Vestiges des hauts fourneaux

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Pauillac

C'est en 1880 que l'implantation de hauts-fourneaux est décidée à Pauillac. Mais il faut attendre 1894 pour que M. Halimbourg donne à la ville un terrain le long de l'estuaire et que les constructions soient engagées.

En 1900, une visite de la Société Philomatique indique que les travaux sont encore en cours : "Nous nous dirigeons vers les hauts fourneaux qui sont encore en construction".

En 1901, la Société de la Basse-Loire fonde à Pauillac une unité alimentée en charbons anglais et minerais de fer espagnols. En 1912, une grève des mineurs anglais entraîne l'arrêt du travail des hauts-fourneaux.

En 1914, la Société des Hauts-Fourneaux de Pauillac est reprise par la Société des Hauts-Fourneaux de la Gironde.

Une usine annexe dénommée "carbonisation" servait à la fabrication du benzol et du benzène : cette usine fonctionne jusqu'en août 1913 et à nouveau en 1914 pour les besoins de la défense nationale. A la fin du conflit, des essais sont menés pour la fabrication de l'acier mais sans succès et l'usine ferme dans les années 1920 (source : Documentation de la Nuit du patrimoine, 2007).

Une usine de la Société française d'Affinage du Cuivre s'implante en 1917 sur des terrains voisins des hauts-fourneaux : une chaufferie et une centrale électrique sont construites. Destinée à l'électrolyse du cuivre, elle est approvisionnée en minerais en provenance d'Amérique du Nord. Elle ferme en 1922 (source : Documentation de la Nuit du patrimoine, 2007).

Les installations sont bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale.

Périodes

Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Seuls les parois d'une ancienne centrale électrique et le château d'eau sont conservés.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : béton

Toits
État de conservation
  1. vestiges

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Pauillac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Trompeloup

Cadastre: 2012 AE 23, 1825 B2

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