Pont ferroviaire de la Boutonne

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Cabariot

Ce pont est construit pour permettre de franchir la Boutonne à la voie de chemin de fer d'Angoulême à Rochefort par Cognac et Saintes, établie par la Compagnie de chemin de fer des Charentes ; la pose de son tablier métallique est terminée avant avril 1866. Il est soumis aux épreuves en mars 1867, juste avant la mise en circulation de la section de la ligne Saintes à Rochefort en avril 1867. En février 1868, les Nouvelles Annales de la construction publie des notes et documents de l'ingénieur en chef Georges-Henry Love et de l'ingénieur E. Mathieu relatifs à ce pont.

La travée centrale est prévue de façon à offrir un débouché suffisant aux eaux de la vallée. Elle est affectée au passage des bateaux avec une hauteur libre de 6,59 mètres entre le dessous du tablier et le niveau des hautes eaux. Le chemin de halage est maintenu sous le pont, sur la rive droite.

Le tablier métallique est remplacé en 1925 par un nouveau construit par l'entreprise Schneider et Cie (inscription sur le tablier). C'est vraisemblablement lors de ces travaux que les piles reçoivent un cerclage. Le pont est repeint en 1988 comme le mentionne l'inscription peinte "EBAP/JUIN 1988/RIPOLIN/FREITACOAT".

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1866, daté par source

Auteurs Auteur : Schneider et Cie

Siège au 42 rue d'Anjou à Paris. Pont ferroviaire de Carillon vers 1865.

, fabricant (signature)
Auteur : Mathieu E.

Pont ferroviaire sur la Boutonne en 1866.

, ingénieur (attribution par travaux historiques)
Auteur : Love Georges-Henry

directeur des chemins de fer des Charentes.

, ingénieur (attribution par travaux historiques)

Ce pont métallique de 60 mètres de long se situe à environ 1 kilomètre de la confluence avec la Charente. Il relie la rive de Cabariot à celle de Champdolent. Du côté de la rive droite, il surmonte l'ancien chemin de halage. De part et d'autre du pont, la voie est établie sur un remblai.

Le tablier métallique, formé de trois travées, repose sur deux culées et deux piles oblongues en pierre de taille, fondées dans le lit du fleuve. Ces piles sont cerclées de façon à les consolider. Les culées sont en moellon et surmontées d'un renfort en pierre de taille. Les travées latérales mesurent 18 mètres de long et celle du centre fait 24 mètres. Deux escaliers permettent l'accès au tablier. Sur les culées et les piles, des appareils d'appui reçoivent les poutres du tablier.

Le tablier est constitué de deux parties correspondant chacune à une voie de chemin de fer ; pour chaque, deux poutres longitudinales principales à âmes pleines, avec raidisseurs verticaux, et des longerons sont reliées par des structures d'entretoisement disposées transversalement aux poutres. Toutes les pièces sont rivetées. Cette charpente métallique est surmontée de panneaux supportant les voies et les passages de part et d'autre. Les poutres de rive reposent sur les piles par l'intermédiaire d'un dispositif formé de rouleaux de dilatation. Sur le tablier de la première travée rive gauche, côté aval, est apposée une plaque du fabricant "constructions métalliques, Schneider et Cie, 42 rue d'Anjou, Paris."

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Cabariot

Milieu d'implantation: isolé

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Champdolent

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: (non cadastré)

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