Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Dans son mémoire sur la carte du 49e quarré de la generalle des côtes du Bas Poitou, Pais d'Aunis et Saintonge, daté de 1719, Claude Masse cite le port d'Agonnay parmi ceux du fleuve Charente dont la principale activité est le commerce de pierres. Ce port est aussi cité en 1808 par Guérinot dans l’état des canaux et fossés qui traversent les chemins de halage sur les deux rives de la Charente. Il est alors bordé par deux fossés.

Sur le plan cadastral de 1828 de la commune d’Agonnay, un large chemin (cadastré B 347) mène du château au port, laissant imaginer que ce port dépendait du château attesté dès le 14e siècle.

Comme les autres petits ports dénués d'aménagement, l'activité du port d'Agonnay diminue dans la deuxième moitié du 19e siècle et cesse au début du siècle suivant. La construction de la voie ferrée entre Rochefort et Saintes, ouverte en 1867, puis celle du viaduc de l'autoroute en 1995 ont complètement transformé les abords du port en causant notamment la disparition de la partie nord du chemin le reliant au château. La commune d'Agonnay est rattachée à celle de Saint-Savinien depuis 1973.