La Grande rue d'Aubusson
La Grande rue a été créée juste avant la Révolution. Elle est devenue l’un des axes principaux d’Aubusson au 19e siècle. Cette vidéo vous aidera à appréhender l’histoire de la rue et à distinguer quelques uns de ses bâtiments remarquables.
Vidéo
Publiée le 1er juin 2013
# Creuse, Aubusson
# Opération d'inventaire : Aubusson
# Développement urbain
# Du Moyen-Age au 20e siècle
Sous le sol de la Grande Rue d’Aubusson se cache le Ruisseau de la ville. Jusqu’en 1770, il s’écoulait à ciel ouvert. Quelques temps avant la Révolution, tout le quartier, d’aspect encore médiéval, est transformé. Le ruisseau de la ville est alors couvert d'une voûte maçonnée, permettant ainsi la création de la Grande Rue, qui devient dès lors une artère majeure de la ville. La Grande Rue connait son âge d'or au 19e siècle où elle supporte le trafic des principaux axes de circulation qui traversent Aubusson.
Parmi les édifices les plus anciens de la rue, remarquez la maison à tour située au n° 74. Comme c’est l’usage à Aubusson, sa tourelle est coiffée d'un toit conique recouvert de bardeaux de châtaignier et couronnée d'un épi de faîtage. Elle daterait de la fin du 15e siècle ou du début du 16e. Au 18e, elle appartenait à une famille de tapissiers, les Rogier.
A la rencontre de la Grande Rue et de la rue Châteaufavier se trouve une autre maison très ancienne, appelée « la Maison à pan de bois ». Elle a conservé sa structure ancienne avec son premier étage en surplomb. Elle pourrait dater du 15e ou du 16e siècle. Son rez-de chaussée servait de boulangerie, au moins depuis le 19e siècle et jusque dans les années 60.
Au numéro 64 de la Grande Rue se trouve une habitation insolite, datant de la fin du 19e siècle. Le décor de sa façade en ciment armé, qui simule des rondins de bois et autres végétaux, est une véritable vitrine du style rocaille ciment, aussi appelé « rustique ». La rocaille ciment s’est répandue en Creuse, notamment à Felletin, à la fin du 19e et au début du 20e, probablement par l’intermédiaire d’artisans cimentiers creusois qui s’étaient spécialisés dans ce savoir faire sur des chantiers parisiens. Aubusson recèle quelques autres exemples de décors rocaille, comme cet élément d’une dépendance du château Saint Jean.
Parmi les édifices les plus anciens de la rue, remarquez la maison à tour située au n° 74. Comme c’est l’usage à Aubusson, sa tourelle est coiffée d'un toit conique recouvert de bardeaux de châtaignier et couronnée d'un épi de faîtage. Elle daterait de la fin du 15e siècle ou du début du 16e. Au 18e, elle appartenait à une famille de tapissiers, les Rogier.
A la rencontre de la Grande Rue et de la rue Châteaufavier se trouve une autre maison très ancienne, appelée « la Maison à pan de bois ». Elle a conservé sa structure ancienne avec son premier étage en surplomb. Elle pourrait dater du 15e ou du 16e siècle. Son rez-de chaussée servait de boulangerie, au moins depuis le 19e siècle et jusque dans les années 60.
Au numéro 64 de la Grande Rue se trouve une habitation insolite, datant de la fin du 19e siècle. Le décor de sa façade en ciment armé, qui simule des rondins de bois et autres végétaux, est une véritable vitrine du style rocaille ciment, aussi appelé « rustique ». La rocaille ciment s’est répandue en Creuse, notamment à Felletin, à la fin du 19e et au début du 20e, probablement par l’intermédiaire d’artisans cimentiers creusois qui s’étaient spécialisés dans ce savoir faire sur des chantiers parisiens. Aubusson recèle quelques autres exemples de décors rocaille, comme cet élément d’une dépendance du château Saint Jean.