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Titre : Église paroissiale Sainte-Catherine
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Auteur de l'oeuvre : Mazzetti Jacques Antoine, Peyruquéou Raymond, Peyruquéou Raphaël, Ozanne Alexandre, Cottin G., Lacouture Bernard, Deyres Maurice, Bonnefous Franck
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Période : 14e siècle , limite 15e siècle 16e siècle , 17e siècle , 4e quart 18e siècle , 4e quart 19e siècle , 2e quart 20e siècle
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Protection : inscrit MH (1970/10/05)
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Localisation : Landes , Montaut
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Saint-Sever
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2017
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Auteur du dossier : Fascianella Linda , Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
L'église de Montaut, dédiée à sainte Catherine, est restée pendant longtemps une simple chapelle du bourg, le titre paroissial étant réservé à l'église Saint-Pierre de Brocas jusqu'en 1685. Même si Sainte-Catherine est considérée comme paroissiale à partir de cette date, elle apparaît encore comme chapelle dans la visite pastorale de 1755 et n'obtiendra le titre officiel de siège paroissial qu'en 1808, comme l'indique l'abbé Sébie (1864).
La construction de l'édifice semble s'être étendue du XIVe au XVIIe siècle. L'église était originellement composée d'une salle unique, non orientée, terminée en hémicycle (vers le Nord). Des traces d'une croisée d'ogives sont encore visibles à l'entrée de l'ancien chœur, ainsi que des colonnettes engagées à chapiteaux feuillagés ou ornés de personnages et une belle clef de voûte à l'effigie de la sainte titulaire. Comme aujourd'hui, on accédait à l'église par le portail sud, datable du XIVe siècle. Vers la fin du même siècle, le chevet a été surélevé et épaulé par des contreforts et une tour-clocher a été construite sur la porte du village, accolée à l'angle ouest du vaisseau. Aux alentours de 1500, comme à Saint-Pierre de Brocas, l'église est considérablement agrandie par l'ajout d'un collatéral de même dimension que le vaisseau principal à l'ouest. Sur le flanc est, une chapelle voûtée d'ogives a été édifiée au XVIIe siècle. Plus tard, une sacristie est venue combler l'angle formé entre la chapelle et le chœur. Le carrelage du sol de l'église en pierre de Bidache a été réalisé par Antoine Mazzetti en 1786. Le clocher était à l'origine surmonté d'une flèche de 28 mètres, renouvelée en 1850 par le charpentier Bernard Lacouture, de Doazit, mais qui fut emportée par une tornade en 1899 ; la toiture a été remplacée en 1936 par une terrasse crénelée construite par l'entrepreneur Maurice Deyres sur un dessin de l'architecte montois Franck Bonnefous (1902-1991) et sous la direction de l'architecte G. Cottin. Une nouvelle tribune, destinée à remplacer celle construite en 1860 sous le curé Barbe, fut installée par le menuisier local Pierre Sarres (ou Sarrez) en avril 1898 grâce au legs Burguerieu. En avril-mai 1900, les murs et voûtes de l'église furent recouverts de peintures décoratives par le peintre saint-severin Raphaël Peyruquéou (décor supprimé lors d'une restauration intérieure récente de l'édifice).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 14e siècle Principale : limite 15e siècle 16e siècle Principale : 17e siècle Secondaire : 4e quart 18e siècle Secondaire : 4e quart 19e siècle Secondaire : 2e quart 20e siècle |
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Dates |
1786, daté par source 1898, daté par source 1936, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Mazzetti Jacques Antoine, Auteur : Peyruquéou Raymond Peintre décorateur né à Tartas le 8 février 1826, fils du charpentier Antoine Peyruquéou (Laurède 1781 - Tartas 1866) et de Jeanne Péjac (1792-1884), et cousin du menuisier ébéniste Pierre Félix Peyruquéou (1847-1927). Il s'installa à Saint-Sever (rue Saint-Vincent-de-Paul) comme peintre-vitrier et décorateur, y épousa le 9 août 1853 Jeanne-Marie Marsan (Saint-Sever, 21 mars 1832 - Saint-Sever, 23 mars 1899), fille du tisserand Vital Marsan et de Marie Cazalets, et y mourut le 3 avril 1893 (AD Landes, 4 E 282/55). Son fils Raphaël (1858-1942) lui succéda à la tête de l'atelier familial. Auteur : Peyruquéou Raphaël, peintre, décorateur (attribution par source) Auteur : Ozanne Alexandre Né à Bonneboscq (Calvados) le 21 novembre 1828, mort à Dax le 18 novembre 1888 et inhumé au cimetière Saint-Pierre de cette ville. Ingénieur civil, architecte départemental des Landes de 1859 à 1879. Fils de Célestin Ozanne (1797-1870) et de Florentine Prévost (1805-1881) ; marié en premières noces, le 28 avril 1857 à Bordeaux, avec Jeanne Mathilde Brousse († Bordeaux, 17 juillet 1858) ; marié en secondes noces, le 25 février 1862 à Dax, avec Anne Clary Mène (Dax, 12 avril 1831 - Dax, 11 mars 1924), fille de Pierre Paul Mène (1792-1866), notaire, et de Marie Amélie Bonnecaze (1797-1877). Il eut du premier lit une fille, Mathilde Isabelle Jeanne (1858-1929), Mme Eugène Levassor, du second lit deux autres filles, Marie Amélie Célestine (1863-1942), épouse en 1890 d'Eugène Louis Joseph Deschamps, sous-commissaire de la Marine, et Joséphine Anne Marguerite (1864-1954). Auteur : Cottin G., architecte (attribution par source) Auteur : Lacouture Bernard, charpentier (attribution par source) Auteur : Deyres Maurice, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source) Auteur : Bonnefous Franck, architecte (attribution par source) |
Description
L'église a été construite sur l'une des portes d'enceinte à l'extrémité occidentale de la rue principale du village ; son clocher sert toujours de porte à celle-ci. Au Sud et à l'Est, les maisons sont très proches de l'église mais les vues nord et ouest sont dégagées. La position dominante de l'église flui assure une visibilité à longue distance.
Plan général :
L'église n'est pas orientée, le chevet est tourné vers le Nord. Elle possède deux vaisseaux de même longueur couverts d'une toiture unique et un clocher à l'extrémité sud. La nef est de plan rectangulaire. Le vaisseau principal (à l'est) se termine par une abside semi-circulaire à plafond plat, et le collatéral par une abside à trois pans et voûte d'ogives à six branches. Sur le flanc oriental, une chapelle (dédiée à la Vierge) de plan rectangulaire, encadrée par deux sacristies, fait saillie. Du même côté, une tour arrondie en demi hors d’œuvre mène à la tribune. Chaque vaisseau comporte trois travées couvertes, à l'Est, de voûtes à croisées d'ogives et, à l'Ouest, de voûtes à liernes et tiercerons.
Élévation intérieure :
Le vaisseau oriental est éclairé par deux fenêtres, une dans chacune des deux premières travées ; elles comportent deux lancettes trilobées surmontées d'un soufflet. Dans le mur sud s'ouvre la porte principale, dissimulée par un tambour surmonté d'une tribune. Dans le mur sud de la première travée s'ouvrent trois portes : deux d'entre elles donnent accès à un escalier à vis (au niveau du sol et au niveau de la tribune) ; la troisième, en plein cintre, donne sur l'extérieur. Dans le mur sud de la troisième travée s'ouvre l'arcade donnant accès à la chapelle de la Vierge. Un arc triomphal brisé fortement surbaissé marque le passage dans le chœur. L'éclairage de celui-ci est assuré par deux fenêtres latérales en plein cintre qui pénètrent dans la voûte ; la fenêtre ouest donne actuellement dans la dernière travée du vaisseau ouest. Trois grandes arcades brisées marquent le passage entre les deux vaisseaux.
Le vaisseau ouest est éclairé par une fenêtre dans chacune des trois travées. Elles sont identiques à celles du vaisseau est. Une tribune en bois est installée contre le mur sud. La travée nord, terminée à trois pans, est éclairée par une petite fenêtre axiale et deux fenêtres latérales ; la fenêtre orientale donnant dans le chœur du vaisseau est.
Le clocher est une tour de plan rectangulaire. A sa base s'ouvre la porte du village par laquelle passe la rue des Anciens Combattants. Le clocher est couvert d'une terrasse à laquelle on accède par le comble de l'église, où un escalier de bois conduit à l'escalier à vis de la petite tourelle accolée au clocher.
La chapelle de la Vierge, voûtée d'ogives, est éclairée par une fenêtre dans le mur est et une autre dans le mur sud. Elle possède une porte donnant dans la sacristie. Dans le mur ouest, une porte à gauche de l'autel donne sur l'autre sacristie. Celle-ci est également voûtée d'ogives.
Élévations extérieures :
Le clocher est percé à sa base par une large porte en arc brisé surbaissé côté ouest et à l'est par une porte de même largeur en anse de panier. Dans la partie supérieure des quatre faces s'ouvrent des baies géminées ; les murs est et ouest portent un cadran d'horloge dans la partie centrale avec, à l'est, une petite fenêtre à gauche d'un cadran et, à l'ouest, une autre sous le cadran. La tour est couronnée de faux mâchicoulis à quadruple encorbellement qui portent un parapet crénelé. A l'angle nord-est du clocher est accolée une tourelle ronde, dont le sommet domine la terrasse, avec trois petites fenêtres rectangulaires alignées verticalement.
A gauche du clocher, le mur pignon est aveugle. A droite, l'élévation est divisée en deux niveaux avec un retrait de la partie supérieure marqué par un bandeau mouluré ; au premier niveau s'ouvre la porte principale en arc brisé précédée de trois marches.
Le mur oriental est percé à droite de la tour d'une porte à linteau droit et de deux fenêtres à arc brisé et lancettes. La chapelle est percée d'une fenêtre de même type à l'Est et d'une fenêtre rectangulaire au Sud. La sacristie sud possède deux petites fenêtres en plein cintre, la sacristie nord est percée d'une fenêtre en arc brisé et d'une porte étroite couronnée d'un tympan gothique.
La façade ouest est plus élevée que la façade sud à cause du dénivelé du terrain. Elle est scandée par quatre contreforts et par un cinquième oblique, au Nord. Une fenêtre en arc brisé à deux lancettes occupe le milieu de chacune des trois travées.
L'abside ouest comporte deux contreforts obliques, une petite fenêtre en plein cintre dans le pan central et une autre sur le pan latéral ouest. L'abside orientale possède également deux contreforts ainsi qu'une fenêtre en anse de panier au dessus de la sacristie.
Couvertures :
Les vaisseaux sont couverts d'un seul toit à deux versants se terminant au Nord par une croupe qui couvre les absides. Les deux sacristies, la chapelle et la tourelle sont couvertes en appentis. L'ensemble de la toiture porte des tuiles romaines, le clocher est couvert en terrasse.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Étages |
2 vaisseaux |
Couvrements |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Vaisseau principal (est) : Clé de la première travée pendante, décor feuillagé avec sainte Catherine couronnée, les pieds sur le corps du roi terrassé, une palme dans la main droite et appuyant sa main gauche sur une roue brisée. Les autres clés sont rondes sans ornement. Les chapiteaux sont décorés de feuillages avec parfois des visages humains ou fantastiques. Collatéral : clés de voûtes rondes sculptées de rosaces en faible relief, fleurs stylisées ou autres motifs simples. Sur la porte extérieure de la sacristie, un tympan trilobé (en remploi) portant en caractères gothiques le monogramme IHS. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001618 |
Dossier réalisé par |
Fascianella Linda
Maisonnave Jean-Philippe |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Saint-Sever |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2017 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Église paroissiale Sainte-Catherine, Dossier réalisé par Fascianella Linda, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/bd960ad9-e196-4447-b3e8-835de7a46b7e |
Titre courant |
Église paroissiale Sainte-Catherine |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Sainte-Catherine |
Statut |
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Protection |
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Intérêt |
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Documents d'archives
Archives diocésaines, Dax. Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Sainte-Catherine de Montaut, 25 juin 1755
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Sainte-Catherine de Montaut, 25 juin 1755.
AC Montaut. Registre paroissial de Montaut, 1845-1951
Lieu de conservation : Archives communales, Montaut
ISBD/Commentaire :
Registre paroissial de Montaut, 1845-1951.
Registre d’inscription des personnes agrégées aux confréries du S[ain]t Sacrement et du Rosaire de Montaut (1850-1929).
Lieu de conservation : Archives communales, Montaut
ISBD/Commentaire :
Registre d’inscription des personnes agrégées aux confréries du S[ain]t Sacrement et du Rosaire de Montaut (1850-1929).
Registre "Confrérie de St Pierre établie à Brocas en l’année mil-six cents nonante neuf par Monsieur Lafaurie, Bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut" et (même registre, tête-bêche) "Registre de l’Archiconfrérie du très saint et immaculé cœur de Marie pour la conversion des Pécheurs, établie dans l’Église Ste-Catherine de Montaut par ordonnance de Monseigneur l’Évêque d’Aire, en datte du 20 novembre 1845 et affiliée à l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires le 27 9bre 1845 (voir l’ordonnance et les lettres d’Aggrégation (sic) affichées à l’Autel de Marie (1845)".
Lieu de conservation : Archives communales, Montaut
ISBD/Commentaire :
Registre "Confrérie de St Pierre établie à Brocas en l’année mil-six cents nonante neuf par Monsieur Lafaurie, Bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut" et (même registre, tête-bêche) "Registre de l’Archiconfrérie du très saint et immaculé cœur de Marie pour la conversion des Pécheurs, établie dans l’Église Ste-Catherine de Montaut par ordonnance de Monseigneur l’Évêque d’Aire, en datte du 20 novembre 1845 et affiliée à l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires le 27 9bre 1845 (voir l’ordonnance et les lettres d’Aggrégation (sic) affichées à l’Autel de Marie (1845)".
AD Landes. E 191/GG91/21. Délibérations du conseil de fabrique de Montaut (5 janvier 1777 - juin 1790)
Mention : 1786
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : E 191/GG91/21
ISBD/Commentaire :
Délibérations du conseil de fabrique de Montaut (5 janvier 1777 - juin 1790).
AD Landes. 16 J 15/11. Monographie de la paroisse de Montaut, par le curé Auguste Daydrein (1888)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 16 J 15/11
ISBD/Commentaire :
Monographie de la paroisse de Montaut, par le curé Auguste Daydrein (1888).
AD Landes. 2 O 1348. Montaut : église, presbytère, cimetière (1837-1938)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 1348
ISBD/Commentaire :
Montaut : église, presbytère, cimetière (1837-1938).
Secours de l'État pour réparation à l'église de Montaut (1849).
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 226/6
ISBD/Commentaire :
Secours de l'État pour réparation à l'église de Montaut (1849).
AD Landes. 70 V 226/10. Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut, 13 février 1906
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 226/10
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut, 13 février 1906.
AD Landes. 70 V 226/12. Dons et legs à la fabrique (1832-1904)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 226/12
ISBD/Commentaire :
Dons et legs à la fabrique (1832-1904) : Jean-Charles Marsan (1832-1837), Bernard Dupouy (1852), Jean Man (1861-1863), Pierre Lalande (1868-1871), Jeanne Fanny de Loubès, veuve de Joseph Dupin (1872-1874), Jeanne Hermine Darrieutort veuve de Monet (1876-1905), Jean Sever Martial Burgurieu (1896-1897), Coralie Burgurieu (1903-1904).
Région Aquitaine. Service du patrimoine et de l'Inventaire. Dossier de pré-inventaire de la commune de Montaut, 1969.
ISBD/Commentaire :
Région Aquitaine. Service du patrimoine et de l'Inventaire. Dossier de pré-inventaire de la commune de Montaut, 1969.
Périodiques
SÉBIE, abbé. Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française
Mention : p. 209-217
ISBD/Commentaire :
SÉBIE, abbé. "Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française". Revue de Gascogne, tome 5,1864.
CONSTANS Jean. Essai sur l'administration de la communauté de Montaut, de la fin du XVIe siècle à la veille de la Révolution
Mention : 1967, tome 3, p. 359-370 ; 1968, tome 1, p. 47-64 ; tome 2, p. 185-213 ; tome 3, p. 367-385 ; 1969, tome 1, p. 69-94 ; tome 2, p. 277-299
Lieu de conservation : Bibliothèque de la société de Borda, Dax
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
CONSTANS Jean. "Essai sur l'administration de la communauté de Montaut, de la fin du XVIe siècle à la veille de la Révolution". Bulletin de la Société de Borda. Dax : Société de Borda, 1967-1968-1969.
MARSAN Francis. "Un aspect méconnu de l'activité des Mazzetti : le dallage de l'église de Montaut". Bulletin de la société de Borda
Mention : n° 346, p. 185-186
Lieu de conservation : Bibliothèque de la société de Borda, Dax
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
MARSAN Francis. "Un aspect méconnu de l'activité des Mazzetti : le dallage de l'église de Montaut". Bulletin de la société de Borda. 1972.
Bibliographie
LÉGÉ Joseph. Les diocèses d'Aire et de Dax, ou Le département des Landes sous la Révolution française, 1789-1803
Mention : tome 2, p. 36
Lieu de conservation : Internet
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
LÉGÉ Joseph. Les diocèses d'Aire et de Dax, ou Le département des Landes sous la Révolution française, 1789-1803 : récits et documents. Aire-sur-l'Adour, 1875 [14.12.2023]. Accès internet : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5742560d.texteImage
CUZACQ René. "Montaut et la porte en bois sculpté de son église". Les Landes pittoresques
Mention : p. 58-59
ISBD/Commentaire :
CUZACQ René. "Montaut et la porte en bois sculpté de son église". Les Landes pittoresques, éd. Jean Lacoste, Mont-de-Marsan, 1960.
CABANOT Jean, MARQUETTE Jean-Bernard, SUAU Bernadette. Guide pour la visite de quelques églises anciennes de Chalosse. Amis des Églises anciennes des Landes. Dax : Barrouillet, 1987.
Mention : p. 36-40
ISBD/Commentaire :
CABANOT Jean, MARQUETTE Jean-Bernard, SUAU Bernadette. Guide pour la visite de quelques églises anciennes de Chalosse. Amis des Églises anciennes des Landes. Dax : Barrouillet, 1987.
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses
Mention : p. 1101
ISBD/Commentaire :
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses. Pau : Cairn, 1984.
SOUSSIEUX Philippe. Dictionnaire historique des Landes
Mention : p. 527-529
ISBD/Commentaire :
SOUSSIEUX Philippe. Dictionnaire historique des Landes. Études landaises, 2012.
Annexes
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Sainte-Catherine de Montaut, 25 juin 1755 (Archives diocésaines, Dax)
[En romains, les parties imprimées, en italiques, les parties manuscrites. Orthographe originale conservée.]
"Procès-Verbal de Visite en la Paroisse de Chapelle du Bourg de Montaut. Archiprétré de Chalosse.
FRANÇOIS DE SARRET DE GAUJAC, par la grace de Dieu & du Saint Siège Apostolique, Evéque & Seigneur d'Aire, sçavoir faisons, que pour satisfaire aux devoirs de nôtre charge Pastorale à l'égard des Fidèles de la Paroisse de Chapelle de Ste Catherine de Montaut de nôtre Diocèse, Nous nous y sommes transportez le quinzième du mois de Juin de l'année 1755 aux fins d'y faire nôtre Visite dûëment indiquée à ce jourd'huy, tant pour le spirituel que pour le temporel, par nôtre Mandement du 21e May dernier duement publié trois fois. / & accompagnez de ceux de nos Officiers à ce nécessaires, avons été reçûs & conduits avec les cérémonies accoûtumées dans l'Eglise paroissiale, où étant, après les Prières ordinaires avons donné l'anneau à baiser & fait une Exhortation aux Paroissiens ; ensuite avons fait l'Absoute generale des Vivants & des Morts. Puis ayant interrogé ou fait interroger devant Nous les enfans sur le Catechisme, avons trouvé qu'ils etoient bien instruits et leur avons donné la confirmation.
Ensuite avons procedé à la Visite suivant les formes requises & les cérémonies accoutumées, & avons trouvé comme il est porté aux articles suivans.
LE TRES-SAINT-SACREMENT.
Ciboire & custode. Le ciboire a eté felé au fonds de la coupe qu'on doit faire changer, la custode est en etat, trois calices d'argent avec leurs patenes en etat
Soleil. d'argent avec son pied en etat et assés beau
Tabernacle. sur le maître autel de bois sculpté et doré en etat comme il etoit lors de notre derniere visite
Maître Autel. Comme il etoit lors de notre derniere visite, la pierre sacrée a été changée, le Teigitur est fort vieux et usé
Retable. de bois sculpté non doré en etat ainsi qu'il etoit lors de notre derniere visite
Lampe. Il y en a trois d'argent, une grande qui brule continuellement devant le grand autel, et deux autres mediocres qui sont suspendües devant chacune des deux chapelles, mais qu'on n'allume que dans certaines occasions
Sanctuaire. vouté et pavé de pierre de taille, un peu obscur, le pavé est extremement inegal surtout du coté de la chapelle de St Jean, parce que les pierres de taille sont usées
Balustre pour la communion. il est de pierre, il est ouvert en trois endroits, du coté de la chapelle de Notre Dame par ou on entre au sanctuaire en partant de la sacriste, devant le grand autel et devant l'autel de St Jean
Reliques des Saints. aucune
Chremières. sont d'argent en etat
Fonts Baptismaux. au fonds du collateral qui est à gauche entourés d'une balustrade en etat avec un tableau de St Jean. On y ensevelit dernierement un petit enfant, parce qu'il ni avait pas de place pour l'enterrer au cimetiere qui est trop petit et entierement garni de corps.
Chapelles & Autels dans l'Eglise. Celle de l'Annonciation de Notre Dame à la droite de la nef en etat ainsi qu'elle etoit lors de notre derniere visite, la pierre sacrée n'a point eté changée, il ni a point de reliques. Dans le collatéral qui est à gauche est la chapelle de St Jean, que nous avons trouvée dans le meme etat ou elle etoit lors de notre derniere visite ; le tapis pour couvrir l'autel de cette chapelle est fors d'etat.
Images. Celles qui sont aux deux chapelles
Sacristie. derrière la chapelle de Notre Dame, voutée et carrelée, eclairée par un jour à chassis ouvrant. Les cartes de preparation et d'actions de graces n'ont point eté changées, ainsi que Nous l'avions ordonné. Le reste est en etat. Il y a au lavoir une fontaine d'etain.
Inventaire des Meubles de l'Eglise. il ni en a aucun
Ornemens. Ceux qui y etoient lors de notre derniere visite, on a fait depuis une chasuble de damas rouge garnie d'un galon d'argent, elle est neuve et fort belle. Il y a deux dalmatiques de damas rouge dont la doublure devroit etre changée, il ni a point de devant d'autel vert, le devant d'autel de velours noir est extremement usé et dechiré. Il y a un devant d'autel semblable à la chasuble de damas rouge, on a oté du devant d'autel de damas violet le galon et la crepine pour les mettre à celui de damas rouge, en sorte que celui de damas violet est sans garniture.
Napes pour l'Autel & pour la Communion. douze napes pour le dessus de l'autel, dix pour le dessous, deux pour la Communion, neuf serviettes, douze essuie-mains
Aubes, Amicts & Cordons. quatorze aubes dont trois garnies d'un passement d'un quart de hauteur, les autres garnies de dentelles, quatorze amicts, dix cordons dont quatre usés, huit surplis empesés, dix de toile
Pales, Corporeaux & Purificatoires. en grand nombre et en etat
Missels, Rituel & autres livres. six missels dont trois en etat, deux rituels du Dioceze en etat, trois cayers pour les Messes des Morts usés, un graduel et un antiphonaire in folio en etat, un Pseautier in folio hors d'etat, un rituel Romain usé
Autres Meubles de l'Eglise. cinq bonnets carrés assés en etat, quatre hors d'etat, une clochette pour porter le St Sacrement aux malades qui est trop pesante, une paire de burettes d'argent avec le bassin, on a demandé qu'il y eut quatre bonnets carrés de plus
Le Dais. Ceux qui y etoient lors de notre derniere visite en etat, une echarpe pour la benediction du St Sacrementt
Croix Processionnelle. une d'argent toute neuve et fort belle, c'est l'ancienne qui etoit à Montaut
Encensoir & Navette. d'argent neuf et fort beau, l'ancien a eté porté à Brocas
Bénitier portatif. nul, on se sert de goupillons de bois
Lanterne pour accompagner le Saint Sacrement. une de fer blanc en etat
Drap mortuaire. celui qui y etoit lors de notre derniere visite
Luminaire de l'Eglise. fort beau
L'Etat des Sepultures. Plusieurs particuliers ont des titres de sepulture, ceux qui n'en ont pas aumônent six livres à l'eglise pour les grands corps et trois livres pour les petits
Registres des Baptêmes, Morts & Mariages. Nous les avons vûs
La Nef & Vitreaux. La nef est voutée et carrelée [éclairée] par six jours vitrés en etat
Chaire à Prêcher. de pierre, le degré est garni d'une rampe de fer
Bancs dans l'Eglise. Celui des Seigneurs et celui du S. Burguerieu Laterrere
Coffres à plusieurs serrures pour mettre les Titres & Argent de l'Eglise. Il y en a un, le S. Curé a une clef et le Marguillier en charge [sic] l'autre
Le Clocher & dehors de l'Eglise. en etat, il y a deux grosses cloches bonnes et une petite pour sonner les messes basses. Il y a des arcs boutans du coté du couchant et du Nord qui sont endommagés.
Cimetiere. est extremement petit, il est actuellement si garni qu'on ne peut plus y enterrer personne.
Confreries. Celle du St Sacrement composée d'environ 200 Confreres, celle de Ste Catherine composée d'environ 80 familles
Indulgences. aucune
Expositions du St Sacrement. On expose le St Sacrement à la grand Messe jusques à la fin de Vêpres le jour de Ste Catherine, le jour de la fete du St nom de Jesus et de la Visitation de la Ste Vierge, pour le B[...] de la Charité le matin seulement.
Offices & Fêtes propres. Ste Catherine fete à la devotion que les Confreres de Ste Catherine ont accoutumé de chômer.
Processions. les ordinaires. D'une Ste Croix à l'autre on fait chaque samedi une procession pour la conservation des fruits de la terre.
L'heure des Offices de la Paroisse, & quels Offices. La Messe se dit depuis Paques jusques à la Toussaints à six heures du matin et à sept heures depuis la Toussaints jusques à Paques. Vepres precedées du catechismene se disent toujours à la Chapelle de Montaut, excepté la veille et le jour de St Pierre et les six fetes annuelles qu'elles se disent à Brocas. Cependant les gens du quartier de Brocas demandent que les vepres soient dites chaque Dimanche et fete à l'Eglise de Brocas. Il y a la dessus actuellement un procès pendant en notre officialité entre lesd. habitans et le S. Curé de Montaut.
Dedicace. ----------------
Sanctification des Fêtes. On ne travaille pas les jours de fetes, mais on va aux cabarets.
Le S. Curé interrogé sur l'etat de la parroisse : a repondu que les sacremens etoient assés frequentés, mais qu'il y avoit plusieurs personnes qui n'avoient pas fait leurs Pâques ; que plusieurs n'envoyoient point exactement leurs enfans au catechisme ; qu'il y a quelques scandales ; que les cabarets donnent du vin pendant les offices quelquesfois et souvent pendant la nuit.
Ayant interrogé des Personnes dignes de foy, sur les vie & mœurs du Sieur Curé, & s'il administre les Sacrements, fait regulierement le Prone & le Catechisme, on Nous à dit qu'on en etoit content
Le nom du Sieur Curé. Me Jean Louis Duhart Curé depuis 1746
Patron de la Cure. --------------
Annexes. --------------
Chapelles Sucursales. Elle est succursale
Chapelles domestiques. Il y a une fondation obituaire dans la chapelle de Montaut qui doit etre desservie par deux Prêtres natifs, habitans ou habitués de Montaut ou parens du fondateur qui doivent etre preferés aux autres. Cette fondation a eté faite par Pierre de Cabiro sieur de Patin en 1704. Les deux Prêtres qui doivent desservir cette fondation sont ç la nominationde plein droit de S. Jean de Lalane Sr de Daugerin Patron, la fondation n'a point eté spiritualisée et est regardée comme Prestimonie. [...] Le S. Cabiro Curé de Brocas et le S. Daniel de Lamathe Prêtre sont chargés du service, ils jouissent deux metairies l'une appelée Loustalot située en Patin, et l'autre appelée Galon située en Souprosse, elles forment un revenu de deux cens quarante livres.
Communiants.
Revenu de la Cure.
Benefices fondés dans l'Eglise. Il y a plusieurs obits fondés dans à la chapelle dont le S. Curé a le catalogue
Leur Revenu & les charges. --------
Le service & le nom des Titulaires. --------
Maison Presbiterale. Une qui est au Bourg de Montaut
Livres du sieur Curé. Il en a suffisamment
Avons demandé si son Domestique a l'âge requis par les Saints Canons & est de bonne vie. Il n'a point de fille à son service
Prêtres & autres Ecclesiastiques. Me Bernard Proeres vicaire qui reside chez le S. Curé
Benoist. Pierre Daugreilh et Bertrand Daugreilh Pere et fils dont on est content
Sages Femmes. Celle qui y etoit lors de notre derniere visite
Maîtres d'Ecole. Me Gabriel Duchateau Clerc tonsuré de Notre Diocèze approuvé de Nous, il enseigne les garçons à lire et à ecrire et il enseigne le latin à trois. La fabrique lui donne 200 #.
Decimateurs & la quotité d'un chacun. Voyez le procès verbal de Brocas
Revenus de la Fabrique. L'Eglise perçoit les trois quarts de la dîme du vin et la moitié de celle du grain et du lin ; sur les trois quarts de la dîme du vin, le S. Curé prend trois barriques de precipu et le Scolain cinq [...]. L'Eglise possede encore deux maisons, l'une située dans le Bourg de Montaut et l'autre contre l'Eglise de Brocas occupée par le Benoît de lad. Eglise ; plus elle possede le bois du Bedat, une vigne dans la caverie de Segas [...]. La fabrique donne 200 # au regent et au Predicateur du Carême 120 #.
Comptes des Marguilliers.
Dettes actives de la Fabrique. --------
Dettes passives de la Fabrique. --------
Hôpitaux. Il y en a un hopital [sic] dont les fonds consistent en une maison située dans le bourg de Montaut ou il y a deux petites chambres avec un lit à chacune en etat ; une autre chambre pour l'hospitaliere ; une autre pour loger les pauvres passants [...].
De quoy & de tout ce que dessus avons dressé le present Verbal en presence du Sieur Curé & autres principaux de la Paroisse Le meme jour et an que dessus et le dix neuvieme juin suivant.
Oüi sur icelui et ce requerant notre Promoteur avons ordonné et ordonnons comme s'ensuit : / 1° Qu'on changera la coupe du ciboire et les cartons du Teigitur du maître autel ; qu'on fera reparer le pavé du sanctuaire principalement du coté de la chapelle de St Jean. / 2° Qu'il sera fait incessamment des portes de fer aux trois endroits ou le balustre qui ferme le sanctuaire se trouve ouvert ; Deffendons de laisser entrer dans led. sanctuaire d'autres personnes que celles qui sont necessaires pour le service divin. / 3° Ordonnons qu'on changera la pierre sacrée qui est à l'autel de la chapelle de Notre Dame et le tapis qui sert à couvrir l'autel de la chapelle de St Jean ; qu'on changera pareillement les cartes de preparation et d'actions de graces pour la Ste Messe. / 4° Qu'il sera fait un devant d'autel de dams vert et un devant d'autel noir, l'un et l'autre garnis d'un galon et d'une crepine convenables ; qu'il sera mis un galon et une crepine au devant d'autel de damas violet et qu'on changera la doublure des deux dalmatiques de damas rouge. / 5° Qu'il sera acheté quatre bonnets carrés et trois cayers pour les Messes des Morts ; qu'il sera pareillement acheté un Missel d'un beau format bien imprimé et bien relié pour servir aux messes solennelles. / 6° Qu'il sera fait un bénitier portatif d'argent avec son goupillon de meme metal ; qu'on fera examiner incessamment les arcs boutans qui sont en dehors de l'Eglise du coté du couchant et du Nord pour y faire sans delai les reparations qui seront jugées convenables. / 7° Ordonnons que conformément à la deliberation prise dans l'arrêté des comptes de la fabrique par Nous fait en consequence de notre presente visite, il sera pris incessamment des mesures pour parvenir à l'aggrandissement du cimetiere attenant à lad. Chapelle destiné pour la sepulture des pauvres {...]. / 8° Ordonnons qu'on poursuivra le payement des sommes dües à l'Eglise pour etre employées à l'execution des presentes ; qu'on procedera chaque année à la nomination et à la reddition des comptes des Marguilliers ou fabriqueurs ; qu'il sera fait un inventaire double des titres, papiers, contrats, billets, vases sacrés, ornemens, linges et autres meubles de l'Eglise, l'un desquels inventaires restera entre les mains du Marguillier en charge et l'autre sera deposé dans le coffre ou armoire fermant à deux clefs. / 9° Ordonnons qu'il y aura des registres ou seront exactement couchées par ecrit les deliberations qui seront prises concernant les affaires de l'Eglise. A l'effet de quoi &. Donné à Aire le vingt-cinquieme Juin mil sept cent cinquante cinq. // + F. E. d'Aire. / Par Monseigneur, Lacomme sec.re."
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Délibération du conseil de fabrique de Montaut, 1786.
"[feuillet déchiré] ... était dans le dernier désordre. Et comme on n'enterre plus dans la dte Eglise, il propose de la faire paver en pierre de Bidache. Pour cet effet s'est présenté Antoine Mazetty, marbrier, qui offre de paver la dte église conformément à un plan qu'il a remis devers, et ce en pierre de Bidache de la meilleure qualité, et ce moyennant le prix de quatorze livres la toise sans aucun frais quelconque de la fabrique."
Montaut. Registre paroissial. 1847-1951.
Note de l'abbé Lafitte, curé de Montaut, à propos du nouveau clocher de Sainte-Catherine (1936) : une tour "plus ou moins moyennageuse (sic) qui n’a pas l’admiration de tout le monde [...]. J’ai voulu que le souvenir de notre cher vieux clocher ne fût pas tout à fait perdu et que ceux qui ne l’ont pas connu retrouvent du moins son image en mémoire du temps passé." [une photographie est jointe au texte]
Extraits du registre paroissial de Montaut-Brocas concernant des travaux aux deux églises et des acquisitions de mobilier (1847-1951)
Abbé Barbe (1844-1860)
P. 33-35, 39-40 : réparations et restaurations faites dans les églises de Montaut, Brocas et Arcet (1841-1860) :
1841 : achat d’une table de communion en fonte avec deux marches et de la rampe de la chaire (1000 fr.).
1849 : armoires de la sacristie de Montaut peintes en faux bois de noyer et de chêne.
1851 et 1852 : même peinture pour le tambour, la chaire, les fonts baptismaux, les confessionnaux, les statues de l’autel de la Vierge. La porte d’entrée est "bronzée". Porte du clocher réparée à neuf.
1854 : Brocas, restauration de la toiture, du clocher et du porche.
1855 : Montaut, chapelle du Sacré-Cœur, chapelle de la Vierge, sacristie : installation de quatre vitraux peints par "M. Raymond" (Peyruquéou), peintre à Saint-Sever, pour 90 fr.
Février 1855-février 1856 : réparation à Montaut de l’autel du Sacré-Cœur : nouvelle dorure par M. Lagarde cadet, doreur à Saint-Sever, pour 600 fr. Didelin de Paris, artiste peintre, fournit le tableau du Sacré-Cœur apparaissant à Marguerite-Marie Alacoque, pour 200 fr. Daux, décorateur à Bordeaux, vend le tombeau de l’autel 140 fr. Émile Lamagnère, menuisier, exécute le marchepied.
1856 (août) : Raymond Peyruqueou, peintre à Saint-Sever, a doré "la table sainte, la rampe qui va à la chaire ; a peint en marbre la chaire".
1856 (octobre) : on redécouvre l’effigie de sainte Catherine sous le badigeon de la clé de voûte de l’entrée. Restauration. "Représentée dans un groupe de nuages avec la roue de son martyr, avec dans sa main droite la palme de la glorieuse victoire, couronnée d’un diadème de gloire et écrasant sous ses pieds le tyran qui l’a condamnée".
1857 : restauration (sans l’avis de la fabrique) de la chapelle de la Vierge, peinture de la voûte et du mur (250 fr.), autel redoré par M. Daux de Bordeaux (400 fr.).
1857 : M. Dupin, ancien président de la chambre des députés [André Dupin, dit Dupin aîné (Varzy, 1783 - Paris, 1865), président de la chambre des députés de 1832 à 1839, puis de l'Assemblée législative en 1849 à 1851, sénateur en 1857], curé, a offert six chandeliers argentés et une croix (d’un prix d’au moins 300 fr.) à l’autel de la Vierge, lors de son passage à Montaut en mai.
1860 : tribune construite pour recevoir l’orgue acheté par M. Barbe, curé. La même année, tous les ornements de Montaut et Brocas ont été réparés à l’occasion de la visite pastorale de l’évêque.
P. 36 : réparations et refontes de cloches.
La Révolution a fait perdre au clocher ses plus belles cloches en 1793. La seule qui resta était une cloche de 600 kg fondue en 1760. Montaut n’a plus possédé qu’une seule cloche jusqu’en 1836. À cette date, une cloche de 350 kg fut fondue, commandée par Pédemagnon de Bétrac, curé de Montaut de 1834 à 1839. Mais elle se cassa en 1840 et le curé Lamarque la fit refondre par Delestan, de Dax ; elle pesait alors 420 kg. En 1853, elle ne fonctionnait plus, il fallut penser à une nouvelle fonte : après concours, c’est Tourmeau fils, fondeur à Mont-de-Marsan qui a été choisi. Il en porta le poids à 458 kg. En 1855, la cloche ne fonctionne plus à nouveau. En raison de la garantie de cinq ans, le fondeur a dû la refondre à ses frais (nouveau poids : 449 kg.). En 1853, Brocas possédait une petite cloche fêlée depuis plusieurs années ; elle fut refondue et la cérémonie du baptême eut lieu en même temps que celle de la cloche de Tourmeau pour Montaut.
P. 41 : cimetière de Montaut (1850-1851).
1806 : les paroissiens du bourg, "fatigués de porter leurs morts à Brocas" (ancien siège de la paroisse), obligent la municipalité à faire choix d’un terrain pour un nouveau cimetière à Montaut. Mais celui-ci "ne convient pas du tout, inspire le dégoût, tout le monde se plaint". Le conseil municipal tergiverse jusqu’en, date à laquelle le maire Sylvain Labastugue prend l’affaire en mains avec son nouveau conseil. On joint au terrain acquis en 1806 un emplacement mitoyen "pour faire un beau et immense cimetière". "Une personne charitable fit cadeau du magnifique portail" (estimé à 400 fr). On fit élever à cette même époque une croix qui domine le cimetière (150 fr).
P. 82.
1859 (2 juin) : la foudre s’abat sur le clocher de Brocas et cause d’importants dégâts.
P. 103-106, 135-138 : achats, réparations et restaurations, église et cimetière de Montaut depuis 1845.
Extrait (sommes les plus importantes) : lustre devant le grand autel (160 fr.), lustre de l’autel du Sacré-Cœur (100 fr.), lustre de l’autel de la Vierge (80 fr.), deux vitraux de la chapelle de la Vierge et de la sacristie (200 fr.), bannière de la Sainte Famille (220 fr.), ornements. Restauration de l’autel du Sacré-Cœur (900 fr.). Restauration de la chapelle de la Vierge (820 fr.). Don de six chandeliers et d’une croix par Dupin (300 fr.).
1858 (12 septembre) : don d’une statue de la Vierge à Brocas (140 fr.).
Abbé Sébie (1860-1866)
Depuis juillet 1860, réparations de l’église et achats d’ornements à Montaut pour 5000 fr.
Abbé Daydrein (1866-1900)
1868 : installation des sœurs à Montaut. Ouverture de classes chrétiennes pour jeunes filles dans une maison léguée par M. de Beysies.
1873 : Mme Darieutort, veuve de Louis de Monet, sans enfant, lègue à la fabrique sa maison avec jardin et ses trois métairies pour fonder une école de garçons. L’abbé Daydrein s’est ainsi attiré la haine des héritiers naturels (le neveu, Mme Darieutort et sa fille Mathilde ayant renoncé à leur héritage pour le remettre à la paroisse). Affaire portée au tribunal. L’abbé reçoit l’appui d’Aristide Moringlane (trésorier de la fabrique) et du comte Lamarque qui le défendent auprès du président Mac-Mahon. Le legs est autorisé en 1877 (décret signé par le président). En 1884, l’école n’est toujours pas ouverte.
1887 : installation des frères des écoles chrétiennes, ouverture des classes. Décret de fermeture en 1904, comme suite aux décrets sur les congrégations. Comme la fabrique ne peut plus accomplir la volonté de la donatrice (école de garçons), elle est déchue de son droit au legs.
Achats depuis 1867 (extrait) : harmonium (600 fr.), statue de St Joseph (80 fr.), bannière brodée d’or fin (250 fr.), cinq chapes (885 fr.), trois ornements (345 fr.), un drap mortuaire (220 fr.), dix paires de chandeliers (trois en bronze, sept en verre vert) (56 fr.).
P. 135.
Réparation des vitraux (100 fr.).
Restauration du chœur de l’église de Brocas, achat d’un maître-autel en marbre (3100 fr.), de trois ornements blanc, violet et noir pour Brocas (180 fr.).
1873 (Noël) : la chaire en pierre de l’église s’est effondrée pendant la messe. Remplacée en 1874 par une chaire en terre cuite de la maison Virebent de Toulouse (600 fr.).
1877 : refonte et agrandissement de la petite cloche de Montaut (350 fr.).
1878 : construction de la nouvelle sacristie, servant de décharge (320 fr.) ; achat d’une statue du Sacré-Cœur, de deux grands anges adorateurs, de candélabres et d’un ornement noir. (610 fr.).
1880 : achat de deux petits anges adorateurs, de candélabres (180 fr.).
P. 136.
1882 : le curé a fait diviser les grandes baies de l’église en "deux travées dans le style du XVIe siècle". Vitraux de Dagrand de Bordeaux "d’après mes indications". Est : scènes de vie et mort de sainte Catherine. Ouest : vie et mort de saint Pierre. Chapelle du Sacré Cœur : Apparition du Christ à Marie Alacoque. Chapelle de la Vierge : Sainte Famille. Œil de bœuf au-dessus du porche : Notre-Dame de Buglose, patronne du diocèse. Le tout : 4 516 fr.
1884 : chaire décorée par Raymond Peyruqueou, de Saint-Sever (250 fr.).
P. 137.
1887 : achat de deux lustres en cuivre à lys et épis (380 fr.).
1885 : dais de moire blanche (1 000 fr.).
1889 : restauration des ouvertures de l’église de Brocas. Quatre ouvertures sud remises dans leurs dimensions primitives, divisées "en deux panneaux avec meneau au milieu dans le style flamboyant" et garnies de vitraux. Le vitrail du sanctuaire de la Vierge représente la Sainte Famille au travail (coût : 200 fr. donnés par Baptiste Lannevère, 100 fr par son frère et 600 par la fabrique).
P. 138.
Remontage des deux grandes cloches et installation de deux petites : M. le président Burguerieu a pris à ses frais le remontage des deux grosses cloches qui ne sonnaient plus. Il fit venir le fondeur Vauthier (Émile) de Saint-Émilion. En même temps, on fait faire deux petites cloches (1200 fr.). La marraine, Coralie Burguerieu, donna 300 fr., Mme Darrieutort donna 200 fr, Martial Labastuque, parrain, donna 300 fr. Reste dû par la fabrique : 200 fr. Joug des deux cloches changés (1000 fr.).
1898 (avril) : installation d’une nouvelle tribune à Montaut, par le menuisier Pierre Jarez ( ?).
1900 : Raphaël Peyruqueou, de Saint-Sever, a refait les peintures de l’église, en très grande partie aux frais de l’abbé Daydrein, mort cette même année.
1900 (15 juin) : installation d’un chemin de croix en terre cuite (1500 fr., don de Mlle Coralie Burguerieu) de la maison « Union artistique internationale », dont les ateliers sont à Vaucouleurs (Meuse).
Vierge de Lourdes offerte à l’église par Mlle Coralie Burgurieu, pour l’autel de la Vierge. Bénédiction en 1901.
1901 (octobre) : abandon de l’ancien cimetière (La Placote), transformé en jardin.
Abbé Lafitte (né en 1869, curé de Montaut 1900-1951)
P. 1 : "Notes pour servir à l’histoire de la paroisse de 1900 à 1928"
P.3. 1908 : refonte de la plus petite des deux cloches, fêlée depuis longtemps. Le curé songea à Lannevere comme parrain : "Deux ou trois ans avant sa mort [1908], on me demanda à Brocas de faire refondre la plus petite des deux cloches, fêlée depuis déjà quelques temps. Une souscription s’ouvrit et Lannevere étant le personnage le plus en vue, je songeai naturellement à lui pour le parrainage. Un jour que je le rencontrai, avant de lui parler du rôle honorable que je lui réservais, je lui marquai mon espoir qu’il allait faire bonne figure parmi les donateurs ; mais je reçus une rebuffade : "Voyez-vous, me dit-il, j’ai donné jusqu’à l’heure (sic), que les autres donnent maintenant." Je n’insistai pas et contai ma mésaventure à un de ses vieux amis. À quelque temps de là je rencontrai cette même personne : "J’ai vu Lannevere, me dit-il, et lorsque je lui ai dit votre intention de le faire parrain, mais ne voulant rien donner il s’était exclu lui-même, il a failli en perdre la tête, tachez donc de le voir ; il est désolé de son refus et je crois qu’il va bien faire les choses". Il les fit en effet magnifiquement. La forte somme qu’il versa permit de transformer la petite cloche en la plus grande, il prit de plus à son compte l’achat d’un joug en fonte et tous les frais d’installation. Et voilà comment son nom figure glorieusement sur la cloche à côté de celui de la marraine, Mme du Sault."
P.4. Inventaire de l’église de Montaut :
"En certains lieux, les portes des églises durent être crochetées et même brisées pour permettre aux représentants de la loi de faire leur œuvre. Voici comment les choses se passèrent à Montaut. L’inspecteur d’enregistrement qui fut désigné pour venir faire le recensement du mobilier religieux était un homme très respectable, excellent catholique que je connaissais particulièrement et pour qui j’avais l’estime la plus profonde. Il marchait à son triste travail la mort dans l’âme ; mais ne pas marcher c’était briser sa carrière. À cause de lui je ne cherchai pas à exciter la population, mais je refusai d’accéder à la demande qu’il me fit la veille de tenir l’église fermée durant la journée pour ne pas être troublé dans ses opérations. Malgré mes sentiments personnels pour lui ; ma conscience de prêtre me faisait un devoir de laisser l’église ouverte comme elle l’était tous les jours. La manifestation qui se produisit fut donc spontanée, et c’est à ce titre qu’elle me paraît plus significative et plus à l’honneur de la population. Dès que l’arrivée de l’employé officiel du gouvernement fut signalée le tocsin sonna, l’église se remplit et un groupe imposant d’hommes se plaça aux alentours de l’entrée. Lorsque j’arrivai devant l’église avec le trésorier de la fabrique, chargé comme moi de représenter la paroisse, l’inspecteur fort embarrassé réclamait la clef de l’église qui était fermée. J’ignorais moi-même en quelles mains elle se trouvait et me gardai de faire un mouvement pour la réclamer. Ce fut par l’insigne maladresse d’un brave homme mal inspiré pour la circonstance, qu’on put enfin la retrouver. L’entrée dans l’église se fit aux accents du "Nous voulons Dieu" chanté par toute l’assistance et tant que durèrent les opérations les cantiques et la récitation du chapelet se succédèrent. C’était navrant et consolant. L’inspecteur dut lui-même ouvrir les tiroirs et les armoires. J’étais peiné de son air malheureux ; mais tout comme lui avait le sien, j’avais mon rôle à tenir, et nous restâmes spectateurs impassibles et muets d’un recensement qui dut être bien incomplet à en juger par la rapidité avec laquelle il fut procédé."
P. 9. Situation matérielle de l’église après la Séparation, nouvelle sacristine :
Plus de ressources après la Séparation. Mme Darrieutort (en la personne de sa fille Mathilde) prit en charge, à ses frais, l’entretien de la sacristie et des autels. Elle devient alors la bienfaitrice de Montaut. Elle achetait tout le nécessaire.
P. 10. La guerre, les réfugiés. Nettoyage de l’église :
Deux familles de réfugiés belges furent recueillies à Montaut et logées dans le couvent des sœurs (alors vide). L’abbé les a occupées au nettoyage de l’église. L’un des réfugiés était artiste peintre et fut donc employé au nettoyage des tableaux des trois autels. En ce qui concerne le maître-autel, "il me fit remarquer qu’un précédent nettoyage avait été fait très maladroitement et d’une manière insuffisante et qu’on ne pouvait y remédier parce que l’ouvrier, son mauvais travail terminé, avait de nouveau passé du vernis sur la peinture."
P. 11. Béatification de Jeanne d’Arc, 1909 :
Grande fête célébrée à Montaut (« un lundi vers la mi-août »), projection dans l’église d’une série de tableaux retraçant la vie de Jeanne d’Arc. "J’avais imaginé, comme pièce principale de décoration dans l’église, de faire peindre par mon cher voisin de Banos, Monsieur l’abbé Descorps, la Jeanne d’Arc d’Ingres et j’avais placé ce tableau sur le haut du maître autel dans un cadre de fleurs. La fête terminée, je ne crus pas mieux faire que de l’utiliser en lui choisissant une place définitive au-dessus de l’arcature romane qui s’ouvre à l’entrée de la chapelle de la Vierge."
P. 11. Nouvel état d’esprit après la guerre de 1914-1918 :
"L’ardeur que mirent les sonneurs improvisés à répandre la bonne nouvelle fut funeste en conséquences pour les pauvres cloches. En beaucoup d’endroit elles se fêlèrent. Notre plus belle cloche fut de ce nombre. Elle datait de 1760. Et de ce jour notre sonnerie se trouva bien appauvrie."
P. 12.
1921. Souvenir commémoratif extérieur trop coûteux : installation d’un drapeau du Sacré-Cœur (don de Mlle Darrieutort) dans le chœur. Celui-ci étant réservé pour les grandes solennités, elle en donna un autre "pour figurer à demeure".
P. 13.
1926 : changements dans la sacristie : agrandissement de la fenêtre, la sacristie étant trop sombre et le vitrail trop ancien. Installation d’un meuble dans le recoin gauche, qui résiste à une effraction, afin d’y ranger les vases sacrés. Confessionnal portatif à l’usage des sourds (une commode encombrante), remplacée par une grille contre le mur. Transformation d’une ouverture à côté de la porte donnant sur la Placote, "sorte d’évier contenant le lavabo destiné au célébrant. Un mauvais maçon avait essayé de lui donner une arcature romane gauche à souhait et la maçonnerie s’en allait à l’arrière du cul de four. C’était simplement dégoutant à l’œil. Après en avoir fait un placard rectangulaire fermé par une porte en chêne, je l’utilisai pour le lavabo et pour tout ce qui concerne le service des burettes."
1927 : achat de deux fauteuils de célébrants et de deux tabourets pour servir au diacre et au sous diacre. Mobilier commandé à la Maison André, d’Angers (1 000 fr.). La stalle de célébrant, fixée à la boiserie, présentait un problème : "il était impossible de s’y installer sans que les chasubles ou chapes n’eussent à en souffrir. [...] De ce fait j’ai dû en particulier faire remettre complètement à neuf le bel ornement de moire blanche dont la croix est en broderie d’or fin en relief [...]" (800 fr. aux dominicaines de Dax.)
1928 : année importante, restauration des cloches. Grosse cloche fêlée, seconde cloche plus petite, deux autres toutes petites. "La plus petite pouvait être levée à bras par un seul homme et l’autre la suivait de près. On ne les utilisait que pour les obsèques des petits enfants." Le système de sonnerie, changé par l’abbé Daydrein (1866-1900), ne comportait pas de contrepoids, aussi le va-et-vient des cloches ébranlait-il tout le beffroi (charpente et faîtage). "Le mobilier de l’église étant juridiquement communal, la question des travaux à faire n’était pas de mon ressort. Mais nous avions tous appris à connaître que si les communes étaient propriétaires, elles s’inquiétaient généralement fort peu de pourvoir à l’entretien et au renouvellement du mobilier. [...] On n’aurait cependant pas dû oublier que c’était une sonnerie civile et patriotique et non une sonnerie religieuse qui avait occasionné la fêlure de la grande cloche. Mais la caisse communale restait, parait-il, à sec en permanence [...]." Ouverture d’une souscription paroissiale. Mlle Darrieutort donna 5 000 fr. et les donations s’enchaînèrent à la surprise du curé (13 910 fr.). Le programme de restauration fut donc élargi : refonte de la grosse cloche, son contrepoids, un contrepoids à la seconde et refonte des deux petites cloches pour en créer une troisième. Fondeur : Darricau de Tarbes. Coût : 11 300 fr. Garantie : dix ans. Bénédiction le 16 septembre 1928. Mlle Darrieutort fut naturellement désignée pour le marrainage de la plus grande. Parrain : Louis Moringlane (fils du capitaine Raoul Moringlane). Deuxième cloche : la mère la plus éprouvée par la guerre, Mme Lapeyre (ex-institutrice ayant perdu ses trois fils à la guerre) fut choisie pour marraine, un blessé de guerre, Julien Man (dont le frère était amputé et le fils décédé), pour parrain. Inscription sur les cloches : A fulgure et tempestate libera nos domine. Mathildis, Ludovica, vox dei ad populum, populi ad Deum constituta. A.P 1928. (grande cloche) ; Da pacem Domine in diebus nostris. Victoria Paulina Juliana, pro patria gratias ago preces que fundo (petite cloche). "Le travail du fondeur laisse à désirer pour leur netteté ; certains mots sont difficilement lisibles." Accord mineur des trois cloches : mi, sol, si. Rien n’était prévu pour la descente des cloches, il a donc fallu détruire un côté de la cabine de l’horloge et retoucher les planchers.
P. 16. Vestiaire liturgique.
Presque tous les ornements ont été renouvelés. Il reste peu de chose en 1928 de ce qu’il y avait à l’arrivée de l’abbé Laffite (1900) : un vieil ornement d’or avec fleurs de couleur (une des plus belles pièces), un ornement de velours rouge avec croix en relief à l’or fin, un ornement de velours noir brodé argent, deux dalmatiques "genre espagnol si originales et si fraiches de teintes avec leurs dessins de fleurs, d’oiseaux, de papillons aux couleurs variées", deux chapes noires, une chape rouge, une chape violette. Legs de Mlle Burguerieu : un ornement d’or et chape d’or avec son voile d’or. Une partie du legs utilisée pour l’achat d’un confessionnal (nef principale). Elle avait aussi fait don de la statue de Notre-Dame de Lourdes (chapelle de la Vierge).
Autres achats et dons :
1912 : nouvel harmonium (l’autre, de 1867, était délabré), nouveaux bancs de congréganistes, appareil d’acétylène pour l’éclairage, prie-Dieu du chœur (même ébéniste que le confessionnal).
Souvenir commémoratif des morts de la guerre acheté par souscription.
P. 20-21. Les confréries.
Il existait à Brocas une ancienne confrérie de saint Pierre. En 1900, ils ne restait que six adhérents âgés. Ils ont donc été intégrés à la confrérie du Saint-Sacrement, plus prospère (30 fr de droit d’entrée). Il existe aussi une confrérie du Rosaire, moins prospère.
1900 : constitution de la Congrégation des Enfants de Marie.
P. 25. L’église possède 3 reliques de la Vraie Croix.
La plus ancienne ayant été donnée par l’abbé Cassiet a perdu son authentique pendant la Révolution. Mais une reconnaissance officielle par l’autorité diocésaine permit de lui rendre un culte public (p. 127 et suivantes). En 1861, l’abbé Sébie a constitué un dossier de recherches pour l’évêque, expliquant l’histoire de la relique : le prêtre Pierre Cassiet, natif de Montaut, reçut cette relique de la cours de Rome en 1764 comme récompense. Il la fit ensuite reconnaître par l’évêque d’Aire (de 1758 à 1783) Playcard de Raigecourt et la donna à la paroisse de Montaut ; le curé était alors M. Duhart (1746 – 1786). La relique était dans un petit reliquaire en bois doré, oblong, de forme triangulaire. Un coffre (pyramidal ?) doré avait aussi été fait pour servir de trône d’exposition les jours de fête et de châsse le reste de l’année. En 1792, lorsque le gouvernement révolutionnaire décida de confisquer les biens de l’église, M. Siméon Moringlane cacha le petit reliquaire en lieu sûr et enterra la châsse dans le jardin de M. L*** (Lacoste ?) en prenant soin de protéger la dorure. Il oublia de récupérer l’authentique. Lorsqu’on revint la déterrer, on ne trouvé que les étoupes. Après son exil, l’abbé Bergoignan (1801-1813), curé titulaire expliqua la situation l’évêque de Bayonne et d’Aire. Une enquête fut entamée vers 1804 par M. Lamarque, vicaire général et M. Basquiat-Mugriet de Saint-Sever, ancien vicaire général. Tous ceux qui avaient vu la relique avant la Révolution la reconnurent (dont l’abbé Cassiet) et ce fut suffisant pour remplacer l’authentique et l’évêque de Bayonne autorisa les mêmes cérémonies. La relique fut dérobée entre 1824 et 1825 mais sous la menace faire par l’abbé Tisné de la "vengeance du Ciel", le ravisseur la restitua.
La deuxième relique, dans un reliquaire doré monté sur pied, est un don de l’abbé Pédemagnon (1834 – 1839). Elle possède son authentique. L’origine de la troisième relique est inconnue.
P. 25. Noces d’argent de l’abbé Lafitte en 1925.
Grâce à une souscription, un Christ en ivoire lui a été offert.
P. 27.
1930 : achat d’un ornement noir de première classe, velours et argent fin (1 320 fr.) chez Nouvellet à Lyon.
1930 (21 juin) : mort de Mathilde Darrieutort bienfaitrice de Montaut. Elle avait pris à se charge la plus grande partie des frais de réparation et d’achat des vêtements liturgiques. Quelques jours avant sa mort elle a offert une statue de sainte Thérèse.
Transformation des fonts baptismaux, trop étroits (1,70 m sur 1,60 m). De plus, la clôture des fonts étant de plein bois, ce recoin était dans l’obscurité. Agrandissement et remplacement de la clôture en bois par une grille en fer forgé de la maison Galin de Bordeaux. Avec ces modifications, on s’est aperçu que la vasque était fendue ; comme elle était « très grossièrement faite et sans aucun style », elle a été remplacée par une vasque neuve en marbre gris d’Arudy accompagné d’un couvercle en bronze. Coût total : 9 300 fr. (dont 6 200 pour la grille).
1931 : c’est M. Descorps, curé de Banos, qui s’est chargé des peintures. Le tableau du Baptême de saint Jean-Baptiste a été raccourci pour son nouvel emplacement.
1934 : achèvement de l’installation de l’électricité dans l’église par Gaston Fauthous pour 3 000 fr.
Interdiction du service religieux à Brocas à cause du délabrement de l’église : "la couverture, devenue une vraie écumoire, laisse passer des flots d’eau qui détrempent les coûtes et inondent sur certains points le pavé de l’église."
1936 : restauration du clocher de Brocas. "Ce qui constituait le clocher proprement dit a été simplement rasé, sa reconstruction entraînant des dépenses trop considérables. La tour a été simplement exhaussée de 3 mètres et terminée comme chacun peut le voir."
Cette même année, restauration du clocher de Montaut (premier projet : consolidation du mur sud, recrépissage, remise à neuf de la couverture d’ardoise.) Ce premier projet a finalement été abandonné au profit de la construction d’une tour "plus ou moins moyennageuse (sic) qui n’a pas l’admiration de tout le monde", car la toiture en ardoise réclamait trop d’entretien.
Photo jointe au texte : "J’ai voulu que le souvenir de notre cher vieux clocher ne fut pas tout à fait perdu et que ceux qui ne l’ont pas connu retrouvent du moins son image en mémoire du temps passé."
1937 : nouvelle cloche à Brocas, refondue par M. Fourcade de Tarbes, donnant le si bémol (2 112 fr.).
1939 : volonté de créer une salle paroissiale pour servir de lieu de réunion. Lafitte a choisi le projet de Prunetti, architecte à Dax.
1945 : à la Libération, "une tête brulée de la localité en signe de réjouissance fit éclater deux bombes de plastique sur la place qui longe le côté ouest de l’église. La déflagration provoqua des éclatements dans les vitraux, particulièrement dans le vitrail central de la nef." L’église est restée quatre ans avec ses vitraux brisés laissant entrer le froid et la pluie. En 1949, l’abbé Lafitte offre une participation paroissiale de 40 000 francs à la commune afin qu’elle consente à réparer les vitraux en ajoutant le complément. C’est la maison Dagrand de Bordeaux qui s’en charge (environ 100 000 francs).
Extrait de documents concernant l'église Sainte-Catherine de Montaut (AD Landes, 2 O 1348)
- 1837. Réparations au clocher par le maître-charpentier Goqué [?].
- 1846 (28 décembre). "Devis pour les ouvrages à faire au clocher et à l'église de Montaut par suite de l'orage qui y est tombé le vingt-deux décembre mil huit cent quarante six, ainsi que pour réparer les dégradations faites à la toiture par l'ouragan du vingt-trois du Maire de la commune de Montaut, nous, Pierre Laloubère, propr. charpentier, domicilié de la commune de Banos, certifions nous être transporté ce jourd'hui et d'apprécier un dégât occasionné par la foudre le vingt-deux de ce même mois à quatre heures du matin. Ayant frappé le bout du clocher, la foudre arriva aux cloches, prit le fil de fer de l'horloge qu'elle fondit et interrompit ainsi toute sonnerie ; de là elle pénétra dans l'intérieur du mur du dit clocher, le fendit en deux parties, passa ensuite dans le mur de l'Eglise et traversa la voûte qu'elle a fortement endommagée. / En conséquence, après avoir examiné toutes les dévastations [...] nous avons procédé à l'estimation des réparations du dit clocher où nous avons reconnu et mesuré. / Art. 1er. Il y a quatre mètres de large sur dix de haut, formant vingt mètres carrés à refaire. Il faut trois chevrons de dix mètres de haut [...] - 70.00. / Art. 2e. La démolition et la reconstruction évaluées à deux francs le mètre carré, s'élèvent à... 40.00. / Art. 3e. La façon du bonnet du clocher et celle de la girouette [...] - 45.00. / Art. 4e. Un plancher écrasé sur la longueur de sept mètres et une largeur de 3m80 [...] en bois de chêne - 79.80. / Art. 5e. Un autre plancher au-dessous de ce dernier [...] - 87.75. / Art. 6e. Il faut refaire cinq cent cinquante mètres de couverture à la toiture de l'Eglise [...] - 275.55. / Art. 7e. Il faut trois barriques de chaux [...] - 21.00. / Art. 8e. Plus deux mille deux cents tuiles à canal [...] - 99.00. [...] / Art. 11. La reconstruction de ces quatre vingt-huit mètres cubes de mur du clocher, à 4 f50 le mètre [...] - 396.00. [...] / Art. 14. Il est indispensable de faire une porte de deux mètres de haut sur un de large [...] - 45.00. / Art. 15. Plus une seconde porte à faire au mur de l'Eglise avec dix mètres cubes de mur à faire à neuf [...] - 185.00. / Art. 16. Plus deux vitraux de 1m80 sur 2 de haut [...] - 100. / [...] Total : 1900 f. 16. / [...] A Montaut, les jour, mois et an que dessus. Signé Loubère."
- 1850 (9 mai). "Adjudication des fournitures à faire et des travaux à exécuter au clocher et à l'Eglise de Montaut, en vertu d'une délibération du conseil municipal, à la date du 9 mai 1850, approuvée par le préfet le 31 du même mois. / Cahier des charges. [...] 2°. Tous les travaux portés au devis devront être terminés le premier novembre prochain. / 3° Toutes les fournitures en bois devront être en bois de chêne de bonne qualité. Tous les matériaux provenant de démolition de murs ou de planchers appartiendront à la commune. La pierre de taille, le moellon et le plancher, estimés propres à la reconstruction, pourront être employés, s'il est jugé nécessaire par l'autorité communale. [...] Il en sera de même pour tout ce qui concerne la couverture partielle du clocher. [...] // Devis estimatif. Il sera fait : 1° Deux portes en bois de chêne [...] - 20 f. 2° Escalier du clocher, premier palier, bois de chêne [...] - 2 f. 50. 3° Second palier, vingt mètres, bois de chêne [...] - 50 f. 4° Quatre poutrelles en chêne [...] - 12 f. 5° Troisième palier, huit mètres [...] - 20 f. [...] 7° Quatrième palier, cinq mètres [...] - 12 f. 50. [...]. // Procès-verbal d'adjudication. L'an mil huit cent cinquante et le Dimanche vingt-trois du mois de juin [...]. Il a été allumé un premier feu. Pendant sa durée, le sieur Lacouture, Bernard, charpentier, domicilié à Doazit, canton de Mugron, a fait un rabais de trois francs. Au second feu, le sieur Massey Jacques a fait le rabais à 500 francs et le sieur Lacouture à 485 francs. Trois feux s'étant successivement éteints, sans autre sous-enchère, le nommé Lacouture Bernard a été déclaré adjudicataire pour la somme de quatre cent vingt-cinq francs. [...]"
- 1864 (23 novembre). Arrêté du préfet des Landes autorisant la commune de Montaut "à vendre aux enchères l'ancienne chapelle d'Arcet avec le terrain qui en dépend [...] sur la mise à prix de 2990 f. 00."
- 1864 (18 décembre). Vente de la chapelle d'Arcet, devant Bernard Silvain Labastugues, notaire à Montaut, à Martin-Barthélemy-François-Xavier-Marie de Laborde, avocat à Saint-Sever et conseiller général des Landes, pour le compte de son beau-père Pierre Camille Gauzère, juge de paix du canton de Saint-Sever.
- 1869 (28 mars). Délibération du conseil municipal : l'architecte du département (Alexandre Ozanne) a visité l'église et son clocher pour déterminer les réparations à faire à ce dernier. La commune n'a plus de fonds disponibles.
- 1870 (12 juillet). Lettre du ministre de la Justice et des Cultes au préfet des Landes, relative aux "travaux de reconstruction du clocher de l'église" de Montaut. Le dossier est jugé incomplet.
- 1872 (3 février). Lettre d'Alexandre Ozanne, architecte du département, envoyant au préfet "les dessins complémentaires réclamés par M. le ministre pour la reconstruction du clocher".
- 1872 (8 novembre). Le ministre accorde à la commune un secours de 2.000 francs.
- 1872 (15 novembre). Lettre du préfet des Landes au maire de Montaut, Bernard Silvain Labastugue, demandant des modifications au projet de reconstruction : "M. le ministre fait remarquer qu'il conviendrait d'apporter aux dispositions proposées les modifications suivantes : 1° donner à l'arcade servant de porte de ville la hauteur et l&a forme qu'elle a actuellement. 2° diminuer la longueur de la baie qui surmonte cette entrée. 3° remplacer par des jours d'une forme plus simple les ouvertures en quatre-feuilles indiquées au-dessous de la corniche. 4° enfin donner moins d'importance aux lucarnes de la flèche."
- 1915. Réparations à la toiture du clocher de Montaut.
- 1933 (1er août). "Devis des travaux à exécuter à la poterne servant de clocher à l'église", par l'architecte G. Cottin : chaînages et couverture en ardoise.
- 1934 (8 juillet). Procès-verbal d'adjudication des travaux de restauration de l'église du bourg de Montaut sur le projet dressé par G. Cottin, architecte à Mont-de-Marsan. Les travaux consistent en "un exhaussement du clocher de l'église pour recevoir une terrasse, avec suppression de la flèche actuelle en charpente et ardoise". Adjudication à l'entrepreneur Maurice Deyres, de Saint-Sever.
- 1935 (5 août). Nouveau devis de G. Cottin (plans 3627 et 3628), approuvé le 30 novembre suivant par le préfet. Exécution en 1935, interrompue par un ouragan.
- 1936 (27 janvier). Lettre de l'architecte G. Cottin, de Mont-de-Marsan, au préfet des Landes : Cottin a été "brutalement" remplacé comme architecte du clocher de Montaut par le nouveau maire Sansoube.
- 1936 (10 février). Lettre de l'entrepreneur Maurice Deyres, "quartier d'Augreilh à Saint-Sever-sur-Adour, entreprise de maçonnerie en tout genre", au préfet des Landes, réclamant le paiement de ses travaux à l'église de Montaut.
- 1936 (18 février). Maurice Deyres demande le paiement du solde des travaux exécutés au clocher de Montaut, après résiliation de son adjudication de juillet 1934 (conflit).
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Extraits de la monographie paroissiale de Montaut, par le curé Auguste Daydrein, 1888 (AD Landes, 16 J 15/11)
Section première. Première partie. Statistique religieuse. Chapitre 1er. La paroisse de Montaut est rattachée à la commune du même nom. La population au moment de la révolution française était des plus florissantes et en ferait une des paroisses les plus importantes de la Chalosse. On y comptait 1.500 communians [sic], ce qui supposerait une population de plus de 2.000 habitants. [...] Aujourd’hui, sous le rapport de la population, Montaut comme du reste tous nos petits centres, est en pleine décadence. C’est à peine si on compte 1.104 habitants.
Montaut possède deux grandes et belles églises et une antique chapelle qui n’a gardé de son antiquité qu’un monogramme du Christ au tympan de sa porte d’entrée. Nos deux églises sont l’église de Montaut sous le vocable de Ste Catherine d’Alexandrie vierge martyre (25 9bre). L’église de Brocas sous le vocable de St Pierre apôtre. Cette église était autrefois et jusqu’aux guerres de religion 16ème siècle l’église mère. A cette époque malheureuse pour la Chalosse, la sous-paroisse de Montaut prit son titre et sa couronne. Sa situation typographique [sic] la rendait plus apte à la garder.
La chapelle d’Arcet était une construction des templiers, aussi y voyait-on établie de temps immémorial la confrérie de St Michel. J’ai été assez heureux pour retrouver les statuts pour la confrérie du bienheureux St Michel archange établie dans l’église d’Arcet en Chalosse le sept du mois de may mille cinq cens nonante neuf. [...] Avant la révolution de 89 presque la totalité des habitants de Montaut était inscrite dans les registres de la susdite confrérie et néanmoins à cette époque et jusqu’au 21 7bre 1845 la chapelle et le quartier d’Arcet ressortissaient à Banos. A cette époque, à l’occasion de la nouvelle délimitation des paroisses faite par Mgr Lanneluc, Arcet fut réuni à Montaut. Cette chapelle se trouvant dans un « état de délabrement complet et sans ressources pour une restauration, M. Gahuzère, juge de paix à St-Sever et propriétaire d’une gracieuse villa contiguë à la chapelle profitta [sic] des circonstances pour en proposer [?] la vente et pour s’en rendit acquéreur (autorisation préfectorale 23 9bre 1864). Aujourd’hui cette chapelle restaurée par feu Madame Gahuzère appartient à Madame de Laborde née Gahuzère. [...]
Montaut jouit d’un titre vicarial rétribué par l’État et la fabrique. L’église de Montaut est riche en archives, mais les plus intéressantes, c’est-à-dire celles qui concernent l’origine de la paroisse, la fondation des églises, manquent [...].
Chapitre II. Particularités. L’église de Montaut possède deux reliques de la vraie croix. L’une fut portée de Rome par M. Cassiet, missionnaire au Canada. L’autre m’a été envoyée par M. Pedemagnon, ancien curé de Montaut, qui l’a portée lui-même de Rome. L’authentique de la relique portée par M. Cassiet ayant été perdu, une enquête fut faite par mon prédécesseur M. Sebie, doyen de Labrit, et en vue de cette enquête M. Dhers, vicaire général de Mgr Epivent, déclara que cette relique avait tous les caractères d’authenticité désirables, et qu’il en autorisait l’exposition et la procession le jour de la solennité de la Ste Croix de septembre. Pour la seconde relique, l’authentique se trouve dans la châsse conservée derrière l’autel de la Ste Vierge. [...]
§ II. Il y a deux cimetières dans la paroisse, celui de Montaut qui fut établi en 1806, situé à 300 mètres environ à l’ouest de l’église. Jusqu’à cette époque les morts de Montaut étaient portés à Brocas. Ce nouveau cimetière était depuis longtemps reconnu insuffisant. En l’année 1852 il fut agrandi et clôturé tel que nous le voyons aujourd’hui, grâce au zèle et à l’initiative de M. l’abbé Barbe curé de Montaut. [...] Celui de Brocas qui entoure l’église et qui remonte certainement à l’époque de la construction de l’église qui était romane. [...]
§ V. La paroisse de Montaut est en possession de l’érection canonique de plusieurs confréries : 1° de la confrérie de St Pierre de Brocas. Cette confrérie était établie à Brocas de temps immémorial mais les statuts en étaient perdus ; ils furent retrouvés en mil six cens nonante sept par M. Lafaurie bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut. Dès lors il demanda à Rome l’érection canonique de ladite confrérie. Nous avons la copie d’une lettre apostolique d’Innocent XII qui approuve cette confrérie et l’enrichit de plusieurs indulgences plénières. Mgr Louis Gaston de Fleuriau d’Armenonville permet la publication de ces indulgences en 1690 [sic] année de l’établissement de la confrérie. J’ai entre les mains les statuts retrouvés de l’antique confrérie mais dans un tel état de vétusté que j’ai cru devoir les faire réimprimer, plusieurs exemplaires se trouvent dans les archives de la paroisse. / 2° La confrérie du St Sacrement fut érigée canoniquement dans l’église de Montaut en 1744 par Mgr François de Sarret de Gaujacq sur les instances de Maître Monferran prêtre et vicaire de Montaut. J’en ai retrouvé les statuts primitifs. Ces statuts forment XI chapitres. M. Pedemagnon n’ayant pas eu connaissance de ces diverses pièces demanda et obtint de Mgr Savy une nouvelle érection canonique le 12 Xbre 1834. / 3° A la même date le même M. Pedemagnon demanda et obtint l’institution du rosaire perpétuel. / 4° Le 24 juillet 1835 il obtint l’érection de la confrérie du Sacré-Cœur de Jésus. / 5° En 1845 M. Barbe curé de Montaut obtint de Mgr Lanneluc l’autoriser d’ériger dans la paroisse la confrérie du très saint et immaculée cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. / 6° En 1864 la confrérie du St Scapulaire du Mont Carmel fut établie canoniquement dans la paroisse par ordonnance de Mgr Epivent sur la demande de M. Sebie curé de la paroisse. [...]"
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SÉBIE, abbé. Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française
"L'église de Montaut a un mérite réel. Les boiseries et les sculptures du sanctuaire, travaillées, dorées et peintes de main de maître, offrent, au point de vue de l'art, une des pages les plus achevées du style de la renaissance ; les chapelles du Sacré-Cœur et de la Vierge feraient admirer, même dans les villes, leur riche ornementation : la chaire, sculptée sur pierre, ravit l’œil des visiteurs ; toute l'église, surtout depuis qu'elle a été rafraîchie par de récentes et bonnes restaurations, produit un effet charmant."
[A propos des destructions de la Révolution :] "Les autels de Montaut, avec leurs riches retables et leurs statues dorées, furent démontés et puis renfermés avec soin dans la chapelle de la Vierge, transformée en magasin, au moyen d'une cloison en planches qui fermait toute l'arcature donnant sur la nef. Mais les vases sacrés, les galons en or et en argent furent enlevés et portés à Saint-Sever avec un ornement complet qui valait 10,000 fr., une balustrade en fer qui avait coûté 4,000 fr., et une cloche très belle pesant 26 quintaux ou 1,300 kilogrammes. Toutes les étoffes des ornements, tous les tableaux sur toile et plusieurs parties moins importantes des autels furent brûlés publiquement, la veille de la Pentecôte."
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut, 13 février 1906 (AD Landes. 70 V 226/11)
"Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Montaut.
L'an mil neuf cent six, le treize février à une heure 1/4 du soir, En présence de MM. 1° l'abbé Laffitte, curé de Montaut, 2° Baptiste Mau, président du bureau des marguilliers, 3° Dubernet, adjoint maire, tous trois demeurant à Montaut. / Nous soussigné, Gaillard, Sous-Inspecteur des Domaines à Mont-de-Marsan, dûment commissionné et assermenté, spécialement délégué par le Directeur des Domaines à Mont-de-Marsan, avons procédé ainsi qu'il suit, à l'inventaire descriptif et estimatif des biens de toute nature détenus par la fabrique paroissiale de Montaut.
Chapitre I. Biens de la fabrique. / § 1. Biens mobiliers. / Eglise de Montaut. / Dans l'unique sacristie se trouve une armoire fixe contenant : / 1. Un ornement doré - 30. / 2. / Trois ornements : violet, vert, rouge - 60. / 3. Deux id. blanc et jaune - 40. / 4. Deux salmatiques [sic] pour diacre et sous-diacre - 20. / 5. Une vieille chape violette - 20. / 6. Un ornement noir - 25. / 7. Deux dalmatiques noires - 20. / 8. Un voile de bénédiction - 10. / 9. Trois chapes dorées - 150. / 10. Une étole noire - 8. / 11. Deux ornements noirs usés - 30. / 12. Trois id. jaunes id. - 40. / 13. Deux id. rouges id. - 30. / 14. Deux id. violet et vert usés - 30. / 15. Un drap mortuaire - 20. / 16. Une chape noire usée - 10. / 17. Un porte-missel - 3. / 18. Deux missels : un complet, un partiel - 15. / Placard du linge / 19. Deux douzaines de serviettes - 12. / 20. Dix habits d'enfants de chœur - 10. / 21. Quinze nappes d'autel - 30. / 22. Dix devants id. - 20. / 23. Cinq nappes de communion - 25. / 24. Dix surplis de cérémonie - 30. / 25. Cinq id. confessionnal - 10. / 26. Dix aubes - 60. / 27. Dix-huit amicts - 9. / 28. Trente purificatoires - 6. / 29. Dix corporaux - 5. / 30. Dix pales - 12. / Vases sacrés / 31. Un ostensoir doré - 100. / 32. Un calice doré - 80. / 33. Un id. argenté - 50. / 34. Un ciboire id. - 20. / 35. Un ciboire id. - 50. / 36. Un thabor - 10. / 37. Deux encensoirs et une navette - 5. / 38. Une clochette à main - 0,50. / 39. Trois vases en porcelaine avec bouquets - 1. / 40. Un bénitier avec le goupillon - 5. / 41. Deux paires de burettes en verre - 0,50. / 42. Une statue du Sacré-Cœur (petit modèle) - 10. / 43. Une statue de la Vierge id. - 10. / 44. Trois petits tableaux - 3. / 45. Une petite table - 1. / 46. Deux chandeliers en cuivre (ordinaires) - 2. / Arrière-sacristie. / 47. Deux chandeliers en bois doré - 5. / 48. Deux id. en bois - 3. / 49. Une armoire mobile en chêne - 50. / 50. Un drap mortuaire - 30. / 51. Un catafalque - 5. / 52. Quatre tapis (trois usés) - 60. / 53. Un bois de dais - 10. / 54. L'épée de suisse - 10. / 55. Une crèche de la Noël - 20. / 56. Deux croix de procession en cuivre - 10. / 57. Divers bouquets pour garniture - 10. / Sanctuaire / 58. Le maître-autel en bois fixe, derrière lequel se trouve un grand tableau, faisant corps avec la boiserie et surmonté d'une croix en cuivre doré - 15. / 59. Dix chandeliers en bois doré - 40. / 60. Quatre vases de porcelaine assortis de bouquets - 2. / 61. De chaque côté, un ange supportant un candélabre cuivre - 100. / 62. Deux statues de saints grandeur naturelle - [estimation omise]. / 63. Une clochette - 0,50. / 64. Un siège pour célébrer et quatre tabourets - 20. / 65. Une lampe de sanctuaire - 5. / Nef / 66. Quatre lustres, dont un en verre - 15. / 67. et un trois [sic] en cuivre doré - 25. / 68. Un confessionnal en bois - 50. / 69. Une statue de St Antoine de Padoue - 20. / 70. Un grand Christ au pilier du milieu - 25. / Bas-côté de gauche / 71. Derrière l'autel fixé, un grand tableau représentant le Sacré-Cœur - 100. / 72. Sur l'autel, une statue du Sacré-Cœur - 20. / 73. Deux vases avec leurs bouquets - 1. / 74. Six chandeliers en cuivre doré - 30. / 75. Deux anges supportant un candélabre à 5 branches - 10. / 76. Une croix en cuivre doré - 10. / 77. Trois vases avec leurs bouquets - 3. / 78. Un couvre-autel rouge - 5. / 79. Deux chandeliers en verre - 0,50. / 80. Une petite statue de St Joseph - 10. / 81. Deux vases (bouquetiers) - 1. / 82. Un chandelier en verre - 0,50. / 83. Quatre porte-bougies - 8. / Une petite chaire en bois fixe. / 84. Un petit confessionnal - 10. / 85. Un tableau représentant le baptême de N.S. J.C. - 10. / Bas-côté de droite / Autel de la Vierge surmonté / 86. d'une statue de N.D. de Lourdes - 30. / 87. Six petits chandeliers argentés - 12. / 88. Deux chandeliers en verre - 0,50. / 89. Six vases avec leurs bouquets - 3. / 90. Une croix argentée - 10. / 91. Un petit lustre - 5. / 92. Un dais des teintures [sic] et ses panaches - 50. / 93. Un prie-Dieu en bois - 5. / Un confessionnal fixe. / 94. Une croix de procession - 10. / 95. Dans l'intérieur de l'Eglise : dix bancs de bois - 20. / 96. Cent cinquante chaises en paille - 75. / 97. Un chemin de croix en terre cuite (bon état) - 250. / 98. A la tribune, un vieil harmonium (petit modèle) - 70. / Au clocher, deux grandes et deux petites [cloches]. / Total - 2478. [...]
§ 2. Biens immobiliers. / La fabrique a été instituée légataire de plusieurs immeubles [...] par Mme Jeanne Hermine Darrieutort, veuve de Monet, décédée à Montaut le 5 juillet 1876. [...]
Chapitre II. Biens dont la fabrique n'a que la jouissance. L'église de Montaut et celle de Brocas sont très anciennes ; chacune d'elles est située dans le bourg de ce nom ; la première occupe une surface de 4 ares environ - 100, et la seconde une surface de 3 ares - 45. [...] Il n'existe pas de biens classés ni à classer. Les évaluations qui précèdent émanent de l'agent des Domaines seul, les comparants ayant refusé de donner leur avis sur ce point.
Déclarations concernant l’actif et le passif. Néant.
Observations d’ordre général. / Une protestation écrite nous a été lue et remise dès le début de l'inventaire ; nous l'avons annexée aux présentes après l'avoir revêtue de la formule "ne varietur". Sauf quelques bouquets de Brocas, aucun objet n'a été revendiqué. [...]
En conséquence, nous avons clos le présent inventaire contenant six rôles, - renvoi et un mots rayés seuls, le 13 février à 7 heures du soir et, après lecture faite, nous l'avons signé seul, les comparants ayant refusé de le revêtir de leur signature. / A Montaut, le 13 février 1906. / Gaillard."
[Annexé à l'inventaire, une lettre de protestation de la fabrique et du curé Tauzin.]
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Montaut
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 2016 F 100-101
Extrait du plan cadastral de 1809, section A dite du Bourg, 1ère partie, par Lobgeois et François Lagrolet, géomètres (AD Landes, 286 W 191).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du plan cadastral de 1845, section C dite du Bourg, 2e feuille, par Corneau et Arnaud, géomètres (AD Landes, E dépôt 191/1 G 2).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Ville de Montaut, surélévation du clocher", par Franck Bonnefous, 1935 (AD Landes, 2 O 1348, plan 3627) : façade principale et plan.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Ville de Montaut, surélévation du clocher", par Franck Bonnefous, 1935 (AD Landes, 2 O 1348, plan 3627) : façade principale et plan (détail du plan).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Ville de Montaut, surélévation du clocher", par Franck Bonnefous, 1935 (AD Landes, 2 O 1348, plan 3628) : façade principale et plan (détail du plan).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan au sol. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan au niveau de la tribune. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupe transversale. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupe longitudinale. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élévation nord. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élévation sud. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élévation est. Dessin Stéphane Thouin, A.C.M.C., octobre 2006 (AC Montaut).
Thouin Stéphane
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du village, avec l'église au bout de la rue principale. Carte postale, éditions Veuve Castagnet, Montaut, début du XXe siècle.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la rue principale de Montaut avec le clocher de l'église. Carte postale, éditions Veuve Castagnet, Montaut, début du XXe siècle.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble et environnement vus de l'Ouest.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble avec le clocher, vu depuis l'Est.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade sud.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clocher vu de l'Ouest.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble vu de l'Ouest.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation est.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chevet.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du portail d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du portail d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Linteau de la porte de la façade est.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau Est vu du choeur.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Mur est, 1ère travée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest, tribune.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau est, choeur.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Entrée de la chapelle de la Vierge.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Mur ouest, 1ère travée, départ des voûtes.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Arc doubleau entre la première et la deuxième travée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Départ de l'arc triomphal.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte de la chapelle de la Vierge.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau est, 1ère travée, clef de voûte.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plafond peint du choeur.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte de l'escalier conduisant à la tribune.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Passage sous le clocher, mur sud, inscription.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la porte de la sacristie dans la chapelle de la Vierge.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble de la porte d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble de la porte d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du tympan de la porte d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du tympan de la porte d'entrée.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du tympan de la porte d'entrée : angelot de gauche.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du tympan de la porte d'entrée : angelot de gauche.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du tympan de la porte d'entrée : angelot de gauche.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du tympan de la porte d'entrée : angelot de droite.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plafond peint du choeur.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte de la chapelle du Sacré-Coeur.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau nord, clef de voûte.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau, support, chapiteau.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau, support, chapiteau.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau, support, chapiteau.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau, support, chapiteau.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau, support, chapiteau.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Paysage de la commune de Montaut avec les églises Saint-Pierre de Brocas (à gauche) et Sainte-Catherine (au loin à droite).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du clocher depuis l'est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du clocher depuis l'est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis les arènes (au nord).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis les arènes (au nord).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la façade Est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la façade Est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis l'Ouest.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis les arènes (au nord).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Partie supérieure du clocher vue depuis le Nord-Est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du clocher depuis le Sud-Ouest.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Face ouest du clocher.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du chevet depuis le nord.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'élévation ouest depuis le Nord.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du chevet depuis le Nord-Est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la façade Est : sacristie.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élévation ouest, partie nord.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade de l'actuelle chaufferie, à l'Est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte de la sacrisitie (à l'est).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du linteau de la porte de la sacristie.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du décor sur le mur de l'actuelle chaufferie.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élément de décor dans le mur de l'actuelle chaufferie (à l'Est).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du décor sur le mur de l'actuelle chaufferie.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Élément de décor dans le mur de l'actuelle chaufferie (à l'Est).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du décor sur le mur de l'actuelle chaufferie.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Portail d'entrée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Portail d'entrée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Portail d'entrée : détail du décor.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Portail d'entrée : détail du décor.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest vu depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest vu depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest vu depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest vu depuis la tribune (au sud).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau ouest vu depuis la tribune (au sud).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du vaisseau ouest depuis la chapelle du Sacré-Coeur (nord).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue des deux vaisseaux depuis l'angle sud-est du vaisseau oriental.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue des deux vaisseaux depuis la chapelle du Sacré-Coeur (nord-ouest).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue des deux vaisseaux depuis la tribune (sud-est).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau Est vu depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau est vu depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau Est vu depuis la tribune (au sud).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau Est vu depuis la tribune (au sud).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau est vu depuis le chœur.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau est vu depuis le chœur.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'entrée de la chapelle de la Vierge depuis le choeur.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail d'une baie bouchée, au dessus de l'entrée de la chapelle de la Vierge.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte de la tribune.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte de l'escalier d'accès à la tribune et au clocher.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte du mur Est menant à l'extérieur.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ouverture bouchée au premier niveau du clocher.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Charpente.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du registre paroissial de Montaut : réparations et restaurations aux églises de Moncaut, Brocas et Arcet, 1841-1855.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du registre paroissial de Montaut : réparations à l'église et travaux de peinture par Raymond Peyruquéou, 1856.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du registre paroissial de Montaut : restauration du clocher, 1936.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de l'église depuis le sud.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Église paroissiale Sainte-Catherine
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