Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Au sud du territoire de Bussac, ce passage donne accès à Saintes. Il ne figure pas sur la Carte du cours de la Charente depuis Verteuil jusqu'à son embouchure, de l'extrême fin du 17e siècle, ni sur la carte de Claude Masse levée en 1704, qui mentionne cependant le port "Bretau" et le "moulin à eau de Bussac où l'on charge beaucoup de bois."

En 1839, un gabarot de 6,14 mètres de long et un gaillot de 6,32 mètres le desservent. Ce passage et celui de la Grande-Porte, en aval, sont alors affermés ensemble pour la somme annuelle de 400 francs, ce qui indique qu'ils étaient assez faiblement fréquentés. La carte d'Etat-major levée en 1866 ne mentionne plus ni l'un ni l'autre de ces passages.

En 1874, le passage est rouvert pour les seuls piétons. Le fermier Faure met alors à leur disposition son bateau de 5,50 mètres de long et de 1,85 mètres, pouvant contenir 15 personnes. En 1888, ce passage est desservi par un batelet, et les cales d'abordage sont dites alors en bon état.

Une adjudication du passage est concédée par le Département pour la période de janvier 1951 à décembre 1955. Il est alors dit que la charge de ce service nécessite une présence permanente, y compris le dimanche et les jours fériés, du lever au coucher du soleil. Ce service est ensuite abandonné à une date inconnue.