Edicules religieux

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Jau-Dignac-et-Loirac

Aucune croix n’est signalée sur la carte de Belleyme. Sur le plan cadastral de 1833, une seule croix est indiquée à Loirac, au carrefour de deux voies ; elle a aujourd’hui disparu. La majorité des croix est construite dans la seconde moitié du 19e siècle. Les croix de Dignac et du Port de Goulée sont, d’après des sources orales, bâties vers le milieu du siècle. La croix du cimetière est élevée en 1861 sur les plans d’Edouard Bonorre, celle de Goulée en 1868 et celle de Loirac en 1876. Les autres (de Jau, Boussan, la Hourcade, Port de Goulée et Noaillac) sont construites très certainement à la fin du 19e siècle.

La croix au Centre et l'oratoire sont très probablement bâtis dans la première moitié du 20e siècle.

D’une manière générale, les croix sont soit des dons de propriétaires, soit des habitants d’une section ou d’un lieu-dit. La croix de cimetière est élevée par la commune et celle de Noaillac en mémoire d’une enfant décédée.

Des processions ont lieu devant chaque croix jusqu'au début des années 1960.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle

Principale : 20e siècle

Dix croix monumentales et un oratoire ont été inventoriés dans la commune de Jau-Dignac et Loirac. Trois croix sont situées dans des cours privées. Les onze édicules sont localisés en bordure de voie, deux croix sont situées sur l’emplacement d’un ancien cimetière (de Jau et de Loirac) et une croix au centre du cimetière actuel.

De l’enquête ressort trois catégories :

La première relève de la croix aux dimensions modestes, comprenant un socle parallélépipédique ou de forme circulaire, en pierre de taille, surmontée d’une croix métallique ou en fonte (croix de Boussan, Goulée, Port de Goulée, Dignac). Il se peut que la croix elle-même ne soit pas entièrement conservée.

La deuxième catégorie est celle de la croix en pierre composée d’une longue colonne. On en dénombre quatre. Si deux sont de formes modestes (au cimetière actuel et à Loirac), ne présentant pas de décor particuliers, deux autres (de Dignac et Noaillac) se distinguent par leur ornementation : socle sculpté (ornements géométriques ou figurés), colonnes cannelées, chapiteau sculpté (guirlandes, motifs végétaux ou floraux), croix sculptée sur l’avers et le revers (à Dignac).

Enfin, la troisième catégorie est celle des édicules plus récents, dont l’oratoire, composés de monticules de pierres et de croix de formes simples (au Centre et à la Hourcade).

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