Château Larrieu-Terrefort

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Macau

Le lieu de Terrefort apparaît sur les cartes du 18e siècle (Masse de 1722, Cours de la Garonne de 1759, Belleyme de 1773). Une partie des bâtiments agricoles ouverts par des arcades en rez-de-chaussée et traités en moellons enduits pourraient dater de cette époque.

En 1810, le premier plan cadastral indique une construction en U autour d'une cour avec une légère saillie (porche d'entrée ?) au sud ; le tout avec aménagements paysagers et plans d'eau. Le logis principal en fond de cour (au nord) date probablement de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle.

En 1843, cette disposition se retrouve sur le second plan cadastral mais la cour est désormais ouverte au sud. Le propriétaire est alors Hyllaire Guischard, négociant de Bordeaux, qui produit près d'une vingtaine de tonneaux. Vers 1850, le faïencier Jules Vieillard rachète le domaine simultanément avec celui de Rose-la-Biche. Il décède en 1868 et l'ensemble passe à son fils Charles qui, d'après l'illustration publiée dans l'ouvrage de Cocks et Féret de 1898, opère des modifications :

- Un pavillon complété d'une tour est construit sur l'aile est de la cour;

- Une nouvelle habitation est dressée à l'angle nord-ouest du logis principal, donnant sur le jardin probablement nouvellement planté à l'ouest.

Ces reconstructions coïncident avec la prospérité viticole de la fin du 19e siècle.

Avant 1976, une partie des bâtiments de l'aile est est détruite, correspondant sans doute à d'anciens chais.

Périodes

Secondaire : 2e moitié 18e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

La demeure est située au nord de la commune et du village, sur la route menant à Labarde, à quelque 500 m des rives de l'estuaire.

L'ensemble se compose de bâtiments d'habitation et agricoles qui s'organisent en U autour d'une cour.

- Le côté nord se compose du corps de logis principal en rez-de-chaussée, percé de cinq fenêtres sur cour surmontées d'oculi éclairant le comble à surcroît.

- Le côté est est occupé par un bâtiment en rez-de-chaussée, complété d'un pavillon sur lequel est greffée une tour carrée en pierre de taille, percée de baies jumelles en arc segmentaire surmontées d'un cartouche portant le nom du domaine. Le pignon sud présente les traces d'arrachement d'un ancien bâtiment, sans doute un cuvier. Un ancien porche a été inséré dans le mur à la suite de la destruction du cuvier.

- À l'ouest, le logis à étage présente côté cour une arcade en rez-de-chaussée et six fenêtres à l'étage surmontée d'un fronton triangulaire encadré de pilastres. Côté jardin, les fenêtres passantes interrompent la corniche moulurée surmontée d'un niveau d'attique traité en essentage d'ardoise. Les souches de cheminées en pierre sont sculptées de fins canaux. Dans le prolongement sud du logis, un passage est ménagé sous forme de porche et les bâtiments agricoles (grange à foin et étable ?) complètent l'ensemble au sud.

Un puits à la margelle en pierre moulurée est situé au centre de la cour.

Au nord, le parc est composé à l'ouest de résineux (séquoias, cyprès chauves, cèdres) et d'une allée séparant deux viviers. Une autre allée, plantée de cèdres, mène au sud-ouest, vers l'ancienne métairie de Fontainebleau.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse, ardoise
Étages

1 étage carré, comble à surcroît, en rez-de-chaussée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit en pavillon

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Macau , 35 rue du 8 mai 1945

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Terrefort

Cadastre: 1843 B1 1-7, 2013 AK 41

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