Vassivière : un Bois de sculptures à la croisée des arts
A Vassivière, des artistes majeurs du mouvement Land Art comme Nils Udo ou Andy Goldsworthy sont venus réaliser des créations. Cette vidéo propose un tour d’horizon des principaux courants artistiques qui ont influencé les créations du Bois de sculptures.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2016
# Haute-Vienne, Creuse, île de Vassivière
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Art et création
# Début 21e siècle
Le Bois de sculptures de Vassivière est une collection profondément organique issue de l’intuition des artistes et des paradoxes du lieu. Sa création ne répond pas à une volonté de représenter les grands mouvements de l’histoire de l’art, mais l’influence de certains courants majeurs peut être identifiée parmi la soixantaine d’œuvres qui le composent aujourd’hui.
Au milieu des années 80, Vassivière se place sur la carte internationale des parcs de sculpture, grâce à des créations d’artistes de Land art de renommée internationale. Il s’agit de Nils Udo avec ses interventions éphémères, mais aussi Andy Goldworthy, Dominique Bailly et David Nash, qui réalisent des installations permanentes. Ces œuvres de la deuxième génération du land art s’inscrivent dans leur site et utilisent des matériaux naturels, mais sans la dimension industrielle qui avait marqué le land art américain des commencements, à la fin des années 60. L’attention pour les matériaux vivants se prolonge au début des années 2000, avec une dimension d’art écologique qui apparaît avec la charte paysagère de Gilles Clément et dans plusieurs installations d’Erik Samakh.
D’autres œuvres évoquent l’art processuel, né dans les années 60 parallèlement au land art. Ce courant cherche à rendre visible dans l’œuvre le processus de création. Cette idée traverse l’ensemble des mouvements qui émergent à cette époque, tels que l’Arte Povera, qui vise à défier l’industrie culturelle et la société de consommation, ou encore l’art conceptuel, qui place l’idée avant l’objet.
Mais Vassivière c’est aussi notamment l’art minimal, qui tend à la simplicité extrême et l’art cinétique, qui crée des œuvres en mouvement. Le Bois de sculptures se situe au croisement des arts plastiques, de l’art des jardins, des arts du son et de l’architecture. Il continue à nous interroger parce qu’il demeure en grande partie inclassable.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage
Au milieu des années 80, Vassivière se place sur la carte internationale des parcs de sculpture, grâce à des créations d’artistes de Land art de renommée internationale. Il s’agit de Nils Udo avec ses interventions éphémères, mais aussi Andy Goldworthy, Dominique Bailly et David Nash, qui réalisent des installations permanentes. Ces œuvres de la deuxième génération du land art s’inscrivent dans leur site et utilisent des matériaux naturels, mais sans la dimension industrielle qui avait marqué le land art américain des commencements, à la fin des années 60. L’attention pour les matériaux vivants se prolonge au début des années 2000, avec une dimension d’art écologique qui apparaît avec la charte paysagère de Gilles Clément et dans plusieurs installations d’Erik Samakh.
D’autres œuvres évoquent l’art processuel, né dans les années 60 parallèlement au land art. Ce courant cherche à rendre visible dans l’œuvre le processus de création. Cette idée traverse l’ensemble des mouvements qui émergent à cette époque, tels que l’Arte Povera, qui vise à défier l’industrie culturelle et la société de consommation, ou encore l’art conceptuel, qui place l’idée avant l’objet.
Mais Vassivière c’est aussi notamment l’art minimal, qui tend à la simplicité extrême et l’art cinétique, qui crée des œuvres en mouvement. Le Bois de sculptures se situe au croisement des arts plastiques, de l’art des jardins, des arts du son et de l’architecture. Il continue à nous interroger parce qu’il demeure en grande partie inclassable.
Pour en savoir plus, consultez le site internet du Centre international d'art et du paysage