Redoute des Portes, puis chapelle de la Redoute

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Les Portes-en-Ré

Élevée sur la pointe des Portes en 1674, en même temps que les redoutes de Sablanceau et du Martray, cet édifice militaire devait permettre de défendre le Banc du Bucheron qui était un probable lieu de débarquement en cas de siège.

Cette construction de plan carré, de 38 mètres de côté, était protégée par une escarpe en maçonnerie entourée d'une excavation mais sans contrescarpe ni chemin couvert. Comme la redoute du Martray, elle présentait un angle fichant vers le large de telle façon que les faces nord et est flanquent la plage. L'entrée, au sud-ouest, était précédée d'un pont dormant en bois sur piles de maçonnerie et donnait accès à une cour. Les trois autres faces comportaient un terre-plein d'artillerie pour quatre pièces de canon, cet armement ne variera pas jusqu'à la fin de l'Empire. Dans la cour, s'élevaient un corps de garde et un puits.

En permanence attaquée par la mer, la redoute a dû être régulièrement reconstruite et entretenue. Un magasin à poudre dont la construction est projetée dès 1707, est finalement construit pendant la Révolution. La redoute est abandonnée en 1854.

En 1875, un brick allemand fait naufrage devant la plage du Petit-Bec. Les hommes d’équipage sont sauvés et en remerciement aux habitants, ils offrent une statue de la Vierge couronnée de 1,65 m de hauteur. En 1880, le magasin à poudre est cédé à l'évêché de La Rochelle, sous l'invocation de Notre-Dame-des-Marins. Le réduit de la redoute est détruit par les Allemands sous l’occupation. La statue de la Vierge est déplacée dans l’église afin d’être protégée ; elle est replacée sur un piédestal à proximité de l’ancienne chapelle détruite en 1951. En 1987, la chapelle est reconstruite et la statue retrouve sa place sur le sommet de la toiture.

Périodes

Principale : 3e quart 17e siècle

Secondaire : 4e quart 19e siècle

Secondaire : 4e quart 20e siècle

Dates

1674, daté par source

1987, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu, maître d'oeuvre inconnu

Isolée à l'est du village, à l'entrée du bois de Trousse-Chemise, cette chapelle de petites dimensions présente un plan rectangulaire, percée sur son élévation nord par une porte cintrée. L’édifice présente une première partie plus basse, décorée d’un appareillage de pierre de taille sur les chaînes d’angle et les encadrements d’ouvertures et couverte d’un toit à longs pans en tuile. Le bâtiment est ensuite prolongé par une construction légèrement plus haute, entièrement en pierre de taille et couverte d’un toit à longs pans en pierre dont le pignon supporte la statue de la Vierge des marins. L’ensemble est implanté sur une levée de terre, délimitée au nord par des gradins en arc de cercle.

Murs
  1. Mise en oeuvre : pierre de taille

    Revêtement : crépi

Toits
  1. tuile creuse, pierre en couverture
Étages

1 vaisseau

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

État de conservation
  1. vestiges

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Les Portes-en-Ré , route du Fier

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: la Redoute

Cadastre: 2015 AY 25, 1828 I 699

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