Historique
La cité ouvrière est construite au début des années 1930 pour le personnel de la raffinerie des Pétroles Jupiter.
Elle est complétée dans les années 1950 par quelques maisons du modèle "L'Oustalou" ("foyer" en basque) : il s'agit de maisons de type Castor, aux aménagements adaptables par chaque propriétaire.
L'ensemble a été détruit en 1988.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e quart 20e siècle Principale : 3e quart 20e siècle |
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Description
Située au nord-ouest du site de la raffinerie, selon un plan curviligne, la cité ouvrière Jupiter était composée de 50 maisons avec jardins, piscine, tennis et terrains de sport. Une cantine et un centre social et culturel permettaient également l'accueil de colonies de vacances.
Selon un article paru dans la revue Urbanisme en 1934, "la cité ouvrière que la Société des Pétroles Jupiter a édifiée à Pauillac pour loger les ingénieurs, contremaîtres et ouvriers, ainsi que les douaniers, est située au nord-ouest de la raffinerie.
Les maisons s'étagent sur une petite colline dont le niveau moyen est de 9 ou 10 mètres au-dessus du sol de la raffinerie. L'orientation a été étudiée de façon à présenter les façades principales des maisons vers la Gironde.
La cité s'étend sur une superficie de 7 hectares et 2 hectares et demi de terrain libre ont été réservés et aménagés pour l'installation des jeux et des bosquets.
La cité ouvrière comprend l'habitation du directeur, aménagée dans un ancien château médocain, sept maisons d'ingénieurs, huit maisons de contremaîtres et soixante logements pour les ouvriers et les douaniers. En outre, une grande villa permet de loger les ingénieurs célibataires et les visiteurs.
Les maisons d'ingénieurs et les maisons d'ouvriers sont du style médocain, et les maisons de contremaîtres, groupées autour d'une petite place, sont du style basque. Chaque logement possède un petit jardin limité par des clôtures en grillage. L'ensemble de la cité donne une impression de gaîté et de clarté due surtout au choix varié et heureux des teintes des crépis des maisons et au ton des tuiles romaines employées pour les toitures. de larges avenues plantées d'arbres desservent la cité.
Les avenues et les maisons sont éclairées à l'électricité. un réseau complet d'égouts, avec station d'épuration, permet de recueillir et de neutraliser les eaux pluviales et usées. La distribution d'eau potable est assurée par un puits foré de 440 mètres de profondeur dont le débit horaire est de 100 mètres cubes environ".
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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État de conservation |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA33008661 |
Dossier réalisé par |
Steimer Claire
Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive gauche) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2012 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
Partenaires |
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Citer ce contenu |
Cité ouvrière Jupiter, Dossier réalisé par Steimer Claire, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/320f362f-7a76-45d8-97d4-4d36e44973e4 |
Titre courant |
Cité ouvrière Jupiter |
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Dénomination |
cité ouvrière |
Appellation |
Cité Jupiter |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Pauillac
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Trompeloup
Cadastre: 2016 AH 123, 124