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Port Chauveau
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Chaniers
Historique
Le "Port de Chauveau" est mentionné dans l'atlas terrier de la seigneurie de Chaniers, établi entre 1614 et 1660, et un passage d'eau à cet endroit est attesté dès 1477. En 1706, le maire et les échevins de Saintes demandent la suppression du bureau des fermier de la traite de Charente sur les vins et les eaux-de-vie, établi au Port Chauveau en 1691. Un "estat des gabares quy ont dessendu et monté la rivière à Taillebourg depuis le premier avril 1686" mentionne celle de Jean Baraille du port Chauveau descendant le fleuve chargée de 9 tonneaux de vin. Deux autres ports sont connus sur la paroisse, l'un situé près du bourg et l'autre à Portublé.
Des prospections subaquatiques réalisées dans les années 1980 ont donné lieu à la découverte de céramiques datant du XIIIe au XVIIe siècle et de 30 pierres de mouillage, réparties dans le lit mineur sur 110 mètres de long. Puis, en 2008, deux pirogues, bloquées en rive gauche par une série de pieux, ont été mises au jour. Ces pierres de mouillage, destinées à amarrer un bateau ou un engin de pêche, et les aménagements de pieux montrent que cet endroit du fleuve était fréquenté par des bateaux.
La chaussée, qui permet l'accès au port et au passage d'eau par bac, est reconstruite en 1838, par l'entrepreneur Courtin, sur 113 mètres de long et 7 - 8 mètres de large.
En 1863, dans une enquête publique relative à l'installation d'une gare dans le bourg de Chaniers, les habitants du canton de Burie mentionnent que Chauveau est le "point central où viennent déboucher tous leurs produits descendant vers la Charente". L'ingénieur chargé du dossier note que "le mouvement des produits agricoles qui a lieu dans le sens de la vallée venant déboucher à Port-Chauveau est beaucoup plus considérable que celui vers Chaniers". C'est pour cette raison qu'un pont est construit plus tard en ce lieu, de manière à faciliter l'accès à la station de Beillant sur la rive gauche. Dans son journal de bord des années 1890, le gabarier Pitaud note qu'il charge à plusieurs reprises des silex au port Chauveau à destination de Rochefort et Marans. En juin 1907, la revue La Charente mentionne aussi dans les mouvements du port de Cognac l'arrivée d'une gabare de silex en provenance de Chauveau.
Le port est actuellement utilisé comme aire de loisirs par les pêcheurs.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age Principale : Temps modernes Principale : Epoque contemporaine |
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Description
Le port se compose d'un chemin perpendiculaire à la route départementale 24 et dans l'axe de la départementale 134 qui permet l'accès au fleuve depuis Brizambourg, Saint-Bris-des-Bois, Saint-Césaire et Saint-Sauvant. Ce chemin, bordé de fossés, mène à la rive dénuée de tout aménagement.
Détail de la description
Toits |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17050938 |
Dossier réalisé par |
Moisdon Pascale
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Charente |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Port Chauveau, Dossier réalisé par Moisdon Pascale, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/0d24d0e4-9944-4f05-94d3-4310bc6ba82e |
Titre courant |
Port Chauveau |
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Dénomination |
port |
Appellation |
Port Chauveau |
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Chaniers
Milieu d'implantation: isolé