Chapelle du Verdon

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Le Verdon-sur-Mer

La chapelle est construite entre 1717 et 1722 à la suite de la requête des marins de l'estuaire, souvent stationnés dans la rade du Verdon en cas de mauvais temps et qui réclament une chapelle à proximité, l'église de Soulac étant trop éloignée. Les plans et les devis sont fournis par un entrepreneur du Verdon, nommé Buissière. La chapelle est desservie par un chapelain pour lequel un logement est également construit. Dès 1726, la toiture nécessite des travaux ; d'autres "dégradations réalisées par l'entrepreneur Buissière" sont mentionnées en 1729.

D'importants travaux sont également préconisés en 1748 : le bâtiment souffre de l'ensablement ; le bâtiment semble toutefois rester en mauvais état. À partir de 1793, elle n’est plus desservie par un chapelain ; elle est abandonnée et reconvertie en logement pour les militaires présents à la pointe de Grave.

La chapelle figure sur le plan cadastral de 1833 accolée au logement du chapelain et accompagnée d'un cimetière. En 1837 est évoquée la possibilité d'ériger la chapelle en succursale de l'église de Soulac, mais elle est jugée trop exiguë et trop dégradée (humidité, instabilité des murs causées par "un banc de sable qui touche sa toiture". La proposition est finalement rejetée et Le Verdon ne devient paroisse autonome qu'en 1849.

En 1870, la chapelle en ruine est démolie pour laisser place à une nouvelle église édifiée en 1872.

Périodes

Principale : 1er quart 18e siècle

Le bâtiment était composé d'une salle de culte et d'un autel. Il pouvait accueillir 50 fidèles environ. Le logement du chapelain et de son domestique y était accolé, comme l'indique la représentation sur le plan terrier de Soulac (2e moitié 18e siècle). Si l'on se fie également à ce plan, le bâtiment était doté d'un clocher. Un document indique d'ailleurs la présence "d’une belle cloche très suffisante pour le lieu" et d'"un très joli clocher fait par les soins et l’industrie du frère Meulh aumonier".

La chapelle était voûtée et construite en pierre, sur une hauteur de 12 pieds et demi. Deux fenêtres éclairaient le sanctuaire, qui était semble-t-il lambrissé. L'autel était accessible par une marche.

Le mobilier qui y est mentionné en 1748 comprenait : un confessionnal de trois places sans volets, un bénitier avec un crucifix dessus, un tabernacle en bois de noyer avec une Madeleine au pied de la croix et un tableau représentant saint Louis au pied d'une Vierge à l'Enfant.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

Toits
Plans

plan allongé

Étages

1 vaisseau

État de conservation
  1. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Le Verdon-sur-Mer , cours de la République

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1833 A1 1377

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