Les maisons à pan de bois de Limoges
Les nombreuses façades en pan de bois apportent beaucoup de charme au quartier de la Boucherie de Limoges et séduisent les visiteurs. Mais peut-être souhaitez-vous en savoir plus sur ce mode de construction ? Cette vidéo vous en dévoilera les principales caractéristiques.
Vidéo
Publiée le 10 mai 2014
# Haute-Vienne, Limoges
# Opération d'inventaire : Centre ville de Limoges
# Pan de bois
# Du Moyen-Age au 19e siècle
Le quartier des Bouchers conserve de nombreuses maisons dites à colombages ou à pans de bois. Contrairement à bien des idées reçues, cette technique de construction n’est pas propre au Moyen Age mais a été employée à Limoges jusqu’au 19e siècle. Elle est définitivement interdite en 1864, suite à un incendie qui dévaste le quartier entre la place de la Motte et la place d’Aine.
Lors de la construction des bâtiments, les pièces de bois sont d’abord disposées au sol et numérotées, puis démontées avant d’être assemblées sur le chantier. Le remplissage est généralement réalisé en torchis, mélange d’argile et de fibres naturelles comme la paille. Cette ossature en bois est isolée de l’humidité du sol par des maçonneries en pierre.
Les toitures orientées vers la rue sont traditionnellement couvertes en tuile canal. Le quartier conserve de nombreuses maisons qui datent de la fin du Moyen Age. Leurs fenêtres, appelées croisées, sont divisées en quatre par des croisillons en bois. De nombreux exemples sont encore visibles dans la rue Charreyrron. Dans les autres rues, la plupart de ces pièces de bois ont disparu ne laissant que des marques sur les encadrements.
Ces maisons médiévales sont également identifiables à leur pans de bois, le plus souvent constitué de croix de saint André. Au contraire, sur les façades des 18e et 19e siècles, les pièces de bois sont disposées en forme de grille. Ainsi, au n°2 de la rue de la Boucherie, on distingue facilement la partie basse plus ancienne des deux derniers étages construits au 19e siècle.
Lors de la construction des bâtiments, les pièces de bois sont d’abord disposées au sol et numérotées, puis démontées avant d’être assemblées sur le chantier. Le remplissage est généralement réalisé en torchis, mélange d’argile et de fibres naturelles comme la paille. Cette ossature en bois est isolée de l’humidité du sol par des maçonneries en pierre.
Les toitures orientées vers la rue sont traditionnellement couvertes en tuile canal. Le quartier conserve de nombreuses maisons qui datent de la fin du Moyen Age. Leurs fenêtres, appelées croisées, sont divisées en quatre par des croisillons en bois. De nombreux exemples sont encore visibles dans la rue Charreyrron. Dans les autres rues, la plupart de ces pièces de bois ont disparu ne laissant que des marques sur les encadrements.
Ces maisons médiévales sont également identifiables à leur pans de bois, le plus souvent constitué de croix de saint André. Au contraire, sur les façades des 18e et 19e siècles, les pièces de bois sont disposées en forme de grille. Ainsi, au n°2 de la rue de la Boucherie, on distingue facilement la partie basse plus ancienne des deux derniers étages construits au 19e siècle.