L'île aux pierres de Vassivière
A l’origine du Bois de sculptures de l’île de Vassivière… C’est une aventure humaine, la convergence d’actions de passionnés et de professionnels de la culture qui a permis l’implantation durable de l’art contemporain sur des terres agricoles que rien ne prédisposait à ce projet.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2016
# Haute-Vienne, Creuse, île de Vassivière
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Art et création, sculpture, granit
# Deuxième moitié du 20e siècle
La présence de l’art contemporain sur l’île de Vassivière remonte à l’été 1983, avec la première rencontre internationale de sculpture sur granit, qui proposait de rapprocher la création contemporaine de matériaux locaux traditionnels : le granit et le bois. En effet, le sous-sol du plateau de Millevaches est presque exclusivement composé de granit, une roche cristalline composée de feldspaths, de quartz et de micas dont les grains sont visibles à l’œil nu.
Une association de passionnés d’art, réunis autour de Marc Sautivet et Dominique Thebault, organise donc ce symposium de sculptures en granit du limousin, intitulé L’île aux Pierres, avec les acteurs de la filière pierre du Limousin et le soutien des financeurs publics. Les artistes sélectionnés pour participer à l’événement sont accueillis et soutenus par la population locale ravie de pouvoir assister aux métamorphoses de la pierre. Les œuvres produites appartiennent à l’association et restent à Vassivière, pour constituer un musée en plein air, dans la partie sud de l’île, proche de la passerelle.
En plus du symposium, l’association LAC&S Limousin Art Contemporain et Sculpture inaugure dès 1984 une politique de commande d’œuvres destinées à enrichir ce musée à ciel ouvert. C’est ainsi qu’est créé «Solstice d’été» de François Bouillon, sculpture réactivée par le feu tous les 21 juin. Déjà touristique, Vassivière devient une destination artistique, même si la majorité des terres de l’île reste encore agricole à cette époque.
L’idée d’un centre d’art contemporain germe dès 1985 et se concrétise en 1989 avec le soutien de l’Etat et de la Région, dans la continuité d’une politique amorcée en Limousin avec le Centre d’art contemporain de Meymac. La collection et les productions artistiques de l’île vont peu à peu s’ouvrir à d’autres matériaux que le granit et le bois. Aujourd'hui le Bois de Sculptures compte 65 œuvres, en résonnance avec le paysage.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage
Une association de passionnés d’art, réunis autour de Marc Sautivet et Dominique Thebault, organise donc ce symposium de sculptures en granit du limousin, intitulé L’île aux Pierres, avec les acteurs de la filière pierre du Limousin et le soutien des financeurs publics. Les artistes sélectionnés pour participer à l’événement sont accueillis et soutenus par la population locale ravie de pouvoir assister aux métamorphoses de la pierre. Les œuvres produites appartiennent à l’association et restent à Vassivière, pour constituer un musée en plein air, dans la partie sud de l’île, proche de la passerelle.
En plus du symposium, l’association LAC&S Limousin Art Contemporain et Sculpture inaugure dès 1984 une politique de commande d’œuvres destinées à enrichir ce musée à ciel ouvert. C’est ainsi qu’est créé «Solstice d’été» de François Bouillon, sculpture réactivée par le feu tous les 21 juin. Déjà touristique, Vassivière devient une destination artistique, même si la majorité des terres de l’île reste encore agricole à cette époque.
L’idée d’un centre d’art contemporain germe dès 1985 et se concrétise en 1989 avec le soutien de l’Etat et de la Région, dans la continuité d’une politique amorcée en Limousin avec le Centre d’art contemporain de Meymac. La collection et les productions artistiques de l’île vont peu à peu s’ouvrir à d’autres matériaux que le granit et le bois. Aujourd'hui le Bois de Sculptures compte 65 œuvres, en résonnance avec le paysage.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage