La chapelle des pénitents de Beaulieu-sur-Dordogne
Ancienne église paroissiale, cette chapelle a également appartenu à une confrérie de pénitents bleus. A travers cette vidéo, découvrez l’histoire de la chapelle et les nombreux objets d’art sacré qu’elle renferme.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2014
# Corrèze, Beaulieu-sur-Dordogne
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Chapelle
# Du 13e siècle au 17e siècle
La chapelle des pénitents est l’ancienne église paroissiale de Beaulieu sur Dordogne. Autrefois appelée Notre-Dame du Port-Haut, elle a été construite au 12e siècle sur un petit éperon rocheux. Remarquable par son clocher-mur à 4 baies, elle est de style roman épuré avec sa nef unique, son abside circulaire et ses deux absidioles. Endommagée pendant la guerre de Cent Ans, elle est restaurée à partir de 1477, puis dotée de 4 chapelles latérales.
Elle est vendue comme bien national à la Révolution, puis cédée par un prêtre, à la Confrérie des Pénitents Bleus en 1822. Cette dernière, fondée au 17e siècle dans le cadre de la Contre-réforme catholique, avait pour mission de lutter contre le protestantisme dominant dans la cité, par une pratique approfondie et ostentatoire de la religion. Les pénitents, revêtus d’une robe et d’une cagoule bleue, organisaient notamment des processions impressionnantes à travers les rues de la ville. La confrérie décline et finit par disparaître dans les années 1870.
Aujourd’hui la chapelle des Pénitents, ouverte au public en été, abrite un musée d’histoire locale et des expositions temporaires. A l’intérieur, la nef est couverte d’une voûte de bois en "coque de bateau renversé", réalisation attribuée aux gabariers. Elle a été construite en 1820 à la demande des pénitents, comme la tribune aux balustres en bois tourné. Deux bandeaux noirs, appelés litres funéraires, ont été peints au 17e ou 18e siècle, sur les murs en l’honneur de défunts illustres. Ils portent les armes de la famille La Tour d’Auvergne, vicomtes de Turenne et co-seigneurs de la ville au 17e siècle. L'église contient de nombreux objets d'art sacré comme une piéta en pierre polychrome de la fin du 15e siècle, une crosse eucharistique datée de 1717, plusieurs antependium, un tableau peint par Antoine Cibille au 17e siècle, représentant un grand calvaire et un ex-voto de la même époque en forme d'écope de gabare.
Elle est vendue comme bien national à la Révolution, puis cédée par un prêtre, à la Confrérie des Pénitents Bleus en 1822. Cette dernière, fondée au 17e siècle dans le cadre de la Contre-réforme catholique, avait pour mission de lutter contre le protestantisme dominant dans la cité, par une pratique approfondie et ostentatoire de la religion. Les pénitents, revêtus d’une robe et d’une cagoule bleue, organisaient notamment des processions impressionnantes à travers les rues de la ville. La confrérie décline et finit par disparaître dans les années 1870.
Aujourd’hui la chapelle des Pénitents, ouverte au public en été, abrite un musée d’histoire locale et des expositions temporaires. A l’intérieur, la nef est couverte d’une voûte de bois en "coque de bateau renversé", réalisation attribuée aux gabariers. Elle a été construite en 1820 à la demande des pénitents, comme la tribune aux balustres en bois tourné. Deux bandeaux noirs, appelés litres funéraires, ont été peints au 17e ou 18e siècle, sur les murs en l’honneur de défunts illustres. Ils portent les armes de la famille La Tour d’Auvergne, vicomtes de Turenne et co-seigneurs de la ville au 17e siècle. L'église contient de nombreux objets d'art sacré comme une piéta en pierre polychrome de la fin du 15e siècle, une crosse eucharistique datée de 1717, plusieurs antependium, un tableau peint par Antoine Cibille au 17e siècle, représentant un grand calvaire et un ex-voto de la même époque en forme d'écope de gabare.