construction d'une balise en maçonnerie eût été très longue et très coûteuse ; ces motifs firent prendre la détermination de recourir à une charpente en fer.

La balise consiste en quatre montants en fer rond de o,14 m de diamètre, dirigés suivant les arêtes d'un tronc de pyramide quadrangulaire, et reliés solidement entre eux ainsi qu'à un pieu central en fer également rond ayant 0,10 m de diamètre.

Les montants formant les angles de la pyramide sont espacés de 4,86 m d'axe en axe à la partie inférieure et de 2,50 m à la partie supérieure qui se trouve à 7 mètres au-dessus du rocher.

Cet ensemble, qui constitue la base de la balise, est surmonté d'une construction du même genre, de forme carrée et ayant 3 mètres de hauteur. Enfin, le tout est terminé par une pyramide de 2,50 m de hauteur couronnée par une sphère de 1,30 m de diamètre. Toute la partie supérieure de la balise est garnie de feuilles de tôle posées à claire-voie dans le but de rendre l'édifice plus apparent.

[...]

Le pieu central porte des échelons qui montent jusqu'à la base de la pyramide où l'on a établi un plancher destiné de servir de refuge aux naufragés.

[...]

Le projet a été rédigé et exécuté par M. de Beaucé, ingénieur ordinaire, sous la direction de M. Leclerc, ingénieur en chef des ponts et chaussées. "

"

"Le phare de Chassiron est précédé d'une avenue formée d'une double haie de frênes et de tamarix. C'est une belle colonne, haute de trente mètres, soigneusement blanchie, émergeant d'un bâtiment circulaire qui sert de logement aux trois gardiens et à leur famille. Près de là, une tour renferme les appareils sémaphoriques et télégraphiques.

[...]

De ce belvédère, l'oeil est surtout attiré par le rocher d'Antioche, grand écueil assiégé par la mer furieuses, sur lequel une balise en fer, peinte en rouge, semble une proie toute indiquée pour l'Océan."

"Depuis 1917, le service maritime des ponts et chaussées avait entrepris la construction d'un important ouvrage, sorte de tour balise que surmonte un feu permanent destiné à signaler aux navigateurs le redoutable rocher d'antioche qui s'étend au nord de la pointe de Chassiron (île d'Oléron).

Pendant sept années, les travaux particulièrement pénibles et dangereux n'ont pu être exécutés qu'au cours de la belle saison, en profitant des marées favorables par lesquelles le rocher est accessible pendant quelques heures seulement et au moyen de légères embarcations.

La tour, qui mesure 20 mètres de hauteur, est implantée à l'emplacement même de l'ancienne balise métallique, à 1 m. 90 au-dessus du niveau des plus basses mers ; elle est entièrement en maçonnerie.

Le feu qui la surmonte vient d'être allumé. C'est un feu fixe d'horizon coloré en vert et fonctionnant à l'incandescence par le gaz à l'huile. Un signal sonore appelé à rendre les plus grands services par temps de brume sera également installé au sommet de la tour.

Avec la tour lumineuse de Chanchardon édifiée en 1919, à l'extrême limite de le pointe du même nom, qui s'avance au sud-ouest de l'Ile de Ré, la tour d'Antioche complète d'heureuse façon le balisage et l'éclairage du pertuis d'Antioche qui conduit au port de Rochefort, La Rochelle et particulièrement au grand port en eau profonde de La Rochelle-Pallice."