Port de Saint-Christoly-Médoc

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Les cartes du 18e siècle attestent de l'existence d'un ancien chenal, entre le village et l'estuaire. Aucun port n'est toutefois mentionné. Le plan cadastral de 1831 indique l'ancien chenal qui bifurque au sud-est.

Dès le printemps 1794, le conseil municipal et plusieurs propriétaires souhaitent l’aménagement du chenal et d’un port devant le bourg. Afin de financer ce projet, le conseil municipal est autorisé, en 1805, à aliéner une partie du communal. Un plan daté 1817 montre "le chenal qu'il s'agit d'approfondir au moyen d'une chasse à établir près des jardins de St Christoly".

Mais jusque dans les années 1840, les habitants sont contraints de se rendre au port de By à Bégadan.

Ce n’est qu’entre 1842 et 1844 que les travaux d’aménagement du chenal et du port d’échouage sont réalisés. Ce programme comprend la construction d’écluses à vannes, d’un bassin et d’un réservoir ainsi que l’aménagement d’une cale inclinée, d’un perré de soutènement et d’un terre-plein à l’arrière. Le projet est dessiné par l’ingénieur-géomètre Richard, sous la direction de l’ingénieur Pairier. Le gros-œuvre est confié à l’entrepreneur Besson. Des travaux d’amélioration sont exécutés entre 1847 et 1850. En 1854, des travaux d’embellissement du port sont engagés notamment avec la plantation d’une vingtaine d’ormeaux fournis par l'horticulteur bordelais, Gueyraud.

D’après le cahier des charges rédigé par les ingénieurs Droëling et Robaglia, d’importants travaux de réparation au niveau des écluses sont effectués à l’automne 1863. Ces travaux incluent la construction d'un perré en moellons recouvrant les berges du chenal afin de les consolider.

En 1880, on procède à l'agrandissement de la cale inclinée sur 45 mètres de longueur à l'aval. Le commerce consiste en vin, pierres, briques, vimes, etc.

En 1891, la construction d'une cale saillante est projetée. Elle ne semble pas avoir été réalisée.

En avril 1908, le ministère des travaux publics autorise l’installation d’un feu fixe, constitué d’un fanal à lenticulaire au sommet d’un mât métallique. Il a été désinstallé depuis. En 1915, une digue est construite au niveau de la rive droite du port puis, entre 1918 et 1919, des travaux de désenvasement du port sont effectués.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Richard, géomètre (attribution par source)
Auteur : Pairier Jules Marie

ingénieur des Ponts et Chaussées.

, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source)
Auteur : Droeling Charles Auguste Isidore, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source)
Auteur : Robaglia André

Inspecteur général des Ponts et Chaussées.

, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source)
Auteur : Besson Louis Christophe

Entrepreneur de travaux publics établi à Saint-Fort-sur-Gironde

, entrepreneur (attribution par source)

Le port est aménagé à l’entrée du chenal, au nord-est du village. La rive gauche, protégée par un perré en amont, est équipée d’une cale inclinée et d’un terre-plein. La rive droite est dotée de pontons permettant l’amarrage des bateaux. L’extrémité sud du port est fermée par une écluse de chasse, tandis que le chenal se poursuit à l'est.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Saint-Christoly-Médoc

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: le Port

Cadastre: 2012 F (Non cadastré), 1831 E (Non cadastré)

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