Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption d'Échourgnac

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Échourgnac

Le lieu est une première fois cité dans le cartulaire de la Sauve Majeure en 1090 ("Eschourniago"). La première mention de l'église "Santa Maria de Escaurnaco" date de 1108, lorsque Guillaume d'Auberoche, évêque de Périgueux, la donne à l'abbaye de la Sauve-Majeure (diocèse de Bordeaux) ; elle dépendait alors du prieuré de Champ Martin. En 1169, le pape Célestin III renouvelle la protection pontificale déjà accordée par le pape Lucius.

La visite canonique de 1688 indique : "sanctuaire lambrissé, carrelé, mal vitré. La nef sans lambris, mal pavée, ny vitres. Cymetière ouvert profané par les passages. Maison commode, jardin et pré". Sur le plan cadastral de 1846, l'église présente un plan allongé, constitué d'un vaisseau se prolongeant par un chevet plat (vraisemblablement flanqué d'une sacristie et d'une pièce en pendant). A la fin du 19e siècle, la commune hésite entre un projet de reconstruction ex novo et un projet de reconstruction partielle, concernant uniquement le chevet et le clocher. La seconde proposition a été retenue : en 1903, l'architecte Guillaume Clément réalise un devis dans lequel figurent plans et élévations. Les travaux sont achevés en 1934.

Périodes

Principale : 12e siècle (détruit)

Secondaire : 1er quart 20e siècle

Auteurs Auteur : Clément Guillaume, architecte (attribution par source)

L'église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption d’Échourgnac est implantée à la croisée des deux routes départementales 38 et 708. L’édifice est légèrement désaxé vers le sud. Son plan est simple : un vaisseau unique se prolonge par un avant-chœur doté de deux chapelles latérales, ouvrant sur le chevet à trois pans. L‘ensemble est construit en moellons grossiers de grande dimension couverts d'un enduit, la pierre de taille étant réservée à l’encadrement des baies et aux contreforts. La nef et les chapelles sont couvertes par une toiture à longs pans, les parties orientales par une croupe polygonale ; elles sont protégées par de la tuile mécanique. L'appentis de la sacristie est en tuile creuse. A l'ouest, le clocher-porche à deux étages s'achève par une flèche de pierre octogonale à égout retroussé de plan carré. La nef est voûtée en berceau plein-cintre et, l’avant-chœur, couvert d'une fausse voûte d'arêtes. Quant à l’abside à trois pans, elle comporte des colonnes d'angle recevant les nervures du voûtement, colonnes de même profil que celles qui habillent les angles du vaisseau.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. pierre en couverture, tuile mécanique, tuile creuse
Plans

plan allongé

Étages

1 vaisseau

Couvrements
  1. voûte en berceau plein-cintre fausse voûte d'arêtes
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  2. Type de couverture : flèche en maçonnerie

    Forme de la couverture : flèche polygonale

  3. Forme de la couverture : appentis

Décors/Technique
  1. vitrail
Décors/Représentation
  1. Representations : Bon Pasteur


Précision sur la représentation :

Vitrail ornant le portail de l'église, représentation du Bon Pasteur.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Échourgnac

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1844 D2 241, 1958 AB 16-17

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