Maisons et fermes de la commune de Montpon-Ménestérol

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Montpon-Ménestérol

La maison de Marcillac, construite à la fin du Moyen Age, constitue un exemple unique de construction ancienne en pan de bois sur l'aire d'étude.

La carte de Belleyme figure l'habitat en place dans la seconde moitié du 18e siècle. Assez dispersé, il s'est développé principalement dans la vallée de l'Isle où se trouvent les terres fertiles les mieux adaptées à la culture céréalière. La vigne est cultivée sur les coteaux, de part et d'autre de la rivière et sur les flancs les mieux exposés des vallons secondaires. Au nord de la commune, la forêt, omniprésente, est constellée de clairières de défrichement au centre desquelles se sont implantées une ou plusieurs exploitations (les Biarnais, Toupinier) à l'origine des hameaux actuels. Les fermes en pan de bois sont rares et mal conservées. Dans la plupart des cas, attribuables aux 18e ou 19e siècles, il s'agit d'édifices très remaniés. L'essentiel du bâti date du 19e siècle et du début du 20e siècle. Dans le centre-ville, les façades ont été reconstruites lors des alignements de la seconde moitié du 19e siècle (rue du Maréchal Foch). Une périphérie pavillonnaire a vu le jour durant l'entre-deux-guerres (avenue de la Libération).

Périodes

Principale : 15e siècle (incertitude)

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

85 maisons ou fermes ont été repérées dans le cadre de l'inventaire de la commune de Montpon-Ménestérol ; 5 ont été étudiées. La majorité des édifices se situent dans le bourg de Montpon-Ménestérol et des anciennes communes de Montignac et Ménestérol (60), en écart (20) ou sont isolés (4).

Les fermes représentent moins d'un quart des édifices repérés et aucun type ne se distingue. Les fermes au logis individuel, fermes dissociées linéaires et fermes-bloc allongées sont représentées dans des proportions proches ; quelques fermes dissociées à plan en U ont aussi été repérées. Seuls 10% des édifices ne possèdent ni cour ni jardin. La majorité des constructions de ville comprend un étage carré (58%), quelques unes deux étages carrés (16%), notamment place Gambetta et rue Thiers. 26% environ sont en rez-de-chaussée. Les habitations de la première moitié du 19e siècle possèdent souvent un comble à surcroît. Enfin, 20% des maisons ou fermes repérées comprennent une cave.

Les constructions en pan de bois hourdé de torchis ou de brique ne concernent que 3 édifices sur les 85 repérés. La densité du bâti urbain pondère les données statistiques. Une majorité de maisons sont enduites, ce qui ne permet pas de déterminer les matériaux employés ; le reste est principalement bâti en pierre de taille. Plusieurs séchoirs à tabac (à Marcillac notamment) sont constitués d'un solin de quelques assises en pierre de taille ou parpaings surmontées d'un essentage de planches disposées à la verticale ou à l'horizontale.

Une majorité d'édifices est recouverte de toits à longs pans aux murs-pignons découverts, d'autres sont protégés par des toits à longs pans et croupes. L'usage de la tuile creuse domine largement celui des tuiles plate et mécanique. L'ardoise est plus rare, y compris sur les maisons de notable du centre.

On note quelques façades décorées, d'inspiration néogrecque.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : brique

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

  5. Mise en oeuvre : pan de bois

Typologie
  1. ferme-bloc allongée
  2. ferme dissociée linéaire
  3. ferme dissociée à plan en U
  4. ferme au logis individuel
  5. maison de maître
  6. maison de maître de type chartreuse
  7. maison de notable
  8. pavillon
  9. pavillon de type villa
  10. pavillon de type loi Loucheur
  11. maison de ville simple
  12. maison de ville bourgeoise
  13. maison de ville mixte

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