Matériaux, petit patrimoine et "bonnes fontaines" à Ségur-le-Château
Cette séquence vous présente les différents matériaux utilisés pour la construction à Ségur-le-Château et vous fait découvrir les fontaines du bourg, ainsi que les croyances qui y étaient associées.
Vidéo
Publiée le 10 août 2017
# Corrèze, Ségur-le-Château
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Matériaux de construction, fontaines
# Du Moyen Age au 20e siècle
Vous aurez peut-être remarqué que les constructions de Ségur utilisent plusieurs matériaux différents. Les roches les plus employées ici sont le gneiss et le schiste, qui proviennent de Saint Yrieix la Perche et la dorite, de Saint Julien le Vendomois. Mais certains éléments plus décoratifs comme les encadrements de baies sont réalisés en calcaire, en provenance de la Dordogne toute proche. Enfin, le grès rouge, identique à celui de Collonges-la-Rouge dans le Sud de la Corrèze, est employé ponctuellement. Il est prélevé non loin d’ici, à Juillac.
Les toitures de Ségur sont en grande majorité couvertes en ardoise de Corrèze, parfois taillée en motifs géométriques. On trouve également de nombreux épis de faîtage en céramique ou en zinc, qui apportent une finition esthétique aux toitures.
Ségur compte six fontaines. L’une d’elles, la fontaine Sainte Anne, réputée comme fontaine miraculeuse et parmi les plus fréquentées de la région, est située en haut de la ruelle de l'aumônière. Elle s’accompagnait autrefois d’une petite chapelle. Détruite lors du terrassement de la route, la fontaine a été reconstituée et agrémentée d’une sculpture en calcaire du 15e siècle de Sainte Anne accompagnée de la Vierge et de l’enfant Jésus. L’eau de cette source avait, dit-on, le pouvoir de soulager des douleurs, de donner la fertilité aux femmes stériles et même de commander la pluie. La légende raconte que sainte Anne qui habitait à Ségur, a fait jaillir la source par un jour de grande chaleur pour désaltérer son amant Saint Médard, venu lui rendre visite du village voisin de Beyssenac. Pour bénéficier des bienfaits miraculeux, une procession solennelle était autrefois organisée tous les ans, le 8 juin. Le cortège partait de l'église du village voisin de Beyssenac où l’on s’emparait de la statue de Saint Médard que l'on transportait à Ségur devant l'oratoire de Saint Anne.
Les toitures de Ségur sont en grande majorité couvertes en ardoise de Corrèze, parfois taillée en motifs géométriques. On trouve également de nombreux épis de faîtage en céramique ou en zinc, qui apportent une finition esthétique aux toitures.
Ségur compte six fontaines. L’une d’elles, la fontaine Sainte Anne, réputée comme fontaine miraculeuse et parmi les plus fréquentées de la région, est située en haut de la ruelle de l'aumônière. Elle s’accompagnait autrefois d’une petite chapelle. Détruite lors du terrassement de la route, la fontaine a été reconstituée et agrémentée d’une sculpture en calcaire du 15e siècle de Sainte Anne accompagnée de la Vierge et de l’enfant Jésus. L’eau de cette source avait, dit-on, le pouvoir de soulager des douleurs, de donner la fertilité aux femmes stériles et même de commander la pluie. La légende raconte que sainte Anne qui habitait à Ségur, a fait jaillir la source par un jour de grande chaleur pour désaltérer son amant Saint Médard, venu lui rendre visite du village voisin de Beyssenac. Pour bénéficier des bienfaits miraculeux, une procession solennelle était autrefois organisée tous les ans, le 8 juin. Le cortège partait de l'église du village voisin de Beyssenac où l’on s’emparait de la statue de Saint Médard que l'on transportait à Ségur devant l'oratoire de Saint Anne.