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Château le Ménaudat

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Saint-Androny

Sur le plan cadastral de 1832, des constructions figurent à l’emplacement des actuelles, désignées comme appartenant à Jean Constantin. Les parcelles s’organisent comme suit : n°169 : une maison, un bâtiment rural et une "aire" ; n°170 : un jardin et n°182 un bâtiment rural. Le registre des augmentations-diminutions des matrices cadastrales indique pour la parcelle n°180, appartenant à Jean Constantin, la démolition partielle d’une maison en 1875 et la démolition d’une maison en 1885. Pour la maison sise sur la parcelle n°169, ce registre signale la démolition partielle et la construction nouvelle d’une maison en 1870, puis une augmentation de construction en 1873.

Une date est inscrite sur la façade postérieure. L’enquête de terrain n’a pas permis de s’approcher suffisamment pour la lire avec exactitude (peut-être 1880).

Jean Constantin est maire de la commune depuis la fin des années 1860, mais également à la tête du domaine viticole Le Ménaudat, dont les bâtiments d'exploitation et les vignes se situent au sud du bourg. Dans l’édition de 1898 de Bordeaux et ses vins, le nom de Constantin est associé à celui de son gendre, A. Page. Autour de 1900, une carte postale présente le logis sous le nom de Château de Page, alors que la mention de Château le Ménaudat n’apparaît que dans l’édition de 1949 du Cocks et Féret.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Les bâtiments sont implantés dans le bourg. Ils se composent d’un corps de logis, de logement d’ouvriers et de dépendances.

Le logis, en pierre de taille, s’élève sur un étage et est couvert d’un toit à croupes, en ardoise. La façade nord compte 5 travées dont celle au centre forme un avant-corps sous une croupe droite perpendiculaire au versant de toiture. Des lucarnes éclairent les combles. Vers l’ouest, un pavillon bâti en moellon, sous un toit à pavillon en ardoise, vient en retrait du logis et dans le prolongement du bâtiment postérieur. Un bandeau médian, saillant et mouluré, ainsi que la corniche à modillons, constituent avec les agrafes des baies les seuls éléments décoratifs. Le corps de logis semble s’imbriquer contre un bâti plus ancien. Ce dernier, couvert d’un toit à croupes de tuiles creuses, a sa façade s’ouvrant au sud : en moellon avec de la pierre de taille utilisée pour les encadrements harpés, les jambages, le bandeau et les corniches. La baie de la travée centrale, à l’étage, porte une date.

A l’est et à la suite de l’ensemble formant le logis, se situent les logements d’ouvriers en rez-de-chaussée avec comble à surcroît. Leur faisant face se trouvent une écurie et une grange.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon
Toits
  1. tuile creuse, ardoise, tuile creuse
Étages

1 étage carré, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe
Typologie
  1. AC4

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Saint-Androny

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1832 D 167 à 183, 2010 D1 251

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