Maisons et fermes de la commune de Ménesplet

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Ménesplet

La carte de Belleyme figure un habitat en place dès la seconde moitié du 18e siècle. Le développement du bourg a été modeste, au sud et à l'ouest de l'église paroissiale, entre la rivière et la "route de Bordeaux". Au sud de cet axe et à l'ouest du bourg, l'habitat est dispersé, constitué de fermes isolées et de hameaux ("Coly", "les Penelauds", "la Ser", "la Lande", "le Buzet", "la Font du Cros"). Certaines constructions datent probablement de la fin du 18e siècle au plus tard, mais l'essentiel du bâti est attribuable au 19e siècle.

Les espaces agricoles sont principalement implantés sur les terrasses alluviales de la rive gauche de l'Isle. La culture de la vigne a occupé les coteaux les mieux exposés, représentant 5,4% des terres au début du 19e siècle. Celle du tabac, autorisée à partir de 1879, occupe des parcelles situées dans la vallée. La forêt s'étend au sud-est du territoire.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

28 maisons ou fermes ont été repérées dans le cadre de l'inventaire du patrimoine de la commune de Ménesplet. Trois d'entre elles ont été étudiées : la maison de maître, dite château de Ménesplet, la ferme de La Lande et une grange sise au lieu-dit Peillandriers. Ces édifices inventoriés se situent principalement dans le bourg (17), en écart (9) ou sont isolés (2).

La plupart de ces édifices sont des fermes (50%) et des maisons individuelles (40% environ). L'inventaire inclut également quelques maisons de ville (3% environ) et habitations hors-typologie (7% environ). Du fait de leur situation en territoire rural, tous possèdent une cour, un jardin ou, plus fréquemment, les deux.

Parmi les fermes recensées, les fermes-blocs de plan allongé et les fermes dissociées linéaires sont les types les plus couramment représentés sur l'espace communal, avec quelques fermes au logis individuel. Les maisons individuelles constituent la configuration la plus fréquente (outre deux pavillons, une maison de notable et une maison de maître).

La majorité de ces constructions comporte un étage carré (trois ou quatre travées le plus souvent) ou est en rez-de-chaussée ; un tiers d'entre elles comprend un surcroît.

Le moellon de calcaire, enduit dans la plupart des cas, est le principal matériau de construction. Seuls 18% des édifices sont bâtis en pierre de taille. Une grange conserve sa structure en pan de bois hourdée de torchis et de brique, au lieu-dit Gaillard.

Quelques façades présentent un traitement ornemental : fronton, alternance de briques et pierre sur l'encadrement des baies, les chaînes d'angles et la corniche (maison individuelle, rue de la République) ; chambranle des ouvertures mouluré, clef ornées de triglyphes, allèges décorées (ancien presbytère).

Ces maisons et fermes sont protégées par des toits à longs pans, parfois associés à des croupes ou demi-croupes. Un exemple de toiture plus complexe a également été repéré. Le matériau de couverture le plus fréquemment employé est la tuile creuse, quelques exemples de toits en tuile plate, en ardoise et en tuile mécanique ont été recensés. Parfois, des lucarnes en chien assis sont percées dans cette toiture (longère caractéristique du plateau de la Double de la rue de l'Abbé Huguet).

Murs
  1. Revêtement : enduit

  2. Mise en oeuvre : moellon

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

  4. Mise en oeuvre : pan de bois

Typologie
  1. ferme-bloc allongée
  2. ferme dissociée linéaire
  3. ferme dissociée aux bâtiments agglutinés
  4. ferme au logis individuel
  5. maison individuelle
  6. maison de notable
  7. maison pavillon
  8. maison de ville bourgeoise
  9. maison de maître

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