Peindre la rivière, les impressionnistes dans la Vallée des Peintres
L’eau est un élément difficile à peindre. Pourtant, les bords de la Sédelle étaient l’un des lieux de prédilection des impressionnistes qui se rendaient à Crozant dans la Creuse. Cette vidéo vous explique quels sont les éléments essentiels qui les intéressaient dans les abords de cette rivière et comment ils restituaient ce qu'ils voyaient.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2017
# Creuse, Crozant
# Opération d'inventaire : Communauté de communes du Pays Dunois
# Art et création, Peinture
# Du 19e au 20e siècle
Nous sommes au bord de la Sédelle, petite rivière qui se jette dans la Creuse au bout du promontoire de Crozant. Les abords de ce cours d’eau étaient très appréciés des peintres.
En effet, ces paysages offrent des proportions idéales pour les impressionnistes, avec un fond rapproché et un horizon haut placé qui ne laissent que très peu de place au ciel. Les bords de la Sédelle arboraient aussi une multitude de couleurs. A l’époque des peintres, ces espaces pâturés par les moutons étaient moins boisés. Les berges, plantées de genêts, d’ajoncs, de bruyères offraient une palette de jaune, de rose et de nuances de vert… Mais c’est surtout le scintillement de la rivière et ses innombrables reflets multicolores qui plaisaient aux impressionnistes. Le thème de l’eau est l’un de leurs thèmes favoris.
Rappelons les 3 grands principes de la peinture impressionniste : premièrement, peindre sur le motif directement sur place, deuxièmement, peindre rapidement pour capter sur le vif l’effet de lumière et troisièmement peindre en touches fragmentées. Cette technique des touches de couleurs fragmentées permet de donner à l’œil une sensation de vision vibrante, qui produit une impression de mouvement et de vie. En se mélangeant, les tons juxtaposés restituent le miroitement de l’eau. La rivière et ses reflets multiplient la luminosité du paysage en réverbérant la clarté du ciel.
D’autres rivières en Limousin ont attiré les impressionnistes, comme la Dordogne corrézienne peinte par le norvégien Fritz Thaulow, ou les bords de la Glane, près de Saint Junien, longuement fréquentés par Camille Corot, principal précurseur du paysagisme impressionniste.
En 1909, parmi les post impressionnistes qui ont fréquenté la Creuse, le plus notable est Francis Picabia qui a produit des paysages de la Sédelle à l’avant garde de la peinture moderne.
En effet, ces paysages offrent des proportions idéales pour les impressionnistes, avec un fond rapproché et un horizon haut placé qui ne laissent que très peu de place au ciel. Les bords de la Sédelle arboraient aussi une multitude de couleurs. A l’époque des peintres, ces espaces pâturés par les moutons étaient moins boisés. Les berges, plantées de genêts, d’ajoncs, de bruyères offraient une palette de jaune, de rose et de nuances de vert… Mais c’est surtout le scintillement de la rivière et ses innombrables reflets multicolores qui plaisaient aux impressionnistes. Le thème de l’eau est l’un de leurs thèmes favoris.
Rappelons les 3 grands principes de la peinture impressionniste : premièrement, peindre sur le motif directement sur place, deuxièmement, peindre rapidement pour capter sur le vif l’effet de lumière et troisièmement peindre en touches fragmentées. Cette technique des touches de couleurs fragmentées permet de donner à l’œil une sensation de vision vibrante, qui produit une impression de mouvement et de vie. En se mélangeant, les tons juxtaposés restituent le miroitement de l’eau. La rivière et ses reflets multiplient la luminosité du paysage en réverbérant la clarté du ciel.
D’autres rivières en Limousin ont attiré les impressionnistes, comme la Dordogne corrézienne peinte par le norvégien Fritz Thaulow, ou les bords de la Glane, près de Saint Junien, longuement fréquentés par Camille Corot, principal précurseur du paysagisme impressionniste.
En 1909, parmi les post impressionnistes qui ont fréquenté la Creuse, le plus notable est Francis Picabia qui a produit des paysages de la Sédelle à l’avant garde de la peinture moderne.