- 1855 (10 décembre). Prise de possession de la cure de Saint-Vincent-de-Xaintes par Louis Marie André d'Oro de Pontonx.
- 1855 (12 décembre). "Inventaire du mobilier, du linge et de tous les objets appartenant à l'Eglise de St-Vincent-de-Xaintes, dressé le 12 Xbre 1855. / Un grand vestiaire, en bois de chêne = à réparer. / Une petite armoire, en bois de pin. / Une vieille armoire, en bois de pin = vermoulue. / Deux prie-Dieu, en mauvais état. / Un vieux fauteuil, en très mauvais état. / Un confessionnal portatif. / Une hallebarde. / Une croix de procession = belle. / Une bannière, en toile peinte = dégradée, horrible. / Un tableau, toile peinte = Baptême de N.S. / Un dais, soie rouge = vieux. / Deux candélabres bronzés à réparer. / Deux encensoirs à réparer. / Une lampe du T.S. Sacrement, cuivre argenté. / Un gouppillon (sic), manche en bois, à réparer. / Un bénitier portatif, en mauvais état, à réparer. / une boîte à hosties, en fer blanc. / Un vieux ciboire, cuivre, condamné. / Un calice en argent, petit, usé, insuffisant. / Un ciboire, en vermeil, petit, insuffisant. / Un ostensoir, en vermeil, é redorer. / Une petite custode en argent, pour porter le St viatique. / Trois crémières (sic) pour les Stes huiles. / Un bassin en cuivre pour l'eau baptismale. / Deux burettes en argent. / Deux burettes en verre. / Deux sonnettes pour la messe, en cuivre. / Un grand tableau, toile peinte = Ascension de N.S. / Un chemin de croix, toile peinte. / Quatorze chandeliers d'autel, dont huit en cuivre argenté. / Six = en bois doré. / Une échelle double. / Un pupitre ou lutrin. / Trois bans (sic) mobiles, pour les garçons. / Douze bans mobiles pour les filles. / Six chaises hautes. / Cent-dix chaises à louer. / Deux missels en mauvais état. / Un vieux rituel en très mauvais état. / Un antiphonaire romain, vieux. / Un psautier romain, vieux. / Une cloche. / Linge. / Trois aubes en tulle = usées. / Cinq aubes en mousseline = usées. / Trois surplis = usés. / Trois rochets de confessional = en calico. / Vingt-quatre amicts, dont 12 usés. / Douze corporaux, mi-usés. / Cinquante purificatoires, dont 30 usés. / Quarante lavabos, mi-usés. / Quatre garnitures d'autel, bonnes. / Six garnitures d'autel, usées. / Sept nappes d'autel dont 5 usées. / Une seule nappes de la Ste table. / Quatre vieilles aubes d'enfants de chœur. / Deux vieilles soutanes, id., usées. / Dix serviettes dont quatre usées. / Quatre bouquets, vieux, à réformer. / Ornemens. / Deux ornements blancs, vieux, dont un à réformer. / Un ornement vert, propre. / Un ornement violet, vieux, à réparer. / Un ornement rouge, à réformer. / Un ornement noir, propre. / Deux dalmatiques de diacre et ss-diacre, noires. / Une chappe (sic) fond rouge, vieille. / Une chappe fond blanc, presque neuve. / Une écharpe pour bénédiction du St-Sacrement, propre. / Une étole pastorale, fond or, propre. / Une bourse pour porter le T.S. Sacrement, vieille. [...]"
- 1863 (5 avril). "L'an 1863 et le premier dimanche c'avril [...] Monsieur de Pontonx, curé de la paroisse, a exposé [...] l'état de vétusté de l'ancien dais [...]. Le conseil, accédant à cette proposition [...] a fini par reconnaître la nécessité d'une plus forte somme pour avoir un dais convenable et il a ouvert à Monsieur le desservant un crédit de mille à douze cents francs pour l'achat d'un dais en drap d'or fin [...]."
- 1863 (juillet). "[...] Délibération prise par le conseil municipal de St-Vincent pour doter cette paroisse d'une seconde cloche et d'une horloge [...]."
- 1864 (avril). "Séance de Quasimodo [...]. Ensuite Monsieur de Pontonx a fait observer qu'en vue des ressources assez considérables de la Fabrique [...] il conste que, d'après l'inspection des comptes, il serait indispensable d'acheter 1° un calice en vermeil, l'Eglise de St-Vincent n'ayant qu'un très petit calice en argent déjà usé ; 2° un ciboire également en vermeil et plus grand que le ciboire existant, qui est très insuffisant, surtout les jours de fête où les communions des fidèles deviennent de plus en plus nombreuses. Le conseil accédant à ces observation a alloué une somme de 300 à 350 f. pour le calice et une somme de 250 à 300 f. pour le ciboire."
- 1866 (20 avril). "Inventaire des meubles, linges & ornements appartenant à l'Eglise de St-Vincent-de-Xaintes, dressé le 20 avril 1866. / Les objets désignés à la page 3 du présent registre, inventaire du 12 décembre 1855, existent, tous les meubles ayant été réparés, mais le linge & les ornements se trouvant naturellement vieillis & usés par le temps et par le service. Il n'est besoin pour rendre le présent inventaire complet que d'ajouter à ces objets ceux qui ont été acquis depuis 1855. Ces objets sont : / Une grande armoire en bois blanc formant placard contre le mur à droite en entrant dans la sacristie, appartenant tant à la confrairie (sic) du St-Sacrement qu'à la congrégation des enfants de Marie & à la fabrique. / Un poêle. / Deux porte-chappes (sic) en vois. / une fontaine en terre de pipe antique. / Une dame-jeanne pour l'huile. / Deux plats à quêter en fer blanc. / Une lampe carcelle. / Trois quinquets. / Un goupillon en cuivre argenté. / Deux beaux candélabres dorés. / Deux lanternes montées pour accompagner le St-Sacrement. / Une bannière paroissiale toile peinte & damas Solférino neuve. / Un prie-Dieu velours vert - issue de la loterie. / Une croix de procession cuivre argenté. / Deux encensoirs neufs./ Un dais neuf en drap d'or. / Un beau calice gothique en vermeil. / Un beau ciboire même style en vermeil. / Un joli missel neuf. / Un rituel neuf. / Un petit antiphonaire romain neuf. / Un petit vespéral neuf. / Les burettes qui étaient en argent mises en vermeil. / Dix bancs mobiles pour l'école des garçons. / Six bancs mobiles pour l'école des filles. / Cinquante cinq chaises neuves. / Un Te-igitur pour les messes funèbres. / Un beau Te-igitur pour les grandes fêtes. / Linge. / Cinq aubes neuves. / Quatre surplis. / Huit rochets d'enfants de chœur. / Dix soutanes. / Trois nappes d'autel. / Deux nappes de communion. / Dix-huit serviettes. / Dix corporaux. / Une garniture d'autel en tulle. / Une garniture avec broderie d'or. / Soixante purificatoires. / Dix-huit amicts. / Deux cordons d'aube. / Ornements. / Un ornement blanc, galon or fin, broderie soie fine sur damas fin. / Ornement blanc liston argent mi-fin (propriété de M. de Pontonx curé). / Ornement rouge damas, galon soie jaune (à M. de Pontonx). / Ornement violet velours foncé, galon ordinaire. / Ornement drap d'or mi-fin donné par Madame Lamathe pour la bénédiction de la cloche. / Deux dalmatiques de diacre & sous-diacre drap d'or ordinaire provenant de la loterie. / Chappe (sic) brillante liston d'or, donnée par M. Peyris pour la bénédiction de la cloche. / Echarpe pour la bénédiction du St-Sacrement, drap d'or mi-fin assortie à la chappe (sic) donnée par Mme Lamathe pour la bénédiction de la cloche. / Echarpe damas blanc broché, pour la bénédiction du St-Sacrement (à M. de Pontonx, curé). / Etaule (sic) pastorale drap d'or. / Etaule pastorale drap d'argent (à M. de Pontonx curé). / Ornement rouge damas galon d'or mi-fin (à M. de Pontonx, curé). / Lustre en verre cristal (à M. de Pontonx, curé). / Lustre cuivre doré provenant de la loterie. / Harmonium symphonista Guichené. / Dans cet inventaire ne se trouvent pas compris les objets précieux & nombreux appartenant exclusivement à la congrégation des enfants de Marie tels que statue & couronne de la Ste Vierge, bouquets & vases d'autel, nappes & garnitures d'autel, bannières diverses & oriflammes dont la plupart ont été donnés par Monsieur de Pontonx, curé de St-Vincent de Xaintes. [...] On doit ajouter à cet inventaire la grande cloche et l'horloge en date de 1863-4."
1866 (24 avril). "Lettre de Monseigneur l'Evêque d'Aire [Louis Marie Epivent] adressée à M. le curé de St-Vincent-de-Xaintes le 24 avril 1866. [...] / Mon cher curé, / La dernière cérémonie que j'ai eu la consolation de célébrer dans l'Eglise paroissiale de St-Vincent m'a mis en mesure de reconnaître par moi-même la nécessités de certaines œuvres, nécessité qui fut constatée à diverses époques, par Monseigneur Lannelucq (sic) & Monseigneur Hiraboure mes vénérés prédécesseurs. / [...] 1° La reconstruction de votre Eglise paroissiale me paraît indispensable, il est évident à première vue que la superficie de cette Eglise n'est point en rapporté avec le nombre actuel de vos paroissiens, nombre qui s'accroît d'ailleurs chaque année. Il résulte de cet état de choses un encombrement très fâcheux pour l'exercice de nos saintes cérémonies [...]. En dehors de ces considérations, j'ai lieu de craindre que la vétusté du bâtiment n'offre pas toutes les garanties désirables. [...] / D'autre part, mon cher curé, les fonds réalisés par la loterie du tombeau de St Vincent de Xaintes il y a quelques années, devraient sans plus de retard être affectés à la restauration de ce tombeau, monument précieux, reste sacré qui nous rappelle le premier apôtre de la foi dans notre bien aimé diocèse. Je bénirai le jour où il me sera donné de voir ces restes vénérés rendus aux hommages qui leur sont dus ! Toutefois, je ne saurai consentir en ce qui me concerne à ce que cette restauration se fasse dans les conditions si peu convenables de l'église actuelle. Ce serait placer des joyaux sur des haillons. [...] 2° L'institution régulière d'un vicaire à St-Vincent est urgent [...].
1866 (28 avril). "Délibération du 28 avril 1865 (sic !) prise en conséquence de la lettre sus-énoncée de Monseigneur Epivent évêque d'Aire et Dax à Monsieur l'abbé de Pontonx, curé de St-Vincent-de-Xaintes. [...] En ce qui concerne la reconstruction de l'Eglise, le conseil de Fabrique, considérant 1° qu'un pan considérable de mur de la dite Eglise est tombé de vétusté, que la majeure partie des fondations exige des réparations considérables sous peine de menacer ruine, que la charpente dont une poutre principale, tombée il y a quelques années en pleine Eglise a perdu d'une manière sensible et probablement dangereuse son niveau ; considérant 2° que l'enceinte de la dite Eglise ne suffit plus aux nécessités du culte ni au nombre de la population [...], comme cela conste 1° de l'examen de la superficie de l'Eglise composé au nombre des habitants, cette superficie n'étant que de 208 mètres carrés et la population se composant de 2.400 habitants [...] / Le conseil [...] prie Monsieur le Maire et le conseil municipal de la ville de Dax de vouloir bien nommer une commission formée des architectes résidents dans la dite ville, ci-nommés, savoir : MM. Sanguinet, Bousquet et Roger Legrand, afin qu'ils examinent ensemble la question relative à l'Eglise de St-Vincent de Xaintes et qu'ils produisent ensuite chacun leur rapport, lequel rapport sera soumis au jugement de Monsieur l'architecte départemental qui présentera lui-même ultérieurement ses conclusions."
- 1867 (15 janvier). Prise de possession de l'abbé Charles Dulau, nouveau curé de Saint-Vincent (Louis Marie André d'Oro de Pontonx passe à la cure de Peyrehorade).
- 1875 (3 octobre). "Séance du dimanche 3 octobre 1875. [...] Le conseil de fabrique, en la modifiant légèrement, la lettre écrite en son nom par Mr le curé de St-Vincent à Mr le Maire de Dax. / Monsieur le Maire, Le conseil de Fabrique [...] est depuis longtemps préoccupé de l'état de son église. Le moment lui semble venu où cette importante question [...] doit recevoir enfin une solution. Déjà, l'ancienne commune de St-Vincent, qui par son annexion à la ville de Dax avait grandement contribué à son extension, lui a fourni les ressources considérables qui ont servi à la doter de plusieurs monuments. Sand doute, et grâce à la municipalité actuelle, nous nous plaisons à la reconnaître, St-Vincent a eu une petite part dans ces embellissements et dans ces améliorations. Mais son église attend toujours une reconstruction qui la rende digne de la religion dont elle est le berceau dans nos contrées, de la cité qui la compte au nombre de ses édifices et de la paroisse elle-même devenue trop nombreuse pour contenir dans son étroite enceinte. La population de St-Vincent et le conseil de fabrique, interprète de ses vœux, n'auront pas trop compté sur l'esprit d'équité qui préside à l'administration de l'édilité dacquoise, en espérant que le conseil municipal affectera à la réédification de leur église le produit des coupes extraordinaires qui doivent avoir lieu dans la forêt communale. [...] Le conseil de fabrique considérant : 1° Que l'église de St-Vincent est notoirement insuffisante pour cette paroisse qui compte 2.400 habitants, alors que la superficie de l'église est seulement de 208 mètres, ce qui, déduction faite de l'emplacement réservé aux autels ne donne place qu'à 400 personnes à la fois, en ne laissant même que 50 centimètres pour chacun [...]. / 3° Que le bâtiment, dont la vétusté n'offre pas les garanties de solidité désirable, est totalement dépourvu d'architecture, très-bas, et contraste péniblement avec l'antique cathédrale qui, fondée par St Vincent, occupa jusqu'au 11ème siècle l'emplacement de l'église actuelle. Ces saintes et glorieuses traditions la rendent chère à tout cœur chrétien et ami de son pays, la distinguent des églises ordinaires et expliquent la prédilection qu'ont eu pour elle nos évêques. [...] / 4° Que l'article 4 de la loi qui réunit à la commune de Dax celle de St-Vincent-de-Xaintes réserve les droits d'usage ou autres qui pourraient êtres respectivement acquis ; et que le conseil municipal de Dax, assisté des plus imposés, dans sa délibération relative à l'annexion (14 mai 1860, p. 142) dit formellement que St-Vincent conserve ses ressources, ses revenus avec ses édifices communaux et religieux ; / 5° Considérant que des coupes extraordinaires doivent avoir lieu dans la forêt communale, et que de long-temps la section de St-Vincent n'aura plus les ressources nécessaires à la reconstruction de son église ; qu'on ne peu compter sur le piété généreuse des fidèles que pour l'ameublement et la décoration intérieure du nouvel édifice ; / Pour ces motifs, le conseil de fabrique prie Mr le Maire et le conseil municipal de Dax de vouloir bien lui venir en aide, en votant les fonds nécessaires pour la reconstruction de l'église St-Vincent-de-Xaintes. [...]"
- 1876 (23 avril). "Séance de Quasimodo 1876. / L'an mil huit cent soixante seize et le vingt-trois du mois d'avril [...]. Le conseil vote l'achat d'une chape blanche, de deux étoles, l'une blanche et violette, l'autre noire, &. et règle ainsi le Budget de 1877 / [...] Le conseil de fabrique ayant demandé, dans sa séance du 3 octobre 1875, que le produit des coupes extraordinaires de bois de St-Vincent fût affecté à la reconstruction de l'église de cette paroisse, témoigne sa satisfaction du bon accueil fait à sa demande par la municipalité de Dax, qui a chargé l'architecte de la ville [Victor Sanguinet] de lui faire un rapport sur cette question. Le conseil observera avec le plus vif intérêt la marche de cette faire importante."
- 1878 (28 avril). "Séance de Quasimodo 1878. / L'an mil huit cent soixante dix-huit et le vingt-huit du mois d'avril [...]. Puis, le conseil met à son ordre du jour la question de l'église. Il entrevoit avec une grande satisfaction le jour où elle va recevoir enfin une solution favorable. Le 14 novembre 1877, le conseil municipal de Dax a voté un crédit de 40.000 f. pour l'agrandissement de l'église de St-Vincent, et le 28 du même mois il a décidé que le projet serait misa au concours. Dans la séance du 18 février 1878, le programme de ce concours a été arrêté. Le conseil municipal a réglé qu'on le portera à la connaissance des architectes par les journaux de la région ; que les projets devront être déposés à la mairie de Dax avant le 1er juin, et qu'ils seront classés par le conseil municipal, conjointement avec MM. l'archiprêtre de Dax, le curé de St-Vincent et l'ingénieur de l'arrondissement. Le conseil de fabrique attend avec confiance le résultat de ce concours ; mais il pense que les travaux d'agrandissement devront coûter autant que la reconstruction de l'église sans présenter les mêmes avantages. Il faudrait, pour donner pleine satisfaction aux intérêts de la paroisse, en venir à cette reconstruction demandée, par lui, dans sa délibération du 3 8bre 1875."
- 1878 (9 octobre). "Séance du 9 octobre. / L'an mil huit cent soixante dix-huit et le neuf du mois d'octobre [...]. Le conseil de fabrique prend connaissance d'une lettre que lui adresse Mr le Maire de la ville de Dax lui demandant, de la part de l'administration supérieure, de joindre au dossier relatif à l'agrandissement de l'église de St-Vincent, 1° l'avis du conseil de fabrique, 2° copie du budget et du dernier compte de cet établissement. / Il est ensuite donné lecture de la délibération du conseil municipal, en date du 14 août 1878, par laquelle il a adopté les conclusions de la commission des travaux publics, et classée sous le n° 1 au concours pour cet objet, le plan portant l'épigraphe : Alleluia. / Le conseil de fabrique examine les détails de ce plan et le devis estimatif des dépenses qui l'accompagne, et, tout en regrettant de n'avoir pu faire prévaloir l'idée d'une reconstruction complète de l'église de St-Vincent, comme il l'avait demandé dans sa séance du 3 octobre 1877, il se rallie au projet d'agrandissement proposé, espérant qu'il donnera satisfaction aux exigences de l'art, aussi bien qu'aux aspirations, aux intérêts et aux droits de la paroisse. / Le conseil de fabrique émet le vœu que les travaux d'agrandissement de l'église soient faits en deux fois, dans un délai qui ne dépassera pas un an et demi, afin que l'on puisse faire les offices dans la partie restée libre, et qu'ainsi le dérangement soit moindre. / Enfin, le conseil de fabrique demande que la (municipalité) Ville de vouloir bien prendre à sa charge, en dehors du crédit voté par elle, la clôture provisoire de la partie de l'église où se feront les offices, de manière qu'elle offre le plus d'espace possible. [...]"
- 1880 (11 avril). "Séance de Quasimodo 1880. / L'an mil huit cent quatre vingt et le onze du mois d'avril [...]. Le conseil de fabrique ne voulant pas être taxé d'indifférence pour les intérêts de la paroisse qu'il représente ne peut laisser plus longtemps dans l'oubli le projet d'agrandissement de l'église de St-Vincent, qui a été mis au concours et voté. Il croit que la Ville de Dax a eu tout le temps et les moyens de pourvoir à cette dépense. [...]"
- 1883 (1er avril). "Séance de Quasimodo 1883. / L'an mil huit cent quatre vingt-trois et le premier du mois d'avril [...]. Mr le curé remet à la Fabrique un grand et bel ostensoir du prix de cinq cents francs, légué par Mr Pierre Fayet, décédé à Lalanne. Le conseil, inscrivant sur le registre de sa délibération le nom du pieux et généraux donateur, le signale à la reconnaissance de la paroisse [...]"
- 1884 (20 avril). "Séance de Quasimodo 1883. / L'an mil huit cent quatre vingt-quatre et le vingt du mois d'avril [...]. Mr le curé [...] demande aussi que la fabrique fasse l'acquisition d'un ornement noir et de burettes pour les grandes circonstances. Le conseil vote cette dépense. / Il vote aussi la proposition de Mr le curé, des remerciements à Mme Vve Arrou à Dax qui a fait don à l'église St-Vincent d'une somme de mille francs pour l'érection de l'autel de la Ste Vierge."
- 1885 (4 janvier). "L'an mil huit cent quatre vingt-cinq et le quatre du mois de janvier [...]. Mr le curé a fait observer que l'une des cloches, fêlée depuis longtemps, doit être refondue. Comme on ne peut compter que sur les ressources de la fabrique, il demande que le conseil vote les fonds nécessaires pour cette opération ; et que le travail soit confié à Mr Louis Délestan. La dépense qui doit s'élever au moins à la somme de 400 f. est votée [...] / Mr le curé de St-Vincent a cru devoir adresser à Mr le maire de Dax la lettre suivante [...] : St-Vincent-de-Xaintes, 14 février 1885. Monsieur le Maire, il ya déjà quelque temps, vous aviez appelé mon attention sur l'une de nos cloches qui est fêlée et dont la mise en branle n'est pas sans danger, notamment pour l'horloge. [...] Je suis heureux de vous annoncer, Mr le Maire, que le conseil de fabrique a voté les fonds nécessaires pour procéder à cette opération, confiée à Mr Louis Délestan, et que la cloche sera bénite et remise en place le 1er mars prochain [...]"
- 1887 (17 avril). "Séance de Quasimodo 1887. / L'an mil huit cent quatre vingt-sept et le dix-sept du mois d'avril [...]. Le conseil nomme membre de la fabrique Mr Ozanne, en remplacement de Mr Dupouy décédé [...]" (Alexandre Ozanne [1828-1888], ex-architecte départemental)
- 1889 (28 avril). "Séance de Quasimodo 1889. / L'an mil huit cent quatre vingt-neuf et le vingt-huit du mois d'avril [...]. Après ce règlement, le conseil prend connaissance d'un nouvel échange de lettres entre Mr le Maire de Dax et Mr le curé de St-Vincent sur la reconstruction projetée de l'Eglise [...]. A la date du 30 juin 1888, Mr le Maire écrit à Mr le curé : "J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 28 juin courant, sur les conclusions du rapport de la commission des travaux publics, le conseil municipal m'a demandé de faire dresser par Mr l'architecte de la Ville un plan complet de reconstruction de l'église de St-Vincent. / Dans ce plan, dont les bases sont fournies par l'avant-projet qui vous a été soumis, Mr l'architecte est invité à s'inspirer des observations que vous avez présentées au nom de la Fabrique de votre paroisse, de manière à vous donner satisfaction dans la mesure du possible, mais en limitant d'une manière absolue la dépense totale à la charge de la Ville, et qui comprend le gros œuvre, à la somme de 80.000 francs ; la décoration et l'ameublement de l'édifice ayant été pris par la Fabrique à sa charge, ainsi qu'il résulte de votre lettre du 16 février dernier. [...] / Nous voici sur le point d'entrer dans la période d'exécution." / Le 2 juillet Mr le curé répond : "[...] C'est avec bonheur que j'entrevois la réalisation prochaine de mon vœu le plus cher ; et ma joie serait complète si vous adoptiez les lignes principales du projet que j'ai eu l'honneur de vous soumettre. Quand je le demandai à Mr Ozanne, je ne me préoccupai point de la dépense, sachant d'ailleurs qu'elle ne pouvait être considérable, vu les proportions de l'Eglise et l'emplacement qu'elle doit occuper. Je m'en suis informé depuis, et il m'a été dit par des hommes très compétents en ces matières que la somme de 80.000 f., quoique fort importante, ne suffirait pas pour construire une église comme il la faut à St-Vincent. Mais je me hâte de vous le dire, Mr le Maire, on pourrait ce semble, trouver à St-Vincent même le moyen de parfaire la somme nécessaire, par exemple en vendant quelque portion des terrains communaux, qui sont encore considérables. Notre population, voyant que la Ville veut bien faire les choses, arriverait à une heure, pour mettre l'ameublement et la décoration de l'Eglise, qui offriraient encore bien de la marge à ses libéralités, en rapport avec un édifice digne de son passé et de la cité dacquoise." La lecture de ces lettres terminée [...]."
- 1891 (5 avril). "Séance de Quasimodo 1891. / L'an mil huit cent quatre vingt-onze et le cinq du mois d'avril [...]. Le conseil vote ensuite entr'autres dépenses extraordinaires, l'achat de 2 dalmatiques en drap d'or assorties à une chape neuve, la réparation et la dorure d'un petit ciboire et de deux calices [...]. / Mr le curé annonce au conseil que la reconstruction de l'église de St-Vincent a été classée par le conseil municipal, à la date 21 novembre 1890, dans la première période, 2ème partie, des travaux qui doivent être exécutés au moyen d'un emprunt de 183.000 f. La somme afférente à cette reconstruction qui aura lieu en 1892, sera de 86.000 f. / Le conseil de Fabrique accueille cette communication avec une satisfaction très vive et croit devoir remercier particulièrement Mr le Maire [ces quatre mots ajoutés au-dessus de la ligne] Mr Théodore Denis, avocat, adjoint au maire, qui ont ["a" rayé] grandement contribué à cet heureux résultat [...]."
- 1891 (4 novembre). "L'an 1891 et le 4 du mois de novembre [...]. 1° L'adjudication pour la reconstruction de l'église de St-Vincent devant avoir lieu dimanche prochain 8 9bre, le conseil de Fabrique avisera préalablement Mr le Maire, pour qu'il veuille bien en donner connaissance à qui de droit, qu'il renonce à la substitution des voûtes en pierre aux charpentes apparentes figurant dans le premier projet. Cette substitution demandée à Mr l'architecte avait exigé de lui un nouveau travail, pour lequel il lui est dû 2%. Il veut bien se contenter de 1 1/2 %, que la Fabrique lui comptera sans retard. / 2° Quant aux fonds destinés à couvrir la dépense supplémentaire qu'aurait nécessité ce changement, s'il avait eu lieu, ils seront exclusivement consacrés à la décoration intérieure et à l'ameublement de l'église neuve, dont la Fabrique s'est chargée, laissant le gros-œuvre à la Ville. La somme de quinze mille francs, provenant de souscriptions particulières, va être immédiatement placée au Trésor pour cet objet, en attendant d'autres ressources. / 3° La Fabrique se charge de la démolition des charpentes de l'église actuelle et de l'installation provisoire du service paroissial chez les Dames Dominicaines, en employant les matériaux qui pourront être utilisés dans cet objet, et qui seront, comme les charpentes, sa propriété. Elle se trouva ainsi un peu indemnisée des frais de cette installation, que finiront de couvrir au besoin quelques fonds placés à la Caisse d'épargne, et réservés pour la nouvelle église. Ces fonds proviennent d'une loterie qu'avait organisée Mr l'abbé de Pontonx. / 4° Sur la demande de Mr le curé, les Dames Dominicaines veulent bien, sans préjudice des exercices religieux de la communauté, prêter leur chapelle à la paroisse de S-Vincent, afin qu'elle puisse y célébrer les offices, pendant le temps nécessaire à la reconstruction de l'église, temps porté par le cahier des charges de l'entreprise à 15 mois. [...]"
- 1893 (9 avril). "Séance de Quasimodo 1893. / L'an mil huit cent quatre vingt-treize et le neuf du mois d'avril [...]. Mr le curé expose au conseil que Mr le trésorier a levé à la Caisse d'Epargne de Dax la somme de 2000 f. Là-dessus, 324 f. 29 c. ont été payés à Mr l'architecte e la Ville [Edmond Ricard] pour le travail supplémentaire mentionné plus haut [voir séance du 4 novembre, article 1°]. Le reste a servi pour l'installation de l'église provisoire, comme cela conste du compte de Mr Bernadet, entrepreneur des charpentes [...]. / Il a fallu apporter au plan une modification très importante : les deux sacristies qui y figuraient étaient absolument insuffisantes ; les autels latéraux n'avaient pas de place ; force donc a été de construire une sacristie plus grande. Mais pour cela, et pour bien d'autres choses encore, le conseil a été d'avis de demander au Gouvernement un secours proportionné au sacrifice que s'imposent la Ville et la population de St-Vincent [...]."
- 1894 (18 février). "Séance du conseil de Fabrique. / L'an 1894 et le 18 du mois d'avril [...]. Le conseil de Fabrique [...] délibère sur les moyens à prendre pour parfaire la somme de onze mille francs, portée au devis supplémentaire des travaux de l'église de St-Vincent, dressé par Mr Ricard, architecte de la Ville. / Une subvention de huit mille francs a été accordée par le Gouvernement, à qui la Fabrique se fait un devoir d'exprimer toute sa reconnaissance. / Reste à réaliser la somme de trois mille francs. [...] Mr le curé s'est procuré cette somme, et il la dépose sur le Bureau. [...]"
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