Les matériaux de couverture de Collonges-la-Rouge
Découvrez Collonges-la-Rouge vue du ciel et regardez de quelle manière sont employées l’ardoise, la lauze et la tuile pour habiller harmonieusement les toitures.
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Publiée le 10 mars 2017
# Corrèze, Collonges-la-Rouge
# Opération d'inventaire : Collonges-la-Rouge
# Matériaux de couverture, lauze, ardoise, tuile
# Du 14e au 21e siècle
Les toitures de Collonges sont majoritairement couvertes d’ardoises, probablement utilisée dès l’origine des constructions. L’emploi de ce matériau est facilité par la présence des carrières de Travassac et d’Allassac, situées au Nord de Brive. L’ardoise offre de grandes qualités esthétiques puisqu’elle se prête à toutes sortes de tailles, en écaille, en triangle, en rectangle ou en losange. L’alternance de ces différentes formes sur une même toiture permet de créer de savants dessins.
Le deuxième matériau de couverture traditionnel à Collonges est la lauze de grès, particulièrement présente sur les tours et sur les pignons couverts. Sa couleur rouge a grisé avec le temps. Elle peut être taillée droite ou arrondie en écaille. Le poids de la pierre nécessite le soutien d’une solide charpente, sur laquelle la lauze peut être chevillée aux voliges ou bien être calée entre les liteaux. Sur des toitures de plus petite taille, comme les tours, la charpente est parfois remplacée par une maçonnerie, comme cette voûte en cul-de-four, sur laquelle la lauze est directement posée en tas de charge.
Au 19e siècle, la lauze et l’ardoise de Corrèze sont peu à peu remplacées par la tuile plate puis la tuile mécanique, moins coûteuses et plus facile à poser, mais moins conformes à l’esthétique du bourg. Aussi, depuis le classement du site de Collonges en 1942, la couverture en tuiles mécaniques a été proscrite pour favoriser la réintroduction progressive de l’ardoise.
Au gré des réfections, certaines toitures associent plusieurs matériaux. Par exemple, le pignon et la partie basse de la toiture peuvent être encore couverts de lauzes tandis que la plus grande partie du toit a été refaite en ardoise.
Pour permettre la ventilation des combles, de petites ouvertures plates ou triangulaires appelées outeaux sont aménagées. De nombreux épis de faitage en céramique ou en pierre couronnent les toitures, notamment des tours.
Le deuxième matériau de couverture traditionnel à Collonges est la lauze de grès, particulièrement présente sur les tours et sur les pignons couverts. Sa couleur rouge a grisé avec le temps. Elle peut être taillée droite ou arrondie en écaille. Le poids de la pierre nécessite le soutien d’une solide charpente, sur laquelle la lauze peut être chevillée aux voliges ou bien être calée entre les liteaux. Sur des toitures de plus petite taille, comme les tours, la charpente est parfois remplacée par une maçonnerie, comme cette voûte en cul-de-four, sur laquelle la lauze est directement posée en tas de charge.
Au 19e siècle, la lauze et l’ardoise de Corrèze sont peu à peu remplacées par la tuile plate puis la tuile mécanique, moins coûteuses et plus facile à poser, mais moins conformes à l’esthétique du bourg. Aussi, depuis le classement du site de Collonges en 1942, la couverture en tuiles mécaniques a été proscrite pour favoriser la réintroduction progressive de l’ardoise.
Au gré des réfections, certaines toitures associent plusieurs matériaux. Par exemple, le pignon et la partie basse de la toiture peuvent être encore couverts de lauzes tandis que la plus grande partie du toit a été refaite en ardoise.
Pour permettre la ventilation des combles, de petites ouvertures plates ou triangulaires appelées outeaux sont aménagées. De nombreux épis de faitage en céramique ou en pierre couronnent les toitures, notamment des tours.